Les pays non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont accepté de réduire leur production de 600.000 barils par jour, a indiqué, hier, le quotidien américain The Wall Street Journal (WSJ). Les pays non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont accepté de réduire leur production de 600.000 barils par jour, a indiqué, hier, le quotidien américain The Wall Street Journal (WSJ). En conclave à Vienne (Autriche) avec les pays de l'OPEP, les autres grands producteurs ont conclu un accord qualifié d'"historique" par le WSJ Cette entente permettra de réduire le surplus de production et de stocks mondiaux de brut, améliorer les prix et les économies des pays pétroliers, dernièrement, affectés par la baisse des cours du baril, a ajouté WSJ. Cette réduction de 600.000 barils par jour convenue hier vient s'ajouter aux 1,2 million de (bpj) retirés du marché par l'OPEP. Un total de 1,8 million de bpj, équivalent à 2% de la production mondiale, précise la même source. Un accord qui sera à l'origine d'une hausse considérable des cours du brut, ce lundi, à l'ouverture de la bourse, sachant que le prix du baril a atteint les 54.30 dollars, la journée d' hier. Alexander Novak confiant Préalablement le ministre russe de l'Energie Alexander Novak a indiqué hier à Vienne que les pays non-Opep allaient signer à l'issue de leur réunion avec l'Opep un accord sur la limitation de la production, soulignant que cette réunion sera couronnée de succès. S'exprimant devant la presse juste avant l'ouverture de la rencontre de l'Opep avec douze pays producteurs hors-Opep, le ministre russe a relevé l'engagement de son pays à réduire la production de 300.000 barils/jour dans le sillage de la démarche de l'Opep de baisser le surplus d'offre sur le marché afin d'équilibrer le marché. "Il n'y a pas de risque que cette réunion ne réussisse pas. Nous sommes déjà parvenus à un accord sur le principe de réduire 600.000 barils/jour par les non- Opep. La Russie va réduire 300.000 barils/ jour, donc la moitié de l'effort de réduction. Maintenant, suite aux discussions, on verra si on pourra aller audelà des 600.000 baril prévus" par les non Opep, a-t-il soutenu. L'objectif de cette réunion Opep-non Opep, la première depuis 2002, est d'élargir le consensus autour de la démarche de l'Opep pour soutenir un marché pétrolier affaibli par le surplus d'offre. Pour rappel, lors de sa réunion officielle tenue le 30 novembre dernier à Vienne, l'Opep avait décidé, conformément à l'accord d'Alger, de mettre en oeuvre un nouvel objectif de production limité à 32,5 millions de barils par jour afin de diminuer le niveau des stocks et de rééquilibrer le marché pétrolier. Outre cet accord qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017, la conférence de l'Opep de novembre dernier a également décidé de créer un Comité de suivi de haut niveau composé de ministres de l'Energie de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela pour suivre la mise en oeuvre de cet accord. Par ailleurs, suite aux recommandations du Comité Technique de haut niveau de l'Accord d'Alger, mis en place en septembre dernier, la Conférence de l'Opep a aussi convenu d'institutionnaliser un cadre de coopération entre l'Opep et les pays producteurs de pétrole non membres de l'Opep sur une base "régulière et durable" au regard de l'importance de l'adhésion d'autres pays producteurs à l'accord. En conclave à Vienne (Autriche) avec les pays de l'OPEP, les autres grands producteurs ont conclu un accord qualifié d'"historique" par le WSJ Cette entente permettra de réduire le surplus de production et de stocks mondiaux de brut, améliorer les prix et les économies des pays pétroliers, dernièrement, affectés par la baisse des cours du baril, a ajouté WSJ. Cette réduction de 600.000 barils par jour convenue hier vient s'ajouter aux 1,2 million de (bpj) retirés du marché par l'OPEP. Un total de 1,8 million de bpj, équivalent à 2% de la production mondiale, précise la même source. Un accord qui sera à l'origine d'une hausse considérable des cours du brut, ce lundi, à l'ouverture de la bourse, sachant que le prix du baril a atteint les 54.30 dollars, la journée d' hier. Alexander Novak confiant Préalablement le ministre russe de l'Energie Alexander Novak a indiqué hier à Vienne que les pays non-Opep allaient signer à l'issue de leur réunion avec l'Opep un accord sur la limitation de la production, soulignant que cette réunion sera couronnée de succès. S'exprimant devant la presse juste avant l'ouverture de la rencontre de l'Opep avec douze pays producteurs hors-Opep, le ministre russe a relevé l'engagement de son pays à réduire la production de 300.000 barils/jour dans le sillage de la démarche de l'Opep de baisser le surplus d'offre sur le marché afin d'équilibrer le marché. "Il n'y a pas de risque que cette réunion ne réussisse pas. Nous sommes déjà parvenus à un accord sur le principe de réduire 600.000 barils/jour par les non- Opep. La Russie va réduire 300.000 barils/ jour, donc la moitié de l'effort de réduction. Maintenant, suite aux discussions, on verra si on pourra aller audelà des 600.000 baril prévus" par les non Opep, a-t-il soutenu. L'objectif de cette réunion Opep-non Opep, la première depuis 2002, est d'élargir le consensus autour de la démarche de l'Opep pour soutenir un marché pétrolier affaibli par le surplus d'offre. Pour rappel, lors de sa réunion officielle tenue le 30 novembre dernier à Vienne, l'Opep avait décidé, conformément à l'accord d'Alger, de mettre en oeuvre un nouvel objectif de production limité à 32,5 millions de barils par jour afin de diminuer le niveau des stocks et de rééquilibrer le marché pétrolier. Outre cet accord qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017, la conférence de l'Opep de novembre dernier a également décidé de créer un Comité de suivi de haut niveau composé de ministres de l'Energie de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela pour suivre la mise en oeuvre de cet accord. Par ailleurs, suite aux recommandations du Comité Technique de haut niveau de l'Accord d'Alger, mis en place en septembre dernier, la Conférence de l'Opep a aussi convenu d'institutionnaliser un cadre de coopération entre l'Opep et les pays producteurs de pétrole non membres de l'Opep sur une base "régulière et durable" au regard de l'importance de l'adhésion d'autres pays producteurs à l'accord.