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Les petites bourses à rude épreuve
Achats pour l'Aid el-fitr
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 06 - 2017

La dernière semaine de Ramadhan est synonyme d'un branle-bas au sein des familles, en particulier celles qui ont des enfants et les
La dernière semaine de Ramadhan est synonyme d'un branle-bas au sein des familles, en particulier celles qui ont des enfants et les
Mais à quel prix? Après avoir été mis à rude épreuve durant les trois premières semaines du Ramadhan par la folie des différentes dépenses, il ne reste aux parents qu‘à consentir encore des sacrifices financiers pour maintenir les traditions et faire plaisir à leurs enfants.
Porter des nouveaux habits, c‘est le charme de l‘Aïd pour les enfants qui attendent avec impatience, ce jour. Mais pour les parents, certes, l‘engouement est là, mais les prix freinent les ardeurs. Dès la fin de la prière des tarawih et jusqu‘à une heure tardive de la nuit, les magasins de vêtements ne désemplissent pas de parents venus acheter des vêtements neufs pour leurs enfants. Des familles entières prennent d‘assaut les magasins et les grandes surfaces à la recherche des bonnes affaires.
Les magasins, quant à eux, richement fournis et les clients ne trouvent rien à dire, sinon réclamer un rabais pour acheter tel ou tel article. Le client a l‘embarras du choix et en aura surtout pour son porte-monnaie. Toutefois, la majorité est unanime que les prix ont connu une hausse vertigineuse, comparativement à l‘année précédente. Mais pour éviter des scenarios similaires de chaque année, certains parents ont retenu des leçons des années précédentes pour échapper à la flambée des prix qui caractérise cette période de l‘année, en faisant leurs achats quelques semaines avant le début du mois de jeûne.
C‘est le cas de Salah, un père de quatre enfants, qui affirme se débarrasser d‘un vrai casse tête ! "J‘ai acheté tous le nécessaire pour l‘Aïd bien avant le Ramadhan. Maintenant, je suis tranquille", affirme-t-il. Mais, pour d‘autres, le moment n‘était pas propice pour faire les achats pour diverses raisons. "J‘étais tentée de faire mes achats avant le Ramadhan pour échapper à la traditionnelle flambée des prix, sauf que le manque de temps m‘a privé à le faire. J‘étais donc contrainte d‘attendre le mois de jeûne, surtout que les magasins sont ouverts dans la soirée, pour habiller mes enfants pour l‘Aïd", explique Naima, enseignante.
Péniblement, les parents continuent d‘écumer les magasins à la recherche de précieux vêtements, chaussures et autres accessoires nécessaires pour le jour J. Elles font contre mauvaise fortune bon coeur et arpentent les artères avec peu d‘entrain à la recherche d‘endroits qui permettent de faire des achats à des prix raisonnables.
Exposées dans les vitrines ou sur les étals, les tenues vestimentaires sont disponibles en termes de quantité, mais en termes de qualité, seuls les magasins de haute gamme, offrent des articles de marque française ou italienne. Le reste c‘est le made in China et quelques articles de Turquie. D‘ailleurs, les prix renseignent sur la qualité et par conséquent sur la provenance des produits. C‘est dire que la diversité des vêtements et les prix affichés repoussent les petites et moyennes bourses qui ont dû dépenser beaucoup pour le mois sacré.
Si certains peuvent se permettre d‘acheter leurs vêtements dans des magasins spécialisés à des prix exagérés, la majorité des gens en ,sont incapables, d‘où la nécessité de dénicher des soldes ou des moments propices pour acheter des vêtements acceptables. En effet, la moyenne des dépenses pour vêtir un enfant varie entre 8.000 et 10.000 DA, pour une tenue, a révélé une étude réalisée par la Fédération algérienne des consommateurs (FAC). "Ce montant est supérieur à la moyenne des salaires", a souligné dernièrement le président de la FAC. Il précise que les prix des vêtements, même de moyenne qualité, restent hors de portée des familles à moyen revenu.
N‘ayant pas le choix, les parents se retrouvent donc, entre l‘enclume et le marteau! Entre boutiques de luxe, vêtements chinois, turcs et friperie, les rues et les ruelles de nos villes grouillent de monde. De nombreuses familles sont dans l‘obligation de consentir d‘énormes sacrifices financiers pour faire plaisir et donner le sourire à leurs enfants.
Mais à quel prix? Après avoir été mis à rude épreuve durant les trois premières semaines du Ramadhan par la folie des différentes dépenses, il ne reste aux parents qu‘à consentir encore des sacrifices financiers pour maintenir les traditions et faire plaisir à leurs enfants.
Porter des nouveaux habits, c‘est le charme de l‘Aïd pour les enfants qui attendent avec impatience, ce jour. Mais pour les parents, certes, l‘engouement est là, mais les prix freinent les ardeurs. Dès la fin de la prière des tarawih et jusqu‘à une heure tardive de la nuit, les magasins de vêtements ne désemplissent pas de parents venus acheter des vêtements neufs pour leurs enfants. Des familles entières prennent d‘assaut les magasins et les grandes surfaces à la recherche des bonnes affaires.
Les magasins, quant à eux, richement fournis et les clients ne trouvent rien à dire, sinon réclamer un rabais pour acheter tel ou tel article. Le client a l‘embarras du choix et en aura surtout pour son porte-monnaie. Toutefois, la majorité est unanime que les prix ont connu une hausse vertigineuse, comparativement à l‘année précédente. Mais pour éviter des scenarios similaires de chaque année, certains parents ont retenu des leçons des années précédentes pour échapper à la flambée des prix qui caractérise cette période de l‘année, en faisant leurs achats quelques semaines avant le début du mois de jeûne.
C‘est le cas de Salah, un père de quatre enfants, qui affirme se débarrasser d‘un vrai casse tête ! "J‘ai acheté tous le nécessaire pour l‘Aïd bien avant le Ramadhan. Maintenant, je suis tranquille", affirme-t-il. Mais, pour d‘autres, le moment n‘était pas propice pour faire les achats pour diverses raisons. "J‘étais tentée de faire mes achats avant le Ramadhan pour échapper à la traditionnelle flambée des prix, sauf que le manque de temps m‘a privé à le faire. J‘étais donc contrainte d‘attendre le mois de jeûne, surtout que les magasins sont ouverts dans la soirée, pour habiller mes enfants pour l‘Aïd", explique Naima, enseignante.
Péniblement, les parents continuent d‘écumer les magasins à la recherche de précieux vêtements, chaussures et autres accessoires nécessaires pour le jour J. Elles font contre mauvaise fortune bon coeur et arpentent les artères avec peu d‘entrain à la recherche d‘endroits qui permettent de faire des achats à des prix raisonnables.
Exposées dans les vitrines ou sur les étals, les tenues vestimentaires sont disponibles en termes de quantité, mais en termes de qualité, seuls les magasins de haute gamme, offrent des articles de marque française ou italienne. Le reste c‘est le made in China et quelques articles de Turquie. D‘ailleurs, les prix renseignent sur la qualité et par conséquent sur la provenance des produits. C‘est dire que la diversité des vêtements et les prix affichés repoussent les petites et moyennes bourses qui ont dû dépenser beaucoup pour le mois sacré.
Si certains peuvent se permettre d‘acheter leurs vêtements dans des magasins spécialisés à des prix exagérés, la majorité des gens en ,sont incapables, d‘où la nécessité de dénicher des soldes ou des moments propices pour acheter des vêtements acceptables. En effet, la moyenne des dépenses pour vêtir un enfant varie entre 8.000 et 10.000 DA, pour une tenue, a révélé une étude réalisée par la Fédération algérienne des consommateurs (FAC). "Ce montant est supérieur à la moyenne des salaires", a souligné dernièrement le président de la FAC. Il précise que les prix des vêtements, même de moyenne qualité, restent hors de portée des familles à moyen revenu.
N‘ayant pas le choix, les parents se retrouvent donc, entre l‘enclume et le marteau! Entre boutiques de luxe, vêtements chinois, turcs et friperie, les rues et les ruelles de nos villes grouillent de monde. De nombreuses familles sont dans l‘obligation de consentir d‘énormes sacrifices financiers pour faire plaisir et donner le sourire à leurs enfants.


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