Les protestations et émeutes qui ont eu lieu à Béjaïa contre la cherté de la vie provoquée par les nouvelles dispositions de la loi de Finances 2017, ont été dénoncées et condamnées à l'unanimité par l'ensemble de la société civile, parmi les partis politiques, les organisations et les associations, à travers des communiqués rendus publics, vu leurs caractères anarchiques et vandales. Les protestations et émeutes qui ont eu lieu à Béjaïa contre la cherté de la vie provoquée par les nouvelles dispositions de la loi de Finances 2017, ont été dénoncées et condamnées à l'unanimité par l'ensemble de la société civile, parmi les partis politiques, les organisations et les associations, à travers des communiqués rendus publics, vu leurs caractères anarchiques et vandales. Cette dernière se demande qui payera la facture des dégâts causés par les débordements des casseurs lors des multiples manifestations et elle promet d'être salée... Elle appelle aussi l'ouverture d'une enquête sérieuse à ce propos. A Béjaïa, des associations dont la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), des syndicats dont celui des commerçants et des militants politiques, se sont réunis avant-hier dans la soirée pour débattre de cette situation qui a secoué toute la région et surtout la peur de se propager. D'ailleurs, à cet effet, un collectif provisoire de la société civile a été mis en place pour tenter de "canaliser le mouvement", a-t-on appris. Toutes les organisations présentes ont condamné les actes de violence et de vandalisme tout en dénonçant l'absence de l'Etat. Pour apaiser la situation, ledit collectif fera un appel à la sérénité et au calme ainsi qu'à la vigilance. Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé sa profonde inquiétude quant aux dernières violences qu'a connues la ville de Bejaïa et quelques localités d'autres wilayas. Le FFS rappelle qu'il a "toujours milité, milite et militera pour le droit de grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population". Il dit également avoir toujours appelé les Algériennes et les Algériens à se mobiliser et à s'organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d'esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS appelle la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la vigilance pour "déjouer les manoeuvres des apprentis sorciers". Dans le même ordre d'idées, le président du bureau régional du RCD à Béjaïa, Mouloud Deboub, a appelé les citoyens à la vigilance, en considérant que la violence est "contre-productive" et ne sert pas les intérêts de la population. Devant les risques d'un embrasement, le responsable du RCD exhorte les citoyens à agir "avant que la situation ne prenne une tournure de nonretour et qu'elle ne devienne ingérable. Par notre implication, notre engagement, notre mobilisation, notre solidarité et notre rassemblement, nous pouvons décider du chemin politique qui sera pris en 2017", précise-il. De son côté, Nourdine Aït Hamouda, président de la fondation du Colonel Amirouche tire la sonnette d'alarme en déclarant que "s'il demeure que la contestation par voie pacifique est légitime, la dérive vers la violence incontrôlable doit nous interpeller à plus d'un titre". Il conseille au "pouvoir, seul responsable du marasme social", de ne pas "répondre par la répression à des revendications légitimes". "Le pourrissement et la confusion constituent la matrice et la synergie de ceux qui continuent à biaiser le destin national", estime l'ancien viceprésident de l'Assemblée populaire nationale (APN). "C'est pourquoi, dit-il, j'appelle tous mes frères à la vigilance dont ils ont toujours fait preuve, et à ne pas répondre aux provocations qui tendent à pervertir l'esprit et l'essence de la lutte pacifique qui a constitué la force de notre combat". A travers sa page Facebook, Abderazak Mokri, a réagi de son côté aux violentes émeutes qui ont secoué la ville de Béjaïa et d'autres localités de la wilaya. Le chef du MSP met tout le monde dans le même sac : pouvoir et manifestants. Mokri pointe d'abord un doigt accusateur sur le pouvoir. Cette dernière se demande qui payera la facture des dégâts causés par les débordements des casseurs lors des multiples manifestations et elle promet d'être salée... Elle appelle aussi l'ouverture d'une enquête sérieuse à ce propos. A Béjaïa, des associations dont la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), des syndicats dont celui des commerçants et des militants politiques, se sont réunis avant-hier dans la soirée pour débattre de cette situation qui a secoué toute la région et surtout la peur de se propager. D'ailleurs, à cet effet, un collectif provisoire de la société civile a été mis en place pour tenter de "canaliser le mouvement", a-t-on appris. Toutes les organisations présentes ont condamné les actes de violence et de vandalisme tout en dénonçant l'absence de l'Etat. Pour apaiser la situation, ledit collectif fera un appel à la sérénité et au calme ainsi qu'à la vigilance. Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé sa profonde inquiétude quant aux dernières violences qu'a connues la ville de Bejaïa et quelques localités d'autres wilayas. Le FFS rappelle qu'il a "toujours milité, milite et militera pour le droit de grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population". Il dit également avoir toujours appelé les Algériennes et les Algériens à se mobiliser et à s'organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d'esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS appelle la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la vigilance pour "déjouer les manoeuvres des apprentis sorciers". Dans le même ordre d'idées, le président du bureau régional du RCD à Béjaïa, Mouloud Deboub, a appelé les citoyens à la vigilance, en considérant que la violence est "contre-productive" et ne sert pas les intérêts de la population. Devant les risques d'un embrasement, le responsable du RCD exhorte les citoyens à agir "avant que la situation ne prenne une tournure de nonretour et qu'elle ne devienne ingérable. Par notre implication, notre engagement, notre mobilisation, notre solidarité et notre rassemblement, nous pouvons décider du chemin politique qui sera pris en 2017", précise-il. De son côté, Nourdine Aït Hamouda, président de la fondation du Colonel Amirouche tire la sonnette d'alarme en déclarant que "s'il demeure que la contestation par voie pacifique est légitime, la dérive vers la violence incontrôlable doit nous interpeller à plus d'un titre". Il conseille au "pouvoir, seul responsable du marasme social", de ne pas "répondre par la répression à des revendications légitimes". "Le pourrissement et la confusion constituent la matrice et la synergie de ceux qui continuent à biaiser le destin national", estime l'ancien viceprésident de l'Assemblée populaire nationale (APN). "C'est pourquoi, dit-il, j'appelle tous mes frères à la vigilance dont ils ont toujours fait preuve, et à ne pas répondre aux provocations qui tendent à pervertir l'esprit et l'essence de la lutte pacifique qui a constitué la force de notre combat". A travers sa page Facebook, Abderazak Mokri, a réagi de son côté aux violentes émeutes qui ont secoué la ville de Béjaïa et d'autres localités de la wilaya. Le chef du MSP met tout le monde dans le même sac : pouvoir et manifestants. Mokri pointe d'abord un doigt accusateur sur le pouvoir.