Le décès du journaliste Mohamed Tamalt continue de susciter moult interrogations. Interpelé à ce propos le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a apporté quelques autres précisions non sans évoquer le communiqué publié par l'administration pénitentiaire. Le décès du journaliste Mohamed Tamalt continue de susciter moult interrogations. Interpelé à ce propos le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a apporté quelques autres précisions non sans évoquer le communiqué publié par l'administration pénitentiaire. Pour qu'il "n'y ait aucune confusion concernant ce décès, l'administration pénitentiaire a diffusé un communiqué qui a été très clair en abordant toutes les étapes depuis la condamnation passant par la prise en charge médicale du défunt jusqu'à sa mort" a indiqué le ministre en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi interdisant l'accès des binationaux à certaines hautes fonctions. Par conséquent, dira encore le ministre aux journalistes, cela devrait mettre fin à toutes "les interprétations et les tentatives de manipulation autour de cette affaire" qui relève, ainsi, du domaine "médical". Et au ministre d'ajouter "qu'une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République. Dans tous les cas un communiqué sera rendu public, comme prévu par la loi". Interpellé sur la plainte déposée par le frère du défunt, Tayeb Louh a souligné que "nous allons appliquer la loi (....) On attend les résultats de l'autopsie du défunt". Tayeb Louh a toutefois tenu a rappeler, que "l'arrestation du journaliste était conforme à la loi, et qu'il faisait l'objet d'un suivi médical". Mohamed Tamalt, journaliste et blogeur, est décédé pour rappel le dimanche dernier au centre hospitalo -universitaire Lamine-Debaghine (ex- Maillot). Il était hospitalisé dans cet établissement hospitalier où il a été évacué d'urgence alors qu'il purgeait une peine de deux ans d'emprisonnement. Il a en effet été condamné à deux ans d'emprisonnement et 200.000 dinars d'amende pour outrage à corps constitué et atteinte à la personne du président de la République. Mohamed Tamalt était tombé dans le coma depuis plusieurs semaines, suite à une grève de la faim qu'il avait entamée après son arrestation le 26 juillet 2016, à l'aéroport Houari-Boumedienne et sa condamnation par la justice. L'administration pénitentiaire a publié de suite un communiqué, soit le dimanche dernier, pour expliquer les circonstances de ce décès. Selon ce communiqué le défunt a été "victime il ya 10 jours d'un accident cardio-vasculaire suivi d'infections pulmonaires". Une version qui n'a pas convaincu puisque sa famille, qui a parlé de coups subis par le défunt durant sa détention, a saisi le procureur de la République . Par ailleurs, cette mort a suscité plusieurs réactions des partis politiques algériens et des organisations internationales de défense des droits de l'Homme. En effet des partis de l'opposition, au même titre que des organisations internationales, ont exigé l'ouverture d'une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cette mort "suspecte". Pour qu'il "n'y ait aucune confusion concernant ce décès, l'administration pénitentiaire a diffusé un communiqué qui a été très clair en abordant toutes les étapes depuis la condamnation passant par la prise en charge médicale du défunt jusqu'à sa mort" a indiqué le ministre en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi interdisant l'accès des binationaux à certaines hautes fonctions. Par conséquent, dira encore le ministre aux journalistes, cela devrait mettre fin à toutes "les interprétations et les tentatives de manipulation autour de cette affaire" qui relève, ainsi, du domaine "médical". Et au ministre d'ajouter "qu'une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République. Dans tous les cas un communiqué sera rendu public, comme prévu par la loi". Interpellé sur la plainte déposée par le frère du défunt, Tayeb Louh a souligné que "nous allons appliquer la loi (....) On attend les résultats de l'autopsie du défunt". Tayeb Louh a toutefois tenu a rappeler, que "l'arrestation du journaliste était conforme à la loi, et qu'il faisait l'objet d'un suivi médical". Mohamed Tamalt, journaliste et blogeur, est décédé pour rappel le dimanche dernier au centre hospitalo -universitaire Lamine-Debaghine (ex- Maillot). Il était hospitalisé dans cet établissement hospitalier où il a été évacué d'urgence alors qu'il purgeait une peine de deux ans d'emprisonnement. Il a en effet été condamné à deux ans d'emprisonnement et 200.000 dinars d'amende pour outrage à corps constitué et atteinte à la personne du président de la République. Mohamed Tamalt était tombé dans le coma depuis plusieurs semaines, suite à une grève de la faim qu'il avait entamée après son arrestation le 26 juillet 2016, à l'aéroport Houari-Boumedienne et sa condamnation par la justice. L'administration pénitentiaire a publié de suite un communiqué, soit le dimanche dernier, pour expliquer les circonstances de ce décès. Selon ce communiqué le défunt a été "victime il ya 10 jours d'un accident cardio-vasculaire suivi d'infections pulmonaires". Une version qui n'a pas convaincu puisque sa famille, qui a parlé de coups subis par le défunt durant sa détention, a saisi le procureur de la République . Par ailleurs, cette mort a suscité plusieurs réactions des partis politiques algériens et des organisations internationales de défense des droits de l'Homme. En effet des partis de l'opposition, au même titre que des organisations internationales, ont exigé l'ouverture d'une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cette mort "suspecte".