Yennayer reste empreint d'une valeur fortement symbolique et permet aux Amazighs, autrement dit les autochtones de l'Afrique du Nord, de passer du temps cyclique de la tradition et du vécu à un temps linéaire, historique. Yennayer reste empreint d'une valeur fortement symbolique et permet aux Amazighs, autrement dit les autochtones de l'Afrique du Nord, de passer du temps cyclique de la tradition et du vécu à un temps linéaire, historique. Malgré son confinement dans le ghetto des rituels festifs et folkloristes, la célébration de Yennayer, coïncidant avec le 1er jour de l'an berbère, a toujours été accompagnée par la revendication de son institutionnalisation et son inscription dans le calendrier officiel des fêtes nationales chômées et payées. Cela d'autant que l'officialisation de tamazight dans le projet de révision constitutionnelle confirme la légitimité de cette revendication. Yennayer donc, entame une nouvelle séquence historique visant sa réhabilitation comme l'un des marqueurs de l'identité nationale revendiquée depuis de longues années par les associations, les partis politiques et les acteurs de la défense de l'identité amazighe. Officieusement, en Kabylie, à Tizi-Ouzou et Bejaïa et relativement à Bouira, et suite aux événements de Kabylie de 2001, le premier jour de l'an amazigh, correspondant au 12 janvier de chaque année a été consacré journée chômée et payée de fait, par l'ensemble de la population. De nombreux services de l'Etat, l'administration publique et les écoles sont concernés. L'inscription de Yennayer dans le calendrier des fêtes nationales chômées et payées apparait dans le programme de quelques partis politiques, en particulier ceux ancrés dans la région. En dépit de la reconnaissance constitutionnelle de tamazight comme langue officielle au début de l'année 2016, Yennayer n'a toujours pas été déclaré fête nationale et fériée. A cet effet, des voix s'élèvent, encore une fois, un peu partout pour clamer cette revendication à travers les réseaux sociaux et par le biais de personnalités et partis politiques. Cette reconnaissance servira sûrement à plus d'un titre tel que le renforcement de l'unité nationale, notamment en cette conjoncture induite par la situation politique et sécuritaire dans les pays voisins et par les menaces pesant sur la stabilité du pays. A juste titre, le président de la fondation Amirouche, Nordine Aït Hamouda, se demande : "Pourquoi Yennayer, fête du nouvel an amazigh, patrimoine célébré populairement dans toute l'Algérie profonde et tout l'espace nord- africain, n'a pas son statut de jour férié et de fête nationale officielle ?". Et d'enchaîner dans une lettre adressée à "ceux qui nous gouvernent": "Nous exigeons que Yennayer, patrimoine ancestral de tout l'espace nord-africain, soit décrété jour férié célébrant le nouvel an amazigh". De son côté, le Front des sorces socialistes a exhorté le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à officialiser le jour de l'an berbère en tant que fête nationale et fériée, en particulier après les déclarations ayant suivi les émeutes dans la wilaya de Béjaïa affirmant que "la ville ne connait pas de printemps arabe et s'apprête à célébrer Yennayer". Pour rappel, le Premier ministre a affirmé que "les Algériens ne connaissent pas le printemps arabe" tout en assurant qu'il "y a une stabilité dans le pays". "Ils pensent au printemps arabe. Nous, on ne connaît pas ce printemps arabe et il ne nous connaît pas. D'ailleurs on va fêter prochainement Yennayer", a-t-il affirmé. Malgré son confinement dans le ghetto des rituels festifs et folkloristes, la célébration de Yennayer, coïncidant avec le 1er jour de l'an berbère, a toujours été accompagnée par la revendication de son institutionnalisation et son inscription dans le calendrier officiel des fêtes nationales chômées et payées. Cela d'autant que l'officialisation de tamazight dans le projet de révision constitutionnelle confirme la légitimité de cette revendication. Yennayer donc, entame une nouvelle séquence historique visant sa réhabilitation comme l'un des marqueurs de l'identité nationale revendiquée depuis de longues années par les associations, les partis politiques et les acteurs de la défense de l'identité amazighe. Officieusement, en Kabylie, à Tizi-Ouzou et Bejaïa et relativement à Bouira, et suite aux événements de Kabylie de 2001, le premier jour de l'an amazigh, correspondant au 12 janvier de chaque année a été consacré journée chômée et payée de fait, par l'ensemble de la population. De nombreux services de l'Etat, l'administration publique et les écoles sont concernés. L'inscription de Yennayer dans le calendrier des fêtes nationales chômées et payées apparait dans le programme de quelques partis politiques, en particulier ceux ancrés dans la région. En dépit de la reconnaissance constitutionnelle de tamazight comme langue officielle au début de l'année 2016, Yennayer n'a toujours pas été déclaré fête nationale et fériée. A cet effet, des voix s'élèvent, encore une fois, un peu partout pour clamer cette revendication à travers les réseaux sociaux et par le biais de personnalités et partis politiques. Cette reconnaissance servira sûrement à plus d'un titre tel que le renforcement de l'unité nationale, notamment en cette conjoncture induite par la situation politique et sécuritaire dans les pays voisins et par les menaces pesant sur la stabilité du pays. A juste titre, le président de la fondation Amirouche, Nordine Aït Hamouda, se demande : "Pourquoi Yennayer, fête du nouvel an amazigh, patrimoine célébré populairement dans toute l'Algérie profonde et tout l'espace nord- africain, n'a pas son statut de jour férié et de fête nationale officielle ?". Et d'enchaîner dans une lettre adressée à "ceux qui nous gouvernent": "Nous exigeons que Yennayer, patrimoine ancestral de tout l'espace nord-africain, soit décrété jour férié célébrant le nouvel an amazigh". De son côté, le Front des sorces socialistes a exhorté le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à officialiser le jour de l'an berbère en tant que fête nationale et fériée, en particulier après les déclarations ayant suivi les émeutes dans la wilaya de Béjaïa affirmant que "la ville ne connait pas de printemps arabe et s'apprête à célébrer Yennayer". Pour rappel, le Premier ministre a affirmé que "les Algériens ne connaissent pas le printemps arabe" tout en assurant qu'il "y a une stabilité dans le pays". "Ils pensent au printemps arabe. Nous, on ne connaît pas ce printemps arabe et il ne nous connaît pas. D'ailleurs on va fêter prochainement Yennayer", a-t-il affirmé.