Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est en colère. Ce parti n'a réussi à placer qu'une quinzaine de listes électorales sur les 52 possibles. Par voie de conséquence le RCD pointe un doit accusateur en direction de l'administration à qui il est reproché d'avoir, par ses pratiques, pénalisé grandement le parti. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est en colère. Ce parti n'a réussi à placer qu'une quinzaine de listes électorales sur les 52 possibles. Par voie de conséquence le RCD pointe un doit accusateur en direction de l'administration à qui il est reproché d'avoir, par ses pratiques, pénalisé grandement le parti. L'opération de collecte de signatures des citoyens n'a donc pas été une simple sinécure pour ce parti. Ce d'autant que le RCD ambitionnait d'être présent dans au moins 25 circonscriptions électorales. "Au sujet du recueil des parrainages aux élections législatives, le parti a engagé l'opération sur 25 wilayas où les structures ont pris l'engagement de se déployer pour recueillir les signatures requises" annonce, en effet, le secrétariat national du parti à l'issue de sa réunion mensuelle. Mais, précise le communiqué rendu public hier, "devant l'argent sale et les entraves administratives comme l'exigence de l'utilisation d'un logiciel sans moyens ni formation, nombre de nos listes ont été rejetées sans possibilité de recours ou n'ont pu être déposées. Avec un tel dispositif sur le terrain, le RCD a ainsi doublement payé les dispositions de la nouvelle loi électorale du fait qu'elle prend en référence le scrutin que le parti a précisément boycotté (2012)" relève le parti dans son communiqué. IL est fait allusion à la disposition de la loi électorale qui oblige les partis, qui n'ont pas obtenu 4 % des suffrages lors des précédentes élections, à collecter un nombre précis de signatures des citoyens pour pouvoir participer au scrutin législatif du 4 mai prochain. Le courroux du RCD est d'autant pus grand que d'autres partis, créés au lendemain des élections législatives de 2012, ont réussi a collecter des signatures de citoyens et a être présents , par conséquent , dans la quasi-totalité des circonscriptions électorales. C'est le cas notamment du parti TAJ que préside Amar Ghoul, qui sera présent dans la totalité des 52 circonscriptions, et du MPA d'Amara Benyounès présent, quant à lui, dans au moins 49 circonscriptions. Ces deux partis sont, il est vrai, très proches du pouvoir. Et c'est cette donne qui pousse le RCD a mettre en garde le pouvoir contre "les tentations d'un modelage autoritaire du champ politique. Une telle opération, si elle venait à se produire, ne peut qu'approfondir la crise de confiance et de légitimité qui plombe l'action de l'Etat". Par ailleurs le secrétariat national du RCD "constate que l'apathie du gouvernement est symptomatique de la volonté de maintenir un statuquo aussi vain que dangereux. La récente tripartite dont, encore une fois, les syndicats autonomes sont exclus, s'apparente à une provocation. Ni le chômage galopant ni la hausse vertigineuse des prix des produits de base n'ont fait l'objet d'une quelconque communication, encore moins de mesures. Dans tous les domaines d'activité, rien ne semble faire décider le gouvernement à agir". Il cite l'exemple de nombreux secteurs de l'université "et qui peut conduire, y compris, à l'irréparable", indique le parti. La grève des étudiants de médecine dentaire perdure depuis des mois maintenant et, note le RCD, "le ministère de l'Enseignement supérieur est le seul responsable de l'entame d'une grève de la faim des étudiants". Le RCD a aussi accusé le gouvernement de continuer à marginaliser les syndicats autonomes qui ont, une fois encore, été exclus des travaux de la tripartite qui s'est tenue a Annaba ces derniers jours. Pour le RCD cela découle, incontestablement, de "la volonté du pouvoir d'entretenir le pessimisme ambiant et de sponsoriser la démobilisation". L'opération de collecte de signatures des citoyens n'a donc pas été une simple sinécure pour ce parti. Ce d'autant que le RCD ambitionnait d'être présent dans au moins 25 circonscriptions électorales. "Au sujet du recueil des parrainages aux élections législatives, le parti a engagé l'opération sur 25 wilayas où les structures ont pris l'engagement de se déployer pour recueillir les signatures requises" annonce, en effet, le secrétariat national du parti à l'issue de sa réunion mensuelle. Mais, précise le communiqué rendu public hier, "devant l'argent sale et les entraves administratives comme l'exigence de l'utilisation d'un logiciel sans moyens ni formation, nombre de nos listes ont été rejetées sans possibilité de recours ou n'ont pu être déposées. Avec un tel dispositif sur le terrain, le RCD a ainsi doublement payé les dispositions de la nouvelle loi électorale du fait qu'elle prend en référence le scrutin que le parti a précisément boycotté (2012)" relève le parti dans son communiqué. IL est fait allusion à la disposition de la loi électorale qui oblige les partis, qui n'ont pas obtenu 4 % des suffrages lors des précédentes élections, à collecter un nombre précis de signatures des citoyens pour pouvoir participer au scrutin législatif du 4 mai prochain. Le courroux du RCD est d'autant pus grand que d'autres partis, créés au lendemain des élections législatives de 2012, ont réussi a collecter des signatures de citoyens et a être présents , par conséquent , dans la quasi-totalité des circonscriptions électorales. C'est le cas notamment du parti TAJ que préside Amar Ghoul, qui sera présent dans la totalité des 52 circonscriptions, et du MPA d'Amara Benyounès présent, quant à lui, dans au moins 49 circonscriptions. Ces deux partis sont, il est vrai, très proches du pouvoir. Et c'est cette donne qui pousse le RCD a mettre en garde le pouvoir contre "les tentations d'un modelage autoritaire du champ politique. Une telle opération, si elle venait à se produire, ne peut qu'approfondir la crise de confiance et de légitimité qui plombe l'action de l'Etat". Par ailleurs le secrétariat national du RCD "constate que l'apathie du gouvernement est symptomatique de la volonté de maintenir un statuquo aussi vain que dangereux. La récente tripartite dont, encore une fois, les syndicats autonomes sont exclus, s'apparente à une provocation. Ni le chômage galopant ni la hausse vertigineuse des prix des produits de base n'ont fait l'objet d'une quelconque communication, encore moins de mesures. Dans tous les domaines d'activité, rien ne semble faire décider le gouvernement à agir". Il cite l'exemple de nombreux secteurs de l'université "et qui peut conduire, y compris, à l'irréparable", indique le parti. La grève des étudiants de médecine dentaire perdure depuis des mois maintenant et, note le RCD, "le ministère de l'Enseignement supérieur est le seul responsable de l'entame d'une grève de la faim des étudiants". Le RCD a aussi accusé le gouvernement de continuer à marginaliser les syndicats autonomes qui ont, une fois encore, été exclus des travaux de la tripartite qui s'est tenue a Annaba ces derniers jours. Pour le RCD cela découle, incontestablement, de "la volonté du pouvoir d'entretenir le pessimisme ambiant et de sponsoriser la démobilisation".