Le RCD maintient le cap s'agissant de son discours politique opposé fondamentalement au pouvoir. Le RCD maintient le cap s'agissant de son discours politique opposé fondamentalement au pouvoir. En atteste la résolution de son conseil national d'hier samedi. Réuni en session ordinaire à la veille des élections législatives du 4 mai prochain, la plus haute instance du RCD entre deux congrès n'a pas hésité, dans sa résolution politique, de tirer à boulets rouges sur le pouvoir. Le RCD commence d'abord par dresser un tableau noir de la situation politique et sociale en constatant, notamment, que "la plupart des secteurs vitaux de la vie nationale sont en proie aux désordres et aux contestations". Le parti cite les nombreuses grèves dans l'enseignement supérieur (architecture, pharmacie, chirurgie dentaire, l'IAP, les Beaux-Arts...), les protestations de nombreux corps de la Fonction publique ou "la flambée des prix des produits de large consommation contrastent avec l'incapacité du gouvernement à formuler le moindre remède". A ce propos le RCD accuse le gouvernement de faire fi du dialogue et de recourir à la répression disproportionnée. "La suspicion et, souvent, l'interdiction de toute activité publique non parrainée par les officiels sont devenues la règle" note le parti. Mais c'est au sujet des élections législatives du 4 mai prochain que l'attaque du RCD a été la plus véhémente. Le conseil national du RCD estime, en effet, "que le pouvoir fait tout pour éloigner les Algériens et les Algériennes des urnes". Car, de son point de vue, en plus des "entraves administratives érigées pour la constitution des listes, le ministère de l'Intérieur ne prend même plus la peine de répondre aux courriers de simple demande d'information au sujet de ce scrutin de la part d'organisations ou partis légaux". Il faut rappeler que le parti a annoncé tout récemment avoir saisi par correspondance les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour d'amples précisions sur l'opération électorale et la confection des listes. Mais en en vain puisque le RCD n'a reçu aucune réponse. "Il est vrai que dans ce registre de la démobilisation des citoyens, le président de l'Instance de surveillance (HIIS), installé par ailleurs en violation de la loi a fait mieux" ajoute encore le parti. Le RCD fait allusion aux déclarations d'Abdelwahab Derbal selon lesquelles, comme rapportées dans la résolution politique du conseil national du parti, "il est impossible d'épurer le fichier électoral". Le RCD cite aussi l'exemple du ministre des Ressources en eau lequel, "pour alimenter encore plus ce pessimisme ambiant" à la veille des élections, a annoncé "que son département prépare la révision à la hausse des tarifs appliqués aux ménages". Mais pour le RCD "continuer à subir une politique qui marginalise le plus grand nombre pour le maintien des privilèges d'une minorité n'est pas une fatalité". Car l'espoir demeure comme l'atteste le constat des militants du parti qui font campagne pour la collecte des signatures qui estiment que les citoyens "ne sont pas résignés". En atteste la résolution de son conseil national d'hier samedi. Réuni en session ordinaire à la veille des élections législatives du 4 mai prochain, la plus haute instance du RCD entre deux congrès n'a pas hésité, dans sa résolution politique, de tirer à boulets rouges sur le pouvoir. Le RCD commence d'abord par dresser un tableau noir de la situation politique et sociale en constatant, notamment, que "la plupart des secteurs vitaux de la vie nationale sont en proie aux désordres et aux contestations". Le parti cite les nombreuses grèves dans l'enseignement supérieur (architecture, pharmacie, chirurgie dentaire, l'IAP, les Beaux-Arts...), les protestations de nombreux corps de la Fonction publique ou "la flambée des prix des produits de large consommation contrastent avec l'incapacité du gouvernement à formuler le moindre remède". A ce propos le RCD accuse le gouvernement de faire fi du dialogue et de recourir à la répression disproportionnée. "La suspicion et, souvent, l'interdiction de toute activité publique non parrainée par les officiels sont devenues la règle" note le parti. Mais c'est au sujet des élections législatives du 4 mai prochain que l'attaque du RCD a été la plus véhémente. Le conseil national du RCD estime, en effet, "que le pouvoir fait tout pour éloigner les Algériens et les Algériennes des urnes". Car, de son point de vue, en plus des "entraves administratives érigées pour la constitution des listes, le ministère de l'Intérieur ne prend même plus la peine de répondre aux courriers de simple demande d'information au sujet de ce scrutin de la part d'organisations ou partis légaux". Il faut rappeler que le parti a annoncé tout récemment avoir saisi par correspondance les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour d'amples précisions sur l'opération électorale et la confection des listes. Mais en en vain puisque le RCD n'a reçu aucune réponse. "Il est vrai que dans ce registre de la démobilisation des citoyens, le président de l'Instance de surveillance (HIIS), installé par ailleurs en violation de la loi a fait mieux" ajoute encore le parti. Le RCD fait allusion aux déclarations d'Abdelwahab Derbal selon lesquelles, comme rapportées dans la résolution politique du conseil national du parti, "il est impossible d'épurer le fichier électoral". Le RCD cite aussi l'exemple du ministre des Ressources en eau lequel, "pour alimenter encore plus ce pessimisme ambiant" à la veille des élections, a annoncé "que son département prépare la révision à la hausse des tarifs appliqués aux ménages". Mais pour le RCD "continuer à subir une politique qui marginalise le plus grand nombre pour le maintien des privilèges d'une minorité n'est pas une fatalité". Car l'espoir demeure comme l'atteste le constat des militants du parti qui font campagne pour la collecte des signatures qui estiment que les citoyens "ne sont pas résignés".