« Dès le début, le décès du journaliste Tamalt, qu'Allah lui accorder Sa miséricorde, a été traité avec une transparence totale pour éviter toute tromperie, interprétation ou exploitation éventuelle à ce sujet qui a été soumis à la procédure judiciaire habituelle à travers la publication par l'administration pénitentiaire d'un communiqué clair portant sur toutes les étapes de l'affaire. Dans le communiqué précité et qui est intervenu à temps, toutes les étapes ont été clairement détaillées, et ce, depuis l'entame de la grève de la faim par le défunt jusqu'à sa prise en charge par l'équipe médicale spécialisée. Cela dit, aujourd'hui tout est renvoyé au service scientifique et c'est à lui de déterminer les raisons du décès », déclare-t-il avant de souligner que le procureur de la République a ordonné une autopsie. Les résultats seront communiqués en application du code des dispositions pénales, indique Louh. A propos de la plainte déposée par le frère du défunt, le garde des Sceaux a fait savoir qu'elle a été prise en charge par le procureur de la République. Mieux encore, il a promis l'ouverture d'une enquête concernant les conditions d'incarcération du défunt. « Il fallait qu'on donne toutes les clarifications nécessaires et dans la transparence la plus totale. Malheureusement, Tamalt est décédé malgré les soins offerts par l'équipe médicale au niveau de l'établissement où il été hospitalisé, et ce, sur une période d'environ quatre mois », explique encore Louh. Dans le même contexte et au sujet des motifs de son emprisonnement, il dira qu'il ne peut pas remettre en cause une décision de justice.