Toutes les mesures ont pourtant été prises par le ministère du Commerce pour assurer le bon déroulement de la permanence durant les jours de l'Aïd... Toutes les mesures ont pourtant été prises par le ministère du Commerce pour assurer le bon déroulement de la permanence durant les jours de l'Aïd... L es commerçants semblent, en dépit de cela, jouer aux sourds-muets, enfreignant ainsi les instructions de leur tutelle qui semble être dépassée et n'arrive plus à maîtriser la situation. Les commerçants n'en font qu'à leur tête malgré les pénalités et les mesures dissuasives, à savoir des amendes allant de 100.000 DA à 300.000 DA selon la nature de l'activité exercée, et une fermeture jusqu'à 1 ou 2 mois (infraction au programme de permanence). En cas de non-paiement de l'amende imposée, le dossier du commerçant contrevenant sera soumis aux juridictions compétentes. Juste pour Alger, il est utile de signaler que les services de la direction du Commerce de la wilaya avaient annoncé la mobilisation de 4.600 commerçants repésentant différentes activités et services, pour assurer la permanence de l'Aïd el-fitr, et ce, parmi les 10.660 commerçants et opérateurs économiques exerçant à travers la capitale. Pour le contrôle de ces commerçants,192 agents de contrôle répartis sur 96 équipes d'intervention à travers 13 circonscriptions administratives ont été désignés. La mobilisation de ce nombre de commerçants réquisitionnés intervient en application de la décision du wali d'Alger en date du 6 juin 2017. Le constat est désolant! Les villes supposées être particulièrement animées, et même revêtir de belles couleurs festives, ces jours de l'Aïd el-fitr ont été mornes et tristes avec les rideaux des magasins et des commerces désespérément baissés. Encore une fois, le miracle n'a pas eu lieu dimanche dernier au premier jour de la fête. Une absence quasi totale des activités commerciales a été constatée dans la plupart des communes et quartiers de la capitale et de la ville des Genêts, à l'exception de quelques magasins d'alimentation générale, de cosmétiques et de quelques pharmacies qui ont ouvert leurs portes. Toutes les boutiques, les supérettes, les boulangeries et même les points de vente informels de légumes et fruits n'étaient pas de service. En revanche, de petits espaces ont été aménagés, à l'extérieur des magasins, pour vendre jouets prisés par les enfants, a-t-on également constaté. Face à cette situation, les citoyens n'ont d'autres choix que de se rabattre sur les vendeurs ambulants et occasionnels, prenant d'assaut les chaussées, pour s'approvisionner en pains, cette matière très prisée! Cependant, la majorité des citoyens, habitués à ce genre de pratiques qui reviennent chaque Aïd, avaient pris leurs dispositions deux jours auparavant et ont fait le plein de différents produits alimentaires, dont les légumes, viandes lait et pain. D'ailleurs, il était quasiment impossible de trouver de la viande - blanche ou rouge - et certains légumes et fruits à la veille de l'Aïd dans les marchés, d'autant que tous les commerçants avaient déjà baissé le rideau bien avant midi pour rentrer chez eux. Même son de cloche à Tizi-Ouzou, une ville déserte, au regard de nombreux commerces aux rideaux baissés. Bref, une présence commerciale timide, tout simplement un remake des précédentes fêtes de l'Aïd, auquel sont habitués les Algériens. Les citoyens rencontrés ne sont ni choqués ni surpris de cette situation ! Ils déclarent que chez nous, "c'est la loi de la jungle qui règne, tout le monde n'en fait qu'à sa tête. La culture et la déontologie fond défaut. Ajouter à cela, la passivité des autorités concernées ! Alors à quel saint se vouer" lancent-ils. L es commerçants semblent, en dépit de cela, jouer aux sourds-muets, enfreignant ainsi les instructions de leur tutelle qui semble être dépassée et n'arrive plus à maîtriser la situation. Les commerçants n'en font qu'à leur tête malgré les pénalités et les mesures dissuasives, à savoir des amendes allant de 100.000 DA à 300.000 DA selon la nature de l'activité exercée, et une fermeture jusqu'à 1 ou 2 mois (infraction au programme de permanence). En cas de non-paiement de l'amende imposée, le dossier du commerçant contrevenant sera soumis aux juridictions compétentes. Juste pour Alger, il est utile de signaler que les services de la direction du Commerce de la wilaya avaient annoncé la mobilisation de 4.600 commerçants repésentant différentes activités et services, pour assurer la permanence de l'Aïd el-fitr, et ce, parmi les 10.660 commerçants et opérateurs économiques exerçant à travers la capitale. Pour le contrôle de ces commerçants,192 agents de contrôle répartis sur 96 équipes d'intervention à travers 13 circonscriptions administratives ont été désignés. La mobilisation de ce nombre de commerçants réquisitionnés intervient en application de la décision du wali d'Alger en date du 6 juin 2017. Le constat est désolant! Les villes supposées être particulièrement animées, et même revêtir de belles couleurs festives, ces jours de l'Aïd el-fitr ont été mornes et tristes avec les rideaux des magasins et des commerces désespérément baissés. Encore une fois, le miracle n'a pas eu lieu dimanche dernier au premier jour de la fête. Une absence quasi totale des activités commerciales a été constatée dans la plupart des communes et quartiers de la capitale et de la ville des Genêts, à l'exception de quelques magasins d'alimentation générale, de cosmétiques et de quelques pharmacies qui ont ouvert leurs portes. Toutes les boutiques, les supérettes, les boulangeries et même les points de vente informels de légumes et fruits n'étaient pas de service. En revanche, de petits espaces ont été aménagés, à l'extérieur des magasins, pour vendre jouets prisés par les enfants, a-t-on également constaté. Face à cette situation, les citoyens n'ont d'autres choix que de se rabattre sur les vendeurs ambulants et occasionnels, prenant d'assaut les chaussées, pour s'approvisionner en pains, cette matière très prisée! Cependant, la majorité des citoyens, habitués à ce genre de pratiques qui reviennent chaque Aïd, avaient pris leurs dispositions deux jours auparavant et ont fait le plein de différents produits alimentaires, dont les légumes, viandes lait et pain. D'ailleurs, il était quasiment impossible de trouver de la viande - blanche ou rouge - et certains légumes et fruits à la veille de l'Aïd dans les marchés, d'autant que tous les commerçants avaient déjà baissé le rideau bien avant midi pour rentrer chez eux. Même son de cloche à Tizi-Ouzou, une ville déserte, au regard de nombreux commerces aux rideaux baissés. Bref, une présence commerciale timide, tout simplement un remake des précédentes fêtes de l'Aïd, auquel sont habitués les Algériens. Les citoyens rencontrés ne sont ni choqués ni surpris de cette situation ! Ils déclarent que chez nous, "c'est la loi de la jungle qui règne, tout le monde n'en fait qu'à sa tête. La culture et la déontologie fond défaut. Ajouter à cela, la passivité des autorités concernées ! Alors à quel saint se vouer" lancent-ils.