Quelque 10.000 Algériens sont en attente désespérée d'une greffe de rein faute de donneurs vivants et des extrêmes difficultés pour les équipes médicales à effectuer des prélèvements sur des personnes décédées, alerte le chef du service de néphrologie de l'hôpital Nefissa-Hamoud, d'Hussein Dey. Quelque 10.000 Algériens sont en attente désespérée d'une greffe de rein faute de donneurs vivants et des extrêmes difficultés pour les équipes médicales à effectuer des prélèvements sur des personnes décédées, alerte le chef du service de néphrologie de l'hôpital Nefissa-Hamoud, d'Hussein Dey. Reçu, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur Tahar Rayan signale que faute d'une forte sensibilisation tendant à faire changer les mentalités autour de cette question, il faudrait environ 60 années pour éponger le nombre de malades en attente d'un donneur. Il indique que, seules, 250 greffes/an sont effectuées dans les établissements de santé du pays, précisant que près de 1.000 nouveaux demandeurs en attented'une greffe rénale se manifestent chaque année. Le médecin explique la difficulté de prélever des reins sur des personnes décédées par les "barrières psychologiques" existant vis-à-vis du don d'organe au sein de la société Algérienne. Des familles persistent, dit-il, à refuser catégoriquement d'autoriser le prélèvement d'un organe sur un de leurs proches décédé, "bien que notre religion le permet". Commentant le projet de création de l'Agence nationael de greffe d'organes prévue dans la loi sanitaire, en attente d'être adoptée par le Parlement, le professeur Rayan signale, qu'une fois créée, celle-ci aura pour mission de s'occuper de tous les aspects liés au prélèvement et à la transplantation, notamment ceux relatifs aux prélèvements sur les personnes décédées. Il rappelle, par ailleurs, que faute debénéficier d'une greffe rénale, environ 25.000 insuffisants rénaux, "qui seront vraisemblablement 30.000 dans une dizaine d'années", sont contraints de subir des séances d'hémodialyse pour épurer leur sang, une opération fortement éprouvante, physiquement et psychologiquement. 2.000 greffes rénales effectuées depuis 1986 Quelque 2.000 greffes rénales ont été effectuées depuis le début de cette technique en Algérie en 1986, a également indiqué le professeur Rayane Tahar, évoquant une "stagnation" vu la demande de plus en plus importante. "Jusqu'à ce jour, nous avons effectué presque 2.000 greffes rénales, mais la demande est très importante", a indiqué le Pr Rayane sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. "Je ne pense pas qu'on recule, ni on régresse. Je dirais qu'on stagne parce que la demande devient de plus en plus importante", a-t-il expliqué. Il a indiqué, à cet effet, qu'une moyenne d'environ 600 insuffisants rénaux chroniques sur un million d'habitants est prise en charge actuellement, "Nous prenons en charge actuellement presque 600 insuffisants rénaux chroniques par un million d'habitants", a affirmé le professeur, relevant qu'à travers ce chiffre, "on se rapproche des chiffres internationaux". Il a estimé que ce résultat est réalisé "grâce à une politique sanitaire et une industrie pharmaceutique algérienne qui a permis de prendre en charge la majorité de nos insuffisants rénaux chroniques". Le professeur a expliqué le "déficit entre l'offre et la demande", par le fait qu'on "n'effectue de greffe rénale qu'a partir de donneurs vivants apparenté". Il a ainsi souligné que "les prélèvements sur des personnes décédées, on n'arrive pas à les faire", précisant que cela "ne dépend pas seulement des équipes médicales. Mais cela dépend beaucoup plus de notre société et de la générosité des citoyens". Pour le spécialiste, "notre société n'est pas encore arrivée à dépasser cette barrière psychologique du don d'organe". Il a, à cet effet, affirmé que "le don d'organes ne constitue pas un problème médical, mais un problème de société", notant que "les familles n'arrivent pas à dépasser un certain seuil psychologique bien que les textes et la loi sanitaire le permettent". M. Rayane a ajouté que "les équipes algériennes ont acquis de l'expérience et de la technicité en matière de la greffe rénale y compris pour les enfants". Evaluant la prise en charge des patients de cette maladie, il a relevé que "l'Algérie a fait des efforts très importants", ajoutant que l'activité de la greffe rénale est à un niveau "correct", avec un taux de réussite qui avoisine les 90 %. S'agissant de l'Agence nationale de la greffe d'organes, il a qualifié son rôle de "très important", dans la mesure, dit-il, où "c'est elle qui prend en charge les problèmes liés au prélèvement et à la transplantation d'organes (...) comme elle chargée de réfléchir sur le développement des prélèvements sur des personnes décédées". Interrogé sur la vente d'organes, le responsable a noté que "cette pratique est interdite par la législation algérienne", rappelant que l'Algérie "a signé l'accord d'Istanbul qui énonce l'interdiction du tourisme médical et du tourisme de la transplantation rénale". Le Pr Rayane a par ailleurs nié l'existence d'un "lobby de l'hémodialyse qui bloquerait l'activité de la greffe rénale", estimant qu'il ne s'agit là que d'une "invention et d'un slogan balancé par des personnes mal-intentionnées". Il a également fait remarquer que la greffe rénale se fait gratuitement en Algérie se déclarant opposé à ce que les cliniques privées exercent à l'état actuel cette activité au risque, a-t-il argué, de voir les pauvres dans l'impossibilité "d'accéder à ce soin de haut niveau". Reçu, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur Tahar Rayan signale que faute d'une forte sensibilisation tendant à faire changer les mentalités autour de cette question, il faudrait environ 60 années pour éponger le nombre de malades en attente d'un donneur. Il indique que, seules, 250 greffes/an sont effectuées dans les établissements de santé du pays, précisant que près de 1.000 nouveaux demandeurs en attented'une greffe rénale se manifestent chaque année. Le médecin explique la difficulté de prélever des reins sur des personnes décédées par les "barrières psychologiques" existant vis-à-vis du don d'organe au sein de la société Algérienne. Des familles persistent, dit-il, à refuser catégoriquement d'autoriser le prélèvement d'un organe sur un de leurs proches décédé, "bien que notre religion le permet". Commentant le projet de création de l'Agence nationael de greffe d'organes prévue dans la loi sanitaire, en attente d'être adoptée par le Parlement, le professeur Rayan signale, qu'une fois créée, celle-ci aura pour mission de s'occuper de tous les aspects liés au prélèvement et à la transplantation, notamment ceux relatifs aux prélèvements sur les personnes décédées. Il rappelle, par ailleurs, que faute debénéficier d'une greffe rénale, environ 25.000 insuffisants rénaux, "qui seront vraisemblablement 30.000 dans une dizaine d'années", sont contraints de subir des séances d'hémodialyse pour épurer leur sang, une opération fortement éprouvante, physiquement et psychologiquement. 2.000 greffes rénales effectuées depuis 1986 Quelque 2.000 greffes rénales ont été effectuées depuis le début de cette technique en Algérie en 1986, a également indiqué le professeur Rayane Tahar, évoquant une "stagnation" vu la demande de plus en plus importante. "Jusqu'à ce jour, nous avons effectué presque 2.000 greffes rénales, mais la demande est très importante", a indiqué le Pr Rayane sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. "Je ne pense pas qu'on recule, ni on régresse. Je dirais qu'on stagne parce que la demande devient de plus en plus importante", a-t-il expliqué. Il a indiqué, à cet effet, qu'une moyenne d'environ 600 insuffisants rénaux chroniques sur un million d'habitants est prise en charge actuellement, "Nous prenons en charge actuellement presque 600 insuffisants rénaux chroniques par un million d'habitants", a affirmé le professeur, relevant qu'à travers ce chiffre, "on se rapproche des chiffres internationaux". Il a estimé que ce résultat est réalisé "grâce à une politique sanitaire et une industrie pharmaceutique algérienne qui a permis de prendre en charge la majorité de nos insuffisants rénaux chroniques". Le professeur a expliqué le "déficit entre l'offre et la demande", par le fait qu'on "n'effectue de greffe rénale qu'a partir de donneurs vivants apparenté". Il a ainsi souligné que "les prélèvements sur des personnes décédées, on n'arrive pas à les faire", précisant que cela "ne dépend pas seulement des équipes médicales. Mais cela dépend beaucoup plus de notre société et de la générosité des citoyens". Pour le spécialiste, "notre société n'est pas encore arrivée à dépasser cette barrière psychologique du don d'organe". Il a, à cet effet, affirmé que "le don d'organes ne constitue pas un problème médical, mais un problème de société", notant que "les familles n'arrivent pas à dépasser un certain seuil psychologique bien que les textes et la loi sanitaire le permettent". M. Rayane a ajouté que "les équipes algériennes ont acquis de l'expérience et de la technicité en matière de la greffe rénale y compris pour les enfants". Evaluant la prise en charge des patients de cette maladie, il a relevé que "l'Algérie a fait des efforts très importants", ajoutant que l'activité de la greffe rénale est à un niveau "correct", avec un taux de réussite qui avoisine les 90 %. S'agissant de l'Agence nationale de la greffe d'organes, il a qualifié son rôle de "très important", dans la mesure, dit-il, où "c'est elle qui prend en charge les problèmes liés au prélèvement et à la transplantation d'organes (...) comme elle chargée de réfléchir sur le développement des prélèvements sur des personnes décédées". Interrogé sur la vente d'organes, le responsable a noté que "cette pratique est interdite par la législation algérienne", rappelant que l'Algérie "a signé l'accord d'Istanbul qui énonce l'interdiction du tourisme médical et du tourisme de la transplantation rénale". Le Pr Rayane a par ailleurs nié l'existence d'un "lobby de l'hémodialyse qui bloquerait l'activité de la greffe rénale", estimant qu'il ne s'agit là que d'une "invention et d'un slogan balancé par des personnes mal-intentionnées". Il a également fait remarquer que la greffe rénale se fait gratuitement en Algérie se déclarant opposé à ce que les cliniques privées exercent à l'état actuel cette activité au risque, a-t-il argué, de voir les pauvres dans l'impossibilité "d'accéder à ce soin de haut niveau".