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Samir Kacimi, Lynda Koudache et Djamel Mati lauréats
Grand prix Assia-Djebar du roman
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 12 - 2016

Les romanciers Samir Kacimi, Lynda Koudache et Djamel Mati ont remporté, mercredi à Alger, le Grand Prix Assia- Djebar du roman, décerné pour la seconde année consécutive pour des oeuvres littéraires en langues arabe, tamazight et française.
Les romanciers Samir Kacimi, Lynda Koudache et Djamel Mati ont remporté, mercredi à Alger, le Grand Prix Assia- Djebar du roman, décerné pour la seconde année consécutive pour des oeuvres littéraires en langues arabe, tamazight et française.
Ce Grand Prix du nom de la célèbre écrivaine, historienne et cinéaste algérienne disparue en 2015, est revenu à Samir Kacimi pour Kitab El Macha'a (arabe), à Lynda Koudache pour Tamacahut taneggarut (tamazight) et à Djamel Mati pour le roman Yoko et les gens du Barzakh (français). Paru chez l'Enag (Entreprise nationale des arts graphiques) Kitab El Macha'a
(Le livre du marcheur) est une suite du roman Halabil (2010), construit autour de la figure mythique éponyme, "ancêtre des peuples opprimés", a expliqué le romancier en marge de la cérémonie de remise du Grand Prix, tenue
au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, en présence de plusieurs ministres et de figures de la scène culturelle algérienne. Deuxième roman de Lynda Koudache, Tamacahut taneggarut (Le dernier récit, éd Routnahcom) est, quant à lui, consacré à Chavha, une poétesse de Kabylie qui décide de raconter son parcours à travers un ultime récit. Edité par Chihab, Yoko et les gens du Barzakh, sixième oeuvre de Djamel Mati,
aborde le drame de l'immigration clandestine à travers un huis clos psychologique vécu par un vieux couple, enfermé dans un appartement à Alger avec sa siamoise, après la mort de sa fille adoptive, noyée en mer. Un total de 76 romans (34 en arabe, 32 en français et 10 en tamazight) concouraient pour cette seconde édition du Grand Prix Assia-Djebar, a indiqué la présidente de son jury, l'universitaire Najet Khedda.
Cette dernière s'est, par ailleurs, félicitée de la "percée qualitative" des oeuvres littéraires soumises cette année au vote du jury, composé d'universitaires et d'auteurs dans les trois langues.
La présidente du jury a aussi considéré que le Grand Prix Assia-Djebar et d'autres prix mettant en avant la créativité littéraire algérienne, constituaient autant de "jalons" sur la voie "d'édification d'une nation algérienne à la fois moderne et ancrée dans des valeurs civilisationnelles séculaires", une vision également portée par les romans d'Assia Djebar.
Cofinancé par l'Anep (Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité) et l'Enag, dépendant, respectivement, des ministères de la Communication et de la Culture, le Grand Prix Assia-Djebar est doté d'une valeur de 1.000.000 dinars pour chaque langue. Il avait été remporté en 2015 par les écrivains Abdelwahab Aissaoui ("Sierra de muerte", la montagne des morts, arabe), Rachid Boukherroub ("Tisslit n'ou ghanim", La poupée en roseau, tamazight) et par Amine Aït Hadi pour son oeuvre en langue française "L'Aube au-delà".
Ce Grand Prix du nom de la célèbre écrivaine, historienne et cinéaste algérienne disparue en 2015, est revenu à Samir Kacimi pour Kitab El Macha'a (arabe), à Lynda Koudache pour Tamacahut taneggarut (tamazight) et à Djamel Mati pour le roman Yoko et les gens du Barzakh (français). Paru chez l'Enag (Entreprise nationale des arts graphiques) Kitab El Macha'a
(Le livre du marcheur) est une suite du roman Halabil (2010), construit autour de la figure mythique éponyme, "ancêtre des peuples opprimés", a expliqué le romancier en marge de la cérémonie de remise du Grand Prix, tenue
au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, en présence de plusieurs ministres et de figures de la scène culturelle algérienne. Deuxième roman de Lynda Koudache, Tamacahut taneggarut (Le dernier récit, éd Routnahcom) est, quant à lui, consacré à Chavha, une poétesse de Kabylie qui décide de raconter son parcours à travers un ultime récit. Edité par Chihab, Yoko et les gens du Barzakh, sixième oeuvre de Djamel Mati,
aborde le drame de l'immigration clandestine à travers un huis clos psychologique vécu par un vieux couple, enfermé dans un appartement à Alger avec sa siamoise, après la mort de sa fille adoptive, noyée en mer. Un total de 76 romans (34 en arabe, 32 en français et 10 en tamazight) concouraient pour cette seconde édition du Grand Prix Assia-Djebar, a indiqué la présidente de son jury, l'universitaire Najet Khedda.
Cette dernière s'est, par ailleurs, félicitée de la "percée qualitative" des oeuvres littéraires soumises cette année au vote du jury, composé d'universitaires et d'auteurs dans les trois langues.
La présidente du jury a aussi considéré que le Grand Prix Assia-Djebar et d'autres prix mettant en avant la créativité littéraire algérienne, constituaient autant de "jalons" sur la voie "d'édification d'une nation algérienne à la fois moderne et ancrée dans des valeurs civilisationnelles séculaires", une vision également portée par les romans d'Assia Djebar.
Cofinancé par l'Anep (Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité) et l'Enag, dépendant, respectivement, des ministères de la Communication et de la Culture, le Grand Prix Assia-Djebar est doté d'une valeur de 1.000.000 dinars pour chaque langue. Il avait été remporté en 2015 par les écrivains Abdelwahab Aissaoui ("Sierra de muerte", la montagne des morts, arabe), Rachid Boukherroub ("Tisslit n'ou ghanim", La poupée en roseau, tamazight) et par Amine Aït Hadi pour son oeuvre en langue française "L'Aube au-delà".


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