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«Il est plus facile d'entrer en guerre que d'en sortir»
Bernie Sanders sur la frappe US
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 04 - 2017

Trump n'avait pas le droit d'ordonner une frappe ciblée contre la base aérienne syrienne de Shayrat. En outre, le sénateur affirme que pour restaurer la paix et la sécurité en Syrie, il faut agir ensemble, « en coopération avec les pays du monde entier ».
Trump n'avait pas le droit d'ordonner une frappe ciblée contre la base aérienne syrienne de Shayrat. En outre, le sénateur affirme que pour restaurer la paix et la sécurité en Syrie, il faut agir ensemble, « en coopération avec les pays du monde entier ».
L'ex-candidat démocrate à la présidentielle américaine et sénateur de l'Etat du Vermont, Bernie Sanders, a déclaré dans une émission à la chaîne NBC qu'il estimait que Donald Trump n'avait pas le pouvoir de frapper la Syrie. « Je ne crois pas que le Président ait simplement l'autorité pour lancer des missiles. Je pense qu'il doit aller au Congrès des Etats- Unis. [...]
Je crois qu'il doit nous expliquer quels sont ses objectifs à long terme », a-t-il martelé. Bernie Sanders a appelé le Président américain à collaborer avec les autres Etats sur le problème syrien et à ne pas agir seul. Autrement, cela pourrait détruire la Syrie, selon lui. « Notre but à long terme doit fonctionner avec les pays du monde entier. Nous ne pouvons pas faire cela unilatéralement.
Nous devons coopérer avec les pays à travers le monde pour une solution politique, pour nous débarrasser de ce type (Bachar el-Assad, ndlr) et finalement apporter la paix et la stabilité dans ce pays qui a été tellement décimé », a-t-il souligné. Le sénateur a également rappelé qu'il s'était prononcé contre une intervention américaine armée en Irak et qu'il était conscient de ce que signifie le fait d'être happé par une guerre. « Il est plus facile d'entrer en guerre que d'en sortir, comme nous l'avons appris ces 15 dernières années au Proche-Orient », a ajouté M. Sanders.
Suite à l'attaque chimique à Khan Cheikhoun, attribuée par l'Occident aux forces armées syriennes, le Président américain Donald Trump a ordonné une frappe contre la base de Shayrat. Le 7 avril, une soixantaine de missiles de croisière Tomahawk ont été tirés par les navires américains USS Porter et USS Ross, qui se trouvaient en Méditerranée, faisant selon diverses sources entre quatre et dix morts parmi les militaires syriens, et causant d'importantes destructions.
L'ex-candidat démocrate à la présidentielle américaine et sénateur de l'Etat du Vermont, Bernie Sanders, a déclaré dans une émission à la chaîne NBC qu'il estimait que Donald Trump n'avait pas le pouvoir de frapper la Syrie. « Je ne crois pas que le Président ait simplement l'autorité pour lancer des missiles. Je pense qu'il doit aller au Congrès des Etats- Unis. [...]
Je crois qu'il doit nous expliquer quels sont ses objectifs à long terme », a-t-il martelé. Bernie Sanders a appelé le Président américain à collaborer avec les autres Etats sur le problème syrien et à ne pas agir seul. Autrement, cela pourrait détruire la Syrie, selon lui. « Notre but à long terme doit fonctionner avec les pays du monde entier. Nous ne pouvons pas faire cela unilatéralement.
Nous devons coopérer avec les pays à travers le monde pour une solution politique, pour nous débarrasser de ce type (Bachar el-Assad, ndlr) et finalement apporter la paix et la stabilité dans ce pays qui a été tellement décimé », a-t-il souligné. Le sénateur a également rappelé qu'il s'était prononcé contre une intervention américaine armée en Irak et qu'il était conscient de ce que signifie le fait d'être happé par une guerre. « Il est plus facile d'entrer en guerre que d'en sortir, comme nous l'avons appris ces 15 dernières années au Proche-Orient », a ajouté M. Sanders.
Suite à l'attaque chimique à Khan Cheikhoun, attribuée par l'Occident aux forces armées syriennes, le Président américain Donald Trump a ordonné une frappe contre la base de Shayrat. Le 7 avril, une soixantaine de missiles de croisière Tomahawk ont été tirés par les navires américains USS Porter et USS Ross, qui se trouvaient en Méditerranée, faisant selon diverses sources entre quatre et dix morts parmi les militaires syriens, et causant d'importantes destructions.


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