Emmanuel Macron est devenu hier le 8e président français sous la Ve République, à l'issue de son investiture organisée à l'Elysée (Paris), avec au programme "une réforme profonde de la France". Elu par plus de 20 millions de Français sur les 47 millions d'électeurs, le fondateur du mouvement En Marche ! Emmanuel Macron est devenu hier le 8e président français sous la Ve République, à l'issue de son investiture organisée à l'Elysée (Paris), avec au programme "une réforme profonde de la France". Elu par plus de 20 millions de Français sur les 47 millions d'électeurs, le fondateur du mouvement En Marche ! , rebaptisé "La République en marche", compte aller vite dans son action de "réformer profondément la vie politique et la France pour que plus personne ne se tourne vers les extrêmes", a-t-il lancé dans un tweet à la veille de son investiture. Conscient qu'il est condamné à réussir, il se présente comme un président rassembleur face aux défis sociaux, économiques, sécuritaires que le quinquennat de François Hollande n'a pas réussi à lever. Manière de dire que les problèmes de la France nécessitent les efforts de tous pour leur résolution. C'est avec un esprit de dynamiser la Ve République et en toile de fond, le renouvellement du personnel politique, que le jeune président (39 ans) va demander aux Français de lui donner une majorité au parlement pour qu'il puisse mener à bien ses objectifs. D'ailleurs, un sondage Atlantico et Harris Interactive, publié vendredi par RMC, montre que plus de trois français sur quatre (76%) jugent positivement la liste des candidats qu'il a présentée pour les élections législatives. Il est évident que les Français vont le juger sur ses promesses notamment liées à leur vie quotidienne. Son programme, nourri par 3000 ateliers participatifs et par le travail de plusieurs centaines d'experts, vise à libérer les énergies, accroître les solidarités, renforcer les droits et l'équité et responsabiliser tous les acteurs publics et privés. Bâtir un partenariat mutuellement avantageux entre la France et l'Algérie Sur le plan de la politique étrangère, notamment en direction de l'Afrique, le nouveau président ambitionne de mettre sur pied une stratégie africaine, basée sur la coopération mutuelle. Avec l'Algérie, il a mené, en sa qualité de ministre de l'Economie, membre du Comité mixte économique francoalgérien (Comefa), plusieurs projets de partenariat. Des observateurs n'ont pas manqué de relever que le nouveau président "saura tisser avec l'Algérie l'équivalent d'une relation franco-allemande". S'étant débarrassé de "la maladie algérienne des Français", en déclarant que la colonisation était "un crime contre l'humanité", Emmanuel Macron incarne, selon les mêmes observateurs, une génération pragmatique qui veut surmonter le passé et bâtir un partenariat mutuellement avantageux entre les deux pays. C'est dans ce sens que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné, dans un message de félicitations, une contribution significative qu'Emmanuel Macron a apportée à l'édification du partenariat d'exception entre l'Algérie et la France. "Vos anticipations et vos initiatives ont fait l'ample démonstration de votre claire détermination à travailler avec nous à compenser les occasions manquées dans les relations algéro-françaises par l'ouverture de nouveaux horizons porteurs de la promesse d'une mémoire résolument assumée dans sa vérité et son intégrité et d'une amitié véritablement arrivée à la maturité ainsi que des intérêts avantageusement équilibrés. La communauté algérienne installée en France et les citoyens français présents en Algérie devant demeurer un ressort humain précieux à honorer et à préserver", avait affirmé le président de la République. , rebaptisé "La République en marche", compte aller vite dans son action de "réformer profondément la vie politique et la France pour que plus personne ne se tourne vers les extrêmes", a-t-il lancé dans un tweet à la veille de son investiture. Conscient qu'il est condamné à réussir, il se présente comme un président rassembleur face aux défis sociaux, économiques, sécuritaires que le quinquennat de François Hollande n'a pas réussi à lever. Manière de dire que les problèmes de la France nécessitent les efforts de tous pour leur résolution. C'est avec un esprit de dynamiser la Ve République et en toile de fond, le renouvellement du personnel politique, que le jeune président (39 ans) va demander aux Français de lui donner une majorité au parlement pour qu'il puisse mener à bien ses objectifs. D'ailleurs, un sondage Atlantico et Harris Interactive, publié vendredi par RMC, montre que plus de trois français sur quatre (76%) jugent positivement la liste des candidats qu'il a présentée pour les élections législatives. Il est évident que les Français vont le juger sur ses promesses notamment liées à leur vie quotidienne. Son programme, nourri par 3000 ateliers participatifs et par le travail de plusieurs centaines d'experts, vise à libérer les énergies, accroître les solidarités, renforcer les droits et l'équité et responsabiliser tous les acteurs publics et privés. Bâtir un partenariat mutuellement avantageux entre la France et l'Algérie Sur le plan de la politique étrangère, notamment en direction de l'Afrique, le nouveau président ambitionne de mettre sur pied une stratégie africaine, basée sur la coopération mutuelle. Avec l'Algérie, il a mené, en sa qualité de ministre de l'Economie, membre du Comité mixte économique francoalgérien (Comefa), plusieurs projets de partenariat. Des observateurs n'ont pas manqué de relever que le nouveau président "saura tisser avec l'Algérie l'équivalent d'une relation franco-allemande". S'étant débarrassé de "la maladie algérienne des Français", en déclarant que la colonisation était "un crime contre l'humanité", Emmanuel Macron incarne, selon les mêmes observateurs, une génération pragmatique qui veut surmonter le passé et bâtir un partenariat mutuellement avantageux entre les deux pays. C'est dans ce sens que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné, dans un message de félicitations, une contribution significative qu'Emmanuel Macron a apportée à l'édification du partenariat d'exception entre l'Algérie et la France. "Vos anticipations et vos initiatives ont fait l'ample démonstration de votre claire détermination à travailler avec nous à compenser les occasions manquées dans les relations algéro-françaises par l'ouverture de nouveaux horizons porteurs de la promesse d'une mémoire résolument assumée dans sa vérité et son intégrité et d'une amitié véritablement arrivée à la maturité ainsi que des intérêts avantageusement équilibrés. La communauté algérienne installée en France et les citoyens français présents en Algérie devant demeurer un ressort humain précieux à honorer et à préserver", avait affirmé le président de la République.