La militante algérienne d'origine française, militante de l'indépendance de l'Algérie, historienne, universitaire et poétesse Djamila Amrane- Minne, née Danièle Minne est décédée avant hier à Alger à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de sources proches de la famille. La militante algérienne d'origine française, militante de l'indépendance de l'Algérie, historienne, universitaire et poétesse Djamila Amrane- Minne, née Danièle Minne est décédée avant hier à Alger à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de sources proches de la famille. Fille de Jacqueline Gueroudj, Djamila a fait partie du réseau des activistes du FLN durant la bataille d'Alger. Elle a ensuite rejoint le maquis de la wilaya III en 1957. Incarcérée en décembre 1957 à la prison de Barberousse, elle a été transférée ensuite en France avant d'être libérée en avril 1962 à Rennes et amnistiée en application des Accords d'Evian. A l'indépendance du pays, Danièle Minne opte pour la nationalité algérienne et devient Djamila Amrane lors de son mariage en 1964. Elle a travaillé à l'université d'Alger puis est devenue en 1999 professeur d'histoire et d'études féminines à l'université de Toulouse. Outre des poèmes, elle a écrit plusieurs ouvrages, dont l'un fondé sur 88 entretiens réalisés entre 1978 et 1986, sur la participation des femmes algériennes à la guerre de Libération. Elle a été enterrée hier à Béjaïa. Fille de Jacqueline Gueroudj, Djamila a fait partie du réseau des activistes du FLN durant la bataille d'Alger. Elle a ensuite rejoint le maquis de la wilaya III en 1957. Incarcérée en décembre 1957 à la prison de Barberousse, elle a été transférée ensuite en France avant d'être libérée en avril 1962 à Rennes et amnistiée en application des Accords d'Evian. A l'indépendance du pays, Danièle Minne opte pour la nationalité algérienne et devient Djamila Amrane lors de son mariage en 1964. Elle a travaillé à l'université d'Alger puis est devenue en 1999 professeur d'histoire et d'études féminines à l'université de Toulouse. Outre des poèmes, elle a écrit plusieurs ouvrages, dont l'un fondé sur 88 entretiens réalisés entre 1978 et 1986, sur la participation des femmes algériennes à la guerre de Libération. Elle a été enterrée hier à Béjaïa.