Rebondissement dans l'affaire Guergarate. Les manoeuvres du Maroc se poursuivent et n'ont décidément aucune limite. Rebondissement dans l'affaire Guergarate. Les manoeuvres du Maroc se poursuivent et n'ont décidément aucune limite. Le roi du Maroc vient, en effet, de faire montre de son inquiétude. Dans un entretien avec le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu), Antonio Guterres, le roi du Maroc, Mohamed VI, a attiré l'attention sur la grave situation qui prévaut dans la région de Guergarate dans le Sahara occidental et la menace qui plane sur le cessez-le-feu. Le roi du Maroc pointe du doigt "les incursions répétées des éléments armés du Polisario et leurs actes de provocation" note le communiqué du palais royal qui fait cas de l'entretien entre M6 et le patron de l'Onu. "Ces actes se sont préméditâmment produits un mois avant le retour du Maroc à l'Union africaine, afin de créer la zizanie et tenter, en vain, de torpiller ce processus", souligne le communiqué. "Sa Majesté le Roi a demandé au Secrétaire Général de l'Onu de prendre les mesures urgentes et nécessaires afin de mettre un terme à cette situation inadmissible, qui menace sérieusement le cessez-le-feu et met en péril la stabilité régionale" indique, enfin, le même communiqué. Cette attitude du roi du Maroc a de quoi intriguer car l'affaire de Guergarate remonte déjà à un peu pus de six mois et c'est le Maroc qui en est à l'origine. En effet, au mois d'août dernier le Maroc a déployé des forces militaires dans cette région du Sahara occidental, qui est considérée comme une zone tampon, mettant ainsi en péril le très fragile cessez-le-feu en vigeur depuis le tout début des années quatre vingt dix. A l'époque Rabat a inscrit la pénétration de ces "services de sûreté et des éléments de la douane" dans la zone de Guerguerate dans le cadre de la lutte contre la "contrebande et le commerce illicite". Mais le Polisario ne l'entendait pas de cette oreille. En guise de riposte à cette provocation marocaine le Polisario a, lui aussi, envoyé quelques troupes dans cette région située à côté de la frontière de la Mauritanie. C'est dire que la tension était à son comble et nombre d'observateurs, à juste titre d'ailleurs, craignaient le pire tant la possibilité à un retour des hostilités militaires entre les deux parties et par voie de conséquence à une rupture du cessez-lefeu. Face à cette situation inédite, l'Onu est montée au créneau en mettant en cause le Maroc. Dans un rapport confidentiel adressé au Conseil de sécurité le département des opérations de maintien de la paix, estime que l'envoi de forces marocaines dans la zone tampon de Guerguerate est une "violation" du cessez-le-feu du 6 septembre 1991. Le rapport déplore également que l'opération ait été menée sans en aviser, au préalable, la Minurso. « "Seul, l'exercice de pressions appropriées de l'Onu contre le Royaume du Maroc afin de l'amener à respecter pleinement l'accord militaire N1 et mettre fin immédiate à ses activités, pourra réduire la tension, et permettre aux deux parties de contribuer au maintien du cessez-le feu et renforcer par conséquent la confiance dans le processus de paix mené par l'Onu" écrivait alors le Polisario dans une correspondance à l'Onu. Le secrétaire général de l'Onu de l'époque, Ban Ki-moon, a alors appelé les deux parties à "suspendre toute action qui modifie le statu quo et à retirer tous les éléments armés afin d'empêcher toute nouvelle escalade". Le roi du Maroc vient, en effet, de faire montre de son inquiétude. Dans un entretien avec le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu), Antonio Guterres, le roi du Maroc, Mohamed VI, a attiré l'attention sur la grave situation qui prévaut dans la région de Guergarate dans le Sahara occidental et la menace qui plane sur le cessez-le-feu. Le roi du Maroc pointe du doigt "les incursions répétées des éléments armés du Polisario et leurs actes de provocation" note le communiqué du palais royal qui fait cas de l'entretien entre M6 et le patron de l'Onu. "Ces actes se sont préméditâmment produits un mois avant le retour du Maroc à l'Union africaine, afin de créer la zizanie et tenter, en vain, de torpiller ce processus", souligne le communiqué. "Sa Majesté le Roi a demandé au Secrétaire Général de l'Onu de prendre les mesures urgentes et nécessaires afin de mettre un terme à cette situation inadmissible, qui menace sérieusement le cessez-le-feu et met en péril la stabilité régionale" indique, enfin, le même communiqué. Cette attitude du roi du Maroc a de quoi intriguer car l'affaire de Guergarate remonte déjà à un peu pus de six mois et c'est le Maroc qui en est à l'origine. En effet, au mois d'août dernier le Maroc a déployé des forces militaires dans cette région du Sahara occidental, qui est considérée comme une zone tampon, mettant ainsi en péril le très fragile cessez-le-feu en vigeur depuis le tout début des années quatre vingt dix. A l'époque Rabat a inscrit la pénétration de ces "services de sûreté et des éléments de la douane" dans la zone de Guerguerate dans le cadre de la lutte contre la "contrebande et le commerce illicite". Mais le Polisario ne l'entendait pas de cette oreille. En guise de riposte à cette provocation marocaine le Polisario a, lui aussi, envoyé quelques troupes dans cette région située à côté de la frontière de la Mauritanie. C'est dire que la tension était à son comble et nombre d'observateurs, à juste titre d'ailleurs, craignaient le pire tant la possibilité à un retour des hostilités militaires entre les deux parties et par voie de conséquence à une rupture du cessez-lefeu. Face à cette situation inédite, l'Onu est montée au créneau en mettant en cause le Maroc. Dans un rapport confidentiel adressé au Conseil de sécurité le département des opérations de maintien de la paix, estime que l'envoi de forces marocaines dans la zone tampon de Guerguerate est une "violation" du cessez-le-feu du 6 septembre 1991. Le rapport déplore également que l'opération ait été menée sans en aviser, au préalable, la Minurso. « "Seul, l'exercice de pressions appropriées de l'Onu contre le Royaume du Maroc afin de l'amener à respecter pleinement l'accord militaire N1 et mettre fin immédiate à ses activités, pourra réduire la tension, et permettre aux deux parties de contribuer au maintien du cessez-le feu et renforcer par conséquent la confiance dans le processus de paix mené par l'Onu" écrivait alors le Polisario dans une correspondance à l'Onu. Le secrétaire général de l'Onu de l'époque, Ban Ki-moon, a alors appelé les deux parties à "suspendre toute action qui modifie le statu quo et à retirer tous les éléments armés afin d'empêcher toute nouvelle escalade".