La contrebande en carburants a accusé une baisse significative. Le plafonnement de l'approvisionnement dans les zones frontalières a permis de réduire ce fléau. La contrebande en carburants a accusé une baisse significative. Le plafonnement de l'approvisionnement dans les zones frontalières a permis de réduire ce fléau. Hocine Rizou, P-DG de Naftal a estimé dernièrement lors d'une conférence à Alger que « pour lutter contre le phénomène de la contrebande, le plafonnement de la distribution du carburant a été utile dans la mesure où il a permis la réduction de ce fléau ». En rappelant que la contrebande dans ces zones frontalières aussi bien à l'Ouest qu'à l'Est, le P-DG estime que ces « pertes sont de 2 millions de tonnes annuellement » faisant déséquilibrer le budget de l'entreprise. Le phénomène des « hallabas » comme on les appelle à l'ouest algérien est devenu la « plaie » pour l'acheminement du carburant au niveau des frontières. En transportant le gas-oil ou l'essence dans des voitures transformées à l'occasion, ces contrebandiers avaient mis à rude épreuve Naftal. Mais avec le rationnement obligatoire au niveau des stations de service allant de Tlemcen jusqu'aux frontières, le phénomène s'est dissipé en faveur d'un contrôle strict des besoins des automobilistes. Il faut rappeler que depuis le début de cette opération en 2011, chaque véhicule léger doit recevoir pas plus de 1000 DA de ration alors que pour les véhicules lourds, leur quota est de 2000 DA. Cette initiative, bien que critiquée au départ, a suscité la compréhension des usagers et automobilistes pour enrayer le phénomène de la contrebande. Quant au premier responsable de la compagnie publique de commercialisation du carburant, les résultats sont « satisfaisants ». De plus, les services de la douane se sont mis à contribution pour disposer des points de contrôles et les axes routiers qu'empruntent généralement les contrebandiers. D'importantes quantités de ces produits transportées illicitement vers les frontières ont été saisies et l'on parle actuellement de plus de 1,2 million de tonnes récupérées durant ces 3 ou 4 dernières années. Pour contrer également ce fléau fort nuisible à l'économie nationale, le P-DG de Naftal évoque la question de l'investissement dans les pays du Maghreb. « Des gens transportent illégalement notre carburant vers les pays voisins. Il nous serait donc plus profitable d'être présents dans ces pays » a-t-il soutenu. Le projet d'implantation des stations d'essence dans les pays maghrébins (Maroc et Tunisie) suscite déjà un vif intérêt auprès de la compagnie et même ces partenaires semblent d'accord. Mais le projet est encore au stade de maturation et le problème de la fermeture des frontières avec le Maroc retarde le projet. Toutefois, pour contourner cette « embûche », Naftal pourrait proposer l'implantation de ces stations en négociant le contrat commercial avec ces partenaires et entrer en concurrence avec d'autres compagnies. Hocine Rizou, P-DG de Naftal a estimé dernièrement lors d'une conférence à Alger que « pour lutter contre le phénomène de la contrebande, le plafonnement de la distribution du carburant a été utile dans la mesure où il a permis la réduction de ce fléau ». En rappelant que la contrebande dans ces zones frontalières aussi bien à l'Ouest qu'à l'Est, le P-DG estime que ces « pertes sont de 2 millions de tonnes annuellement » faisant déséquilibrer le budget de l'entreprise. Le phénomène des « hallabas » comme on les appelle à l'ouest algérien est devenu la « plaie » pour l'acheminement du carburant au niveau des frontières. En transportant le gas-oil ou l'essence dans des voitures transformées à l'occasion, ces contrebandiers avaient mis à rude épreuve Naftal. Mais avec le rationnement obligatoire au niveau des stations de service allant de Tlemcen jusqu'aux frontières, le phénomène s'est dissipé en faveur d'un contrôle strict des besoins des automobilistes. Il faut rappeler que depuis le début de cette opération en 2011, chaque véhicule léger doit recevoir pas plus de 1000 DA de ration alors que pour les véhicules lourds, leur quota est de 2000 DA. Cette initiative, bien que critiquée au départ, a suscité la compréhension des usagers et automobilistes pour enrayer le phénomène de la contrebande. Quant au premier responsable de la compagnie publique de commercialisation du carburant, les résultats sont « satisfaisants ». De plus, les services de la douane se sont mis à contribution pour disposer des points de contrôles et les axes routiers qu'empruntent généralement les contrebandiers. D'importantes quantités de ces produits transportées illicitement vers les frontières ont été saisies et l'on parle actuellement de plus de 1,2 million de tonnes récupérées durant ces 3 ou 4 dernières années. Pour contrer également ce fléau fort nuisible à l'économie nationale, le P-DG de Naftal évoque la question de l'investissement dans les pays du Maghreb. « Des gens transportent illégalement notre carburant vers les pays voisins. Il nous serait donc plus profitable d'être présents dans ces pays » a-t-il soutenu. Le projet d'implantation des stations d'essence dans les pays maghrébins (Maroc et Tunisie) suscite déjà un vif intérêt auprès de la compagnie et même ces partenaires semblent d'accord. Mais le projet est encore au stade de maturation et le problème de la fermeture des frontières avec le Maroc retarde le projet. Toutefois, pour contourner cette « embûche », Naftal pourrait proposer l'implantation de ces stations en négociant le contrat commercial avec ces partenaires et entrer en concurrence avec d'autres compagnies.