Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, n'ignore certainement pas que sa nomination pour succéder à Abdelmalek Sellal intervient dans un contexte économique fort particulier, mais cela ne semble pas l'effrayer puisqu'il a donné l'impression de vouloir relever le défi. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, n'ignore certainement pas que sa nomination pour succéder à Abdelmalek Sellal intervient dans un contexte économique fort particulier, mais cela ne semble pas l'effrayer puisqu'il a donné l'impression de vouloir relever le défi. En présentant le plan d'action du gouvernement devant l'APN, qui l'a adopté à une écrasante majorité, le Premier ministre a fait montre de sa grande détermination à être à la hauteur des incommensurables attentes qu'induisent les charges pour lesquelles il a d'abord été investi par le président de la République. Un sentiment qu'il a renouvelé lors de sa réponse aux préoccupations et interrogations formulées par les députés lors de trois jours de débat autour du plan d'action du gouvernement. La tâche est titanesque similaire, à beaucoup d'égards, à de véritables travaux d'Hercule. Le premier grand problème auquel doit faire face Abdelmadjid Tebboune a trait à la rareté des ressources financières. Luimême a reconnu cet aspect induit par la chute des revenus pétroliers. Et c'est vraiment loin d'être une mince affaire, même si la situation n'est pas si catastrophique puisqu'il peut toujours compter, du moins dans un tout premier temps, sur les 114 milliards de dollars de réserves de changes. Ce d'autant que les informations des marchés pétroliers sont loin d'être si réjouissantes ces derniers temps. En effet, les prix du baril de pétrole sont dans une cobe décroissante. Ces prix sont en dessous de la barre des 50 dollars le baril et rien n'indique qu'ils vont connaître un redressement significatif dans un proche avenir. Or, la loi de finances pour l'année en cours a été conçue sur la base d'un baril de pétrole à 50 dollars. C'est dire combien il lui sera difficile de trouver des solutions de rechange comme d'ailleurs l'atteste si bien le bilan des importations. Le montant des importations n'arrive pas, malgré tous les efforts déployés, à baisser de manière significative. Abdelmadjid Tebboune a indiqué sur ce plan qu'il compte capter une partie de l'argent qui circule en dehors du circuit formel. C'est l'argent de l'informel qui pourrait constituer l'alternative. L'échec de l'ancien gouvernement sur cette question, malgré deux tentatives lancés tambour battant, ne semble pas dissuader Tebboune. Ce dernier a annoncé qu'il va compter sur la finance islamique pour mobiliser l'argent de l'informel. Mais parallèlement le gouvernement doit impérativement réussir à réduire la facture de l'importation sans mettre en difficulté les indispensables approvisionnements du pays en produits et maitres vitaux de sorte à ce que la machine économique ne subisse pas les contre coups de cette action. Il en est de même s'agissant des transferts sociaux et de la question des subventions qui pèse lourdement sur le budget de l'Etat. Il n'est pas cependant facile de changer la donne puisque, pour trouver des alternatives et adopter une nouvelle politique, il faut du temps. Le gouvernement ne peut, à l'évidence, changer de politique au risque d'embraser le front social et mettre en péril la paix sociale. D'ailleurs Tebboune a donné des assurances sur ce plan. Pour relancer les exportations il faut aussi et obligatoirement relancer la machine économique. Le gouvernement mise sur les PME et PMI comme l'a clairement indiqué Tebboune dans son discours devant l'APN. Mais avant que cette politique ne commence à donner des fruits le gouvernement est tenu de rationaliser les dépenses et lutter contre la corruption et la dilapidation des deniers publics. On comprend dès lors pourquoi Tebboune a annoncé la création d'une inspection générale qui veillera particulièrement sur les dépenses publiques. En présentant le plan d'action du gouvernement devant l'APN, qui l'a adopté à une écrasante majorité, le Premier ministre a fait montre de sa grande détermination à être à la hauteur des incommensurables attentes qu'induisent les charges pour lesquelles il a d'abord été investi par le président de la République. Un sentiment qu'il a renouvelé lors de sa réponse aux préoccupations et interrogations formulées par les députés lors de trois jours de débat autour du plan d'action du gouvernement. La tâche est titanesque similaire, à beaucoup d'égards, à de véritables travaux d'Hercule. Le premier grand problème auquel doit faire face Abdelmadjid Tebboune a trait à la rareté des ressources financières. Luimême a reconnu cet aspect induit par la chute des revenus pétroliers. Et c'est vraiment loin d'être une mince affaire, même si la situation n'est pas si catastrophique puisqu'il peut toujours compter, du moins dans un tout premier temps, sur les 114 milliards de dollars de réserves de changes. Ce d'autant que les informations des marchés pétroliers sont loin d'être si réjouissantes ces derniers temps. En effet, les prix du baril de pétrole sont dans une cobe décroissante. Ces prix sont en dessous de la barre des 50 dollars le baril et rien n'indique qu'ils vont connaître un redressement significatif dans un proche avenir. Or, la loi de finances pour l'année en cours a été conçue sur la base d'un baril de pétrole à 50 dollars. C'est dire combien il lui sera difficile de trouver des solutions de rechange comme d'ailleurs l'atteste si bien le bilan des importations. Le montant des importations n'arrive pas, malgré tous les efforts déployés, à baisser de manière significative. Abdelmadjid Tebboune a indiqué sur ce plan qu'il compte capter une partie de l'argent qui circule en dehors du circuit formel. C'est l'argent de l'informel qui pourrait constituer l'alternative. L'échec de l'ancien gouvernement sur cette question, malgré deux tentatives lancés tambour battant, ne semble pas dissuader Tebboune. Ce dernier a annoncé qu'il va compter sur la finance islamique pour mobiliser l'argent de l'informel. Mais parallèlement le gouvernement doit impérativement réussir à réduire la facture de l'importation sans mettre en difficulté les indispensables approvisionnements du pays en produits et maitres vitaux de sorte à ce que la machine économique ne subisse pas les contre coups de cette action. Il en est de même s'agissant des transferts sociaux et de la question des subventions qui pèse lourdement sur le budget de l'Etat. Il n'est pas cependant facile de changer la donne puisque, pour trouver des alternatives et adopter une nouvelle politique, il faut du temps. Le gouvernement ne peut, à l'évidence, changer de politique au risque d'embraser le front social et mettre en péril la paix sociale. D'ailleurs Tebboune a donné des assurances sur ce plan. Pour relancer les exportations il faut aussi et obligatoirement relancer la machine économique. Le gouvernement mise sur les PME et PMI comme l'a clairement indiqué Tebboune dans son discours devant l'APN. Mais avant que cette politique ne commence à donner des fruits le gouvernement est tenu de rationaliser les dépenses et lutter contre la corruption et la dilapidation des deniers publics. On comprend dès lors pourquoi Tebboune a annoncé la création d'une inspection générale qui veillera particulièrement sur les dépenses publiques.