Des partis comme le FNA, RCD, FFS et PT estiment que les résultats des élections sont exagérés. Ils accusent l'administration de les avoir spoliés de voix. Des partis comme le FNA, RCD, FFS et PT estiment que les résultats des élections sont exagérés. Ils accusent l'administration de les avoir spoliés de voix. Les réactions de ces formations continuent d'interroger les résultats du scrutin du 4 mai. Moussa Touati qui menace d'entamer une grève de la faim avec ces militants déplore que « des voix ont été spoliés du parti et que nous méritons plus ». Il estime que le FNA « a été plus coriace dans sa campagne et que des agents de contrôle lors de l'opération de vote ont été partiaux ». Le même son de cloche pour la leader du PT qui, dans une vidéo de TSA, n'a pas ménagé les autorités en déclarant que « des Walis ont reçu des ordres pour favoriser le courant patriotique au détriment du PT ». Elle fait savoir que « dans des wilayas, on a donné des consignes de vote pour le FLN et le RND ». De telles accusations sont graves si l'on tient au compte que les élections étaient gagnées d'avance pour la majorité du FLN. Elle poursuit ses arguments que « le PT a obtenu plus que ces sièges » en indiquant que des recours ont été déjà envoyés au ministère de l'intérieur. Le même constat incisif a été établi par le parti de Mohcène Bellabas qui regrette « une fraude qui a été généralisée » en considérant que « le vote des corps constitués a dopé les candidatures du pouvoir et ses satellites ». Sans apporter de preuves sur ces dires, le chef de file du RCD s'est contenté de plaider pour « une instance indépendante d'organisation des scrutins à tous les niveaux » enfonçant le clou de la partialité de la HIISE. Le FFS qui récuse ces résultats indique que « le parti a été spolié des voix que le peuple lui a donné » arguant que le « seul gagnant dans cette élection est l'abstention ». Les alliances des partis islamistes ont eux aussi recusé les résultats obtenus, clamant qu'ils mobilisent plus. Victimes de leurs querelles idéologiques, ces partis ont tenté de se rassembler autour d'unions qui finalement n'ont pas débouché au résultat escompté. Le Conseil constitutionnel va trancher Il faudra attendre finalement les résultats définitifs du Conseil constitutionnel pour que la question des voix soit tranchée. Durant les précédentes élections, des partis qui ont obtenu moins de sièges ont été réconfortés par un ou deux sièges. D'autres au contraire, ils se sont vus attribuer moins de sièges et l'on pense aux résultats de l'élection de 2012 qui illustre parfaitement ce cas. Mais pour les recours, les partis doivent établir des preuves tangibles sur les « irrégularités » du scrutin et non de simples supputations. Parler de fraude paraît exagéré au moment où les instances internationales des observateurs du scrutin, n'ont pas relevé des cas de fraude ou de bourrage systématique des urnes. Sauf que durant les dernières élections, les incidents épars ont été bien consignés. Les partis qui se disent insatisfaits peuvent s'accorder sur le fort taux d'abstention et l'émergence d'un nouveau courant politique qui est celui des indépendants. Il faudra donc convaincre plus les citoyens ,qui de manière générale se détournent du vote et délivrent un message clair aux autorités autour d'un cap de changement réel à l'horizon. Les réactions de ces formations continuent d'interroger les résultats du scrutin du 4 mai. Moussa Touati qui menace d'entamer une grève de la faim avec ces militants déplore que « des voix ont été spoliés du parti et que nous méritons plus ». Il estime que le FNA « a été plus coriace dans sa campagne et que des agents de contrôle lors de l'opération de vote ont été partiaux ». Le même son de cloche pour la leader du PT qui, dans une vidéo de TSA, n'a pas ménagé les autorités en déclarant que « des Walis ont reçu des ordres pour favoriser le courant patriotique au détriment du PT ». Elle fait savoir que « dans des wilayas, on a donné des consignes de vote pour le FLN et le RND ». De telles accusations sont graves si l'on tient au compte que les élections étaient gagnées d'avance pour la majorité du FLN. Elle poursuit ses arguments que « le PT a obtenu plus que ces sièges » en indiquant que des recours ont été déjà envoyés au ministère de l'intérieur. Le même constat incisif a été établi par le parti de Mohcène Bellabas qui regrette « une fraude qui a été généralisée » en considérant que « le vote des corps constitués a dopé les candidatures du pouvoir et ses satellites ». Sans apporter de preuves sur ces dires, le chef de file du RCD s'est contenté de plaider pour « une instance indépendante d'organisation des scrutins à tous les niveaux » enfonçant le clou de la partialité de la HIISE. Le FFS qui récuse ces résultats indique que « le parti a été spolié des voix que le peuple lui a donné » arguant que le « seul gagnant dans cette élection est l'abstention ». Les alliances des partis islamistes ont eux aussi recusé les résultats obtenus, clamant qu'ils mobilisent plus. Victimes de leurs querelles idéologiques, ces partis ont tenté de se rassembler autour d'unions qui finalement n'ont pas débouché au résultat escompté. Le Conseil constitutionnel va trancher Il faudra attendre finalement les résultats définitifs du Conseil constitutionnel pour que la question des voix soit tranchée. Durant les précédentes élections, des partis qui ont obtenu moins de sièges ont été réconfortés par un ou deux sièges. D'autres au contraire, ils se sont vus attribuer moins de sièges et l'on pense aux résultats de l'élection de 2012 qui illustre parfaitement ce cas. Mais pour les recours, les partis doivent établir des preuves tangibles sur les « irrégularités » du scrutin et non de simples supputations. Parler de fraude paraît exagéré au moment où les instances internationales des observateurs du scrutin, n'ont pas relevé des cas de fraude ou de bourrage systématique des urnes. Sauf que durant les dernières élections, les incidents épars ont été bien consignés. Les partis qui se disent insatisfaits peuvent s'accorder sur le fort taux d'abstention et l'émergence d'un nouveau courant politique qui est celui des indépendants. Il faudra donc convaincre plus les citoyens ,qui de manière générale se détournent du vote et délivrent un message clair aux autorités autour d'un cap de changement réel à l'horizon.