Le président français François Hollande a décidé, à quelques jours de quitter ses fonctions, de lever le secret-défense sur 89 documents relatifs à l'affaire de l'assassinat en france de l'opposant marocain mehdi Ben Barka, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Le président français François Hollande a décidé, à quelques jours de quitter ses fonctions, de lever le secret-défense sur 89 documents relatifs à l'affaire de l'assassinat en france de l'opposant marocain mehdi Ben Barka, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Enlevé le 29 octobre 1965 à "la brasserie Lipp" à Paris par deux policiers français, Mehdi Ben Barka, l'un des principaux opposants socialistes au roi Hassan II et chef de file du mouvement tiers-mondiste et panafricaniste, pour le mettre entre les mains des services de renseignements marocains. Des révélations et enquêtes journalistiques ont toutes évoqué la responsabilité de l'Etat français dans l'assassinat de cet opposant marocain. Le courrier international a même fait état d'une enquête d'un journal israélien impliquant le Mossad dans cette affaire. Sollicités par les autorités marocaines, avait détaillé le magazine, les services de renseignements israéliens devaient faire disparaître le corps de Mehdi Ben Barka. Son cadavre sera emmené, enterré en pleine nuit dans la forêt de Saint-Germain, puis dissous à l'acide avec des produits chimiques achetés dans plusieurs pharmacies, selon l'enquête. L'avis favorable de la Commission du secret de la défense nationale (CSDN) pour la levée du secret a été publié dans le Journal officiel de la République français le 5 mai dernier. Cette déclassification concerne 89 documents liés à cette affaire. l'avis a été rendu possible grâce à la saisie de la CSDN par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, après une requête déposée en faveur de la déclassification des documents émanant des archives du service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) au ministère de la Défense. Ces documents, qui seront validés par le ministre de la Défense, vont être transférés chez le juge d'instruction, pour permettre par la suite aux avocats de la famille Ben Barka de les consulter. Ils englobent les rapports, notes de synthèse, bulletins de renseignement, procès-verbaux, auditions, questionnaires, fiches, biographies, des photos et lettres détenus dans les archives du SDECE. Mais un document est resté bloqué dans cette déclassification et la CSDN a refusé de lever le secret-défense. selon les médias français, il s'agit d'un document qui se trouvait, en 2010, dans les locaux de la Direction générale de la sécurité extérieure et dont on ignore son contenu. Par le passé, plusieurs archives ont été déclassifiées mais n'ont pas aidé à élucider le mystère de l'assassinat de Mehdi Ben barka. en réaction à cette décision, bachir ben Barka, son fils, a considéré cette déclassifiaction de "premier pas", demandant à l'occasion au gouvernement marocain de faire de même. Mais il s'est dit "étonné" de cette "peur de la vérité" au sujet du blocage d'un document. "Nous sommes scandalisés par le manque de courage des politiques pour mettre fin à ce dossier de part et d'autre de la Méditerranée", a-t-il dit à france 24. Enlevé le 29 octobre 1965 à "la brasserie Lipp" à Paris par deux policiers français, Mehdi Ben Barka, l'un des principaux opposants socialistes au roi Hassan II et chef de file du mouvement tiers-mondiste et panafricaniste, pour le mettre entre les mains des services de renseignements marocains. Des révélations et enquêtes journalistiques ont toutes évoqué la responsabilité de l'Etat français dans l'assassinat de cet opposant marocain. Le courrier international a même fait état d'une enquête d'un journal israélien impliquant le Mossad dans cette affaire. Sollicités par les autorités marocaines, avait détaillé le magazine, les services de renseignements israéliens devaient faire disparaître le corps de Mehdi Ben Barka. Son cadavre sera emmené, enterré en pleine nuit dans la forêt de Saint-Germain, puis dissous à l'acide avec des produits chimiques achetés dans plusieurs pharmacies, selon l'enquête. L'avis favorable de la Commission du secret de la défense nationale (CSDN) pour la levée du secret a été publié dans le Journal officiel de la République français le 5 mai dernier. Cette déclassification concerne 89 documents liés à cette affaire. l'avis a été rendu possible grâce à la saisie de la CSDN par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, après une requête déposée en faveur de la déclassification des documents émanant des archives du service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) au ministère de la Défense. Ces documents, qui seront validés par le ministre de la Défense, vont être transférés chez le juge d'instruction, pour permettre par la suite aux avocats de la famille Ben Barka de les consulter. Ils englobent les rapports, notes de synthèse, bulletins de renseignement, procès-verbaux, auditions, questionnaires, fiches, biographies, des photos et lettres détenus dans les archives du SDECE. Mais un document est resté bloqué dans cette déclassification et la CSDN a refusé de lever le secret-défense. selon les médias français, il s'agit d'un document qui se trouvait, en 2010, dans les locaux de la Direction générale de la sécurité extérieure et dont on ignore son contenu. Par le passé, plusieurs archives ont été déclassifiées mais n'ont pas aidé à élucider le mystère de l'assassinat de Mehdi Ben barka. en réaction à cette décision, bachir ben Barka, son fils, a considéré cette déclassifiaction de "premier pas", demandant à l'occasion au gouvernement marocain de faire de même. Mais il s'est dit "étonné" de cette "peur de la vérité" au sujet du blocage d'un document. "Nous sommes scandalisés par le manque de courage des politiques pour mettre fin à ce dossier de part et d'autre de la Méditerranée", a-t-il dit à france 24.