A juste quelques mois de la fin de la septième législature, l'APN, fortement décriée par une bonne partie de l'opinion publique nationale, tente de redorer son blason en dressant le bilan de son activité. A juste quelques mois de la fin de la septième législature, l'APN, fortement décriée par une bonne partie de l'opinion publique nationale, tente de redorer son blason en dressant le bilan de son activité. Un exercice difficile auquel se sont essayé deux vice-présidents de l'assemblée hier au cours d'une conférence de presse. Rabah Zebar et Said Lakhdari se sont évertués, chiffres et statistiques à l'appui, à convaincre du bien-fondé de l'action menée par l'APN depuis son investiture en 2012 jusqu'à aujourd'hui. Ces deux vice-présidents ont été soutenus dans leur argumentaire par le président de la Chambre basse du Parlement, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Ce dernier a en effet tenu à joindre sa voix à celles des deux défenseurs de l'assemblée en assistant en personne à une partie de la conférence de presse. Visiblement remonté contre ceux qui critiquent l'institution qu'il préside, Ould Khelifa a défendu bec et ongles l'assemblée. Il a dans ce contexte accusé certains de faire dans le "chantage et le sensationnel" alors que, dira-t-il, "il y a des limites dictées par l'éthique". Pour lui, les débats sont pourtant ouverts et démocratiques. "Dans tous les pays il y a un gouvernement de la majorité" a-t-il précisé en se vantant que les lois sont adoptées de manière démocratique. Il est allé jusqu'à faire le parallèle avec d'autres pays en citant l'exemple de la France où le Premier ministre Manuel Valls a fait adopter la loi sur le travail en recourant à une disposition constitutionnelle qui fait quelque peu fi de l'avis de l'assemblée. "Certains ignorent le travail parlementaire" a indiqué Larbi Ould Khelifa qui ne semble pas apprécier certains compte-rendus de la presse nationale. Sur le bilan de la législature, le président de l'APN admet qu'il "y a des choses positives et des insuffisances aussi". Cela dit Zebar et Lakhdari n'ont pas réussi à convaincre l'auditoire sur certaines questions épineuses. "L'APN n'est pas une chambre d'enregistrement et je ne partage pas l'avis qui soutient le contraire" dira Zebar lorsqu'il a été interpellé sur la prépondérance de l'Exécutif sur le législatif s'agissant des propositions de loi. Il faut dire que sur les 58 projets de loi adoptés par la Chambre basse du Parlement aucun n'a été proposé par les députés lesquels se sont juste contentés de dire oui à ce que leur propose le gouvernement. Les deux conférenciers ont aussi éprouvé des difficultés à justifier le refus catégorique qu'oppose souvent le bureau de l'assemblée aux propositions de loi formulées par les députés de l'opposition notamment. Selon Rabah Zebar "ces projets de loi ont été refusés parcqu'ils ne répondaient pas aux critères puisqu'ils souffraient de lacunes sur le plan de la forme" puisque "le bureau de l'assemblée n'est pas habilité à se prononcer sur le fond". Une explication tirée par les cheveux. Il en a été de même pour le refus de l'institution des commissions d'enquête parlementaires. Ils ont invoqué la séparation des pouvoirs législatif et judiciaire pour expliquer et justifier le refus du bureau de l'APN d'accéder aux doléances concernant l'institution de commissions d'enquête. " Dès que une affaire est entre les mains de la justice, l'assemblée ne peut intervenir" dira Lakhdari. Les deux conférenciers ont aussi évoque le projet de loi sur le règlement intérieur de l'APN qui est examiné actuellement par la commission des affaires juridiques en promettant l'introduction de nouvelles dispositions comme celle obligeant le Premier ministre à souscrire à l'obligation constitutionnelle de présenter chaque année une déclaration de politique générale devant l'APN. Un exercice difficile auquel se sont essayé deux vice-présidents de l'assemblée hier au cours d'une conférence de presse. Rabah Zebar et Said Lakhdari se sont évertués, chiffres et statistiques à l'appui, à convaincre du bien-fondé de l'action menée par l'APN depuis son investiture en 2012 jusqu'à aujourd'hui. Ces deux vice-présidents ont été soutenus dans leur argumentaire par le président de la Chambre basse du Parlement, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Ce dernier a en effet tenu à joindre sa voix à celles des deux défenseurs de l'assemblée en assistant en personne à une partie de la conférence de presse. Visiblement remonté contre ceux qui critiquent l'institution qu'il préside, Ould Khelifa a défendu bec et ongles l'assemblée. Il a dans ce contexte accusé certains de faire dans le "chantage et le sensationnel" alors que, dira-t-il, "il y a des limites dictées par l'éthique". Pour lui, les débats sont pourtant ouverts et démocratiques. "Dans tous les pays il y a un gouvernement de la majorité" a-t-il précisé en se vantant que les lois sont adoptées de manière démocratique. Il est allé jusqu'à faire le parallèle avec d'autres pays en citant l'exemple de la France où le Premier ministre Manuel Valls a fait adopter la loi sur le travail en recourant à une disposition constitutionnelle qui fait quelque peu fi de l'avis de l'assemblée. "Certains ignorent le travail parlementaire" a indiqué Larbi Ould Khelifa qui ne semble pas apprécier certains compte-rendus de la presse nationale. Sur le bilan de la législature, le président de l'APN admet qu'il "y a des choses positives et des insuffisances aussi". Cela dit Zebar et Lakhdari n'ont pas réussi à convaincre l'auditoire sur certaines questions épineuses. "L'APN n'est pas une chambre d'enregistrement et je ne partage pas l'avis qui soutient le contraire" dira Zebar lorsqu'il a été interpellé sur la prépondérance de l'Exécutif sur le législatif s'agissant des propositions de loi. Il faut dire que sur les 58 projets de loi adoptés par la Chambre basse du Parlement aucun n'a été proposé par les députés lesquels se sont juste contentés de dire oui à ce que leur propose le gouvernement. Les deux conférenciers ont aussi éprouvé des difficultés à justifier le refus catégorique qu'oppose souvent le bureau de l'assemblée aux propositions de loi formulées par les députés de l'opposition notamment. Selon Rabah Zebar "ces projets de loi ont été refusés parcqu'ils ne répondaient pas aux critères puisqu'ils souffraient de lacunes sur le plan de la forme" puisque "le bureau de l'assemblée n'est pas habilité à se prononcer sur le fond". Une explication tirée par les cheveux. Il en a été de même pour le refus de l'institution des commissions d'enquête parlementaires. Ils ont invoqué la séparation des pouvoirs législatif et judiciaire pour expliquer et justifier le refus du bureau de l'APN d'accéder aux doléances concernant l'institution de commissions d'enquête. " Dès que une affaire est entre les mains de la justice, l'assemblée ne peut intervenir" dira Lakhdari. Les deux conférenciers ont aussi évoque le projet de loi sur le règlement intérieur de l'APN qui est examiné actuellement par la commission des affaires juridiques en promettant l'introduction de nouvelles dispositions comme celle obligeant le Premier ministre à souscrire à l'obligation constitutionnelle de présenter chaque année une déclaration de politique générale devant l'APN.