La cour d'appel de San Francisco a décidé jeudi soir, à l'unanimité, de maintenir le gel du décret migratoire du président américain. Celui-ci a déclaré qu'il continuerait à se battre en justice. C'est un camouflet de plus pour Donald Trump. La cour d'appel de San Francisco a décidé jeudi soir, à l'unanimité, de maintenir le gel du décret migratoire du président américain. Celui-ci a déclaré qu'il continuerait à se battre en justice. C'est un camouflet de plus pour Donald Trump. La cour d'appel de San Francisco a maintenu jeudi 9 février la suspension de son décret anti-immigration. L'appel du gouvernement est "rejeté", ont écrit les trois juges de la cour dans leur décision prise à l'unanimité, insistant sur la nécessité de protéger "l'intérêt général". Le gouvernement n'a pas démontré que la poursuite de la suspension du décret se traduirait par de graves atteintes à la sécurité des Etats-Unis, selon les magistrats. Le décret interdisait l'accès au pays pour trois mois aux ressortissants de sept Etats majoritairement musulmans et pour quatre mois aux réfugiés, indéfiniment pour les Syriens. Donald Trump n'a pas tardé à réagir sur sa plateforme préférée : "Rendezvous au tribunal, la sécurité de notre Nation est en jeu !", a tweeté le président américain peu après l'annonce de la décision, lui qui avait auparavant présenté son décret comme une mesure de "bon sens" pour la sécurité des Américains. Plus tard devant des journalistes, il a qualifié la décision de "politique" : "C'est seulement une décision qui vient de tomber, mais nous allons gagner le dossier", leur a-t-il affirmé, selon la chaîne NBC. La cour d'appel de San Francisco a maintenu jeudi 9 février la suspension de son décret anti-immigration. L'appel du gouvernement est "rejeté", ont écrit les trois juges de la cour dans leur décision prise à l'unanimité, insistant sur la nécessité de protéger "l'intérêt général". Le gouvernement n'a pas démontré que la poursuite de la suspension du décret se traduirait par de graves atteintes à la sécurité des Etats-Unis, selon les magistrats. Le décret interdisait l'accès au pays pour trois mois aux ressortissants de sept Etats majoritairement musulmans et pour quatre mois aux réfugiés, indéfiniment pour les Syriens. Donald Trump n'a pas tardé à réagir sur sa plateforme préférée : "Rendezvous au tribunal, la sécurité de notre Nation est en jeu !", a tweeté le président américain peu après l'annonce de la décision, lui qui avait auparavant présenté son décret comme une mesure de "bon sens" pour la sécurité des Américains. Plus tard devant des journalistes, il a qualifié la décision de "politique" : "C'est seulement une décision qui vient de tomber, mais nous allons gagner le dossier", leur a-t-il affirmé, selon la chaîne NBC.