La cour d'appel de Manama a confirmé lundi une peine de neuf ans de prison contre le chef de l'opposition chiite à Bahreïn pour "complot contre le régime et incitation à la désobéissance", a-t-on appris de source judiciaire. La cour d'appel de Manama a confirmé lundi une peine de neuf ans de prison contre le chef de l'opposition chiite à Bahreïn pour "complot contre le régime et incitation à la désobéissance", a-t-on appris de source judiciaire. Le cheikh Ali Salmane, 51 ans, purge actuellement une peine de priso. Le chef du mouvement d'opposition Al-Wefaq, dissous en juillet, avait été condamné en juillet 2015 à quatre ans de prison pour "incitation à la haine confessionnelle" mais la cour d'appel avait ensuite alourdi cette peine à neuf ans en retenant aussi le chef d'accusation de "complot contre le régime". En octobre, la cour de cassation avait toutefois annulé la condamnation du dirigeant chiite et renvoyé l'affaire devant la cour d'appel. Mais cette dernière a de nouveau condamné lundi cheikh Salmane à 9 ans de prison. Son arrestation et son incarcération, fin 2014, avaient provoqué des manifestations et avaient été condamnée par des organisations de défense des droits de l'Homme et par les Etats-Unis. L'arrestation de M. Salmane était intervenue dans le cadre d'une campagne de répression contre Al-Wefaq, le principal mouvement d'opposition bahreïni qui a finalement été dissous en juillet par une décision de justice sous l'accusation de "favoriser le terrorisme". Le cheikh Ali Salmane, 51 ans, purge actuellement une peine de priso. Le chef du mouvement d'opposition Al-Wefaq, dissous en juillet, avait été condamné en juillet 2015 à quatre ans de prison pour "incitation à la haine confessionnelle" mais la cour d'appel avait ensuite alourdi cette peine à neuf ans en retenant aussi le chef d'accusation de "complot contre le régime". En octobre, la cour de cassation avait toutefois annulé la condamnation du dirigeant chiite et renvoyé l'affaire devant la cour d'appel. Mais cette dernière a de nouveau condamné lundi cheikh Salmane à 9 ans de prison. Son arrestation et son incarcération, fin 2014, avaient provoqué des manifestations et avaient été condamnée par des organisations de défense des droits de l'Homme et par les Etats-Unis. L'arrestation de M. Salmane était intervenue dans le cadre d'une campagne de répression contre Al-Wefaq, le principal mouvement d'opposition bahreïni qui a finalement été dissous en juillet par une décision de justice sous l'accusation de "favoriser le terrorisme".