Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, rappelleune fois encore à la Franceles crimes commis en Algérie durant la période coloniale et l'invite, par voie de conséquence, à reconnaître ses méfaits. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, rappelleune fois encore à la Franceles crimes commis en Algérie durant la période coloniale et l'invite, par voie de conséquence, à reconnaître ses méfaits. Cette position de principe a été énoncée par le chef de l'Etat dans son message à la nation à l'occasion de la 55e célébration de la Fête nationale de l'Indépendance et de la Jeunesse. "A travers l'évocation de notre passé dramatique à la suite de l'invasion française, nous exerçons notre devoir de mémoire envers nos ancêtres dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d'autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d'Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens". Nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale" a indiqué le président Bouteflika dans son message. Et d'ajouter que "de tels rappels ne sont porteurs d'aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France, a v e c laquelle l'Algérie a engagé la construction d'un partenariat d'exception qui se doit d'être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire". En somme pour le chefde l'Etat il ne saurait y avoir de partenariat d'exception, comme souhaité par la France, sans l'épuration de l'épineuxdossier de l'histoire commune entre lesdeux pays. Certes, Bouteflika ne le ditpas de manière explicite, mais ses propos indiquent clairement que toute relation apaisée, solide et franchement tournée vers l'avenir passe nécessairementpar la reconnaissance par la France de ses actes en Algérie durant la longuenuit coloniale. Ce n'est pas pour rien si le président Bouteflika a mis en avant les souffrancesendurées par le peuple algérien et les traumatismes subis durant 132 années de colonialisme même s'il n'estpas allé jusqu'à exiger le repentir de l'ancienne puissance coloniale. La revendication de la repentance de la France et la présentation de ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la colonisation étaient une exigence souvent avancée par les plus hautes autorités du pays ces dernières années. Cette revendication amplementpartagée d'ailleurs par la classe politique nationale et le mouvement associatif, n'a jamais trouvée une oreille attentive du côté de la France. Paris a de tout temps usé de formules plus oumoins alambiquées pour dire non aux incessantes requêtes d'Alger. Cette épineuse question de l'histoire a souvent été à l'origine des relations par trop compliquées entre les deux pays. Il n'a pas été possible et ne le serapeut- être jamais de transcender ces divergences de fond pour aller de l'avant dans la construction d'une relation sereineet d'un partenariat comme voulu par les deux pays. Car le poids de l'histoire reste très pesant. Cette position de principe a été énoncée par le chef de l'Etat dans son message à la nation à l'occasion de la 55e célébration de la Fête nationale de l'Indépendance et de la Jeunesse. "A travers l'évocation de notre passé dramatique à la suite de l'invasion française, nous exerçons notre devoir de mémoire envers nos ancêtres dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d'autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d'Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens". Nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale" a indiqué le président Bouteflika dans son message. Et d'ajouter que "de tels rappels ne sont porteurs d'aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France, a v e c laquelle l'Algérie a engagé la construction d'un partenariat d'exception qui se doit d'être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire". En somme pour le chefde l'Etat il ne saurait y avoir de partenariat d'exception, comme souhaité par la France, sans l'épuration de l'épineuxdossier de l'histoire commune entre lesdeux pays. Certes, Bouteflika ne le ditpas de manière explicite, mais ses propos indiquent clairement que toute relation apaisée, solide et franchement tournée vers l'avenir passe nécessairementpar la reconnaissance par la France de ses actes en Algérie durant la longuenuit coloniale. Ce n'est pas pour rien si le président Bouteflika a mis en avant les souffrancesendurées par le peuple algérien et les traumatismes subis durant 132 années de colonialisme même s'il n'estpas allé jusqu'à exiger le repentir de l'ancienne puissance coloniale. La revendication de la repentance de la France et la présentation de ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la colonisation étaient une exigence souvent avancée par les plus hautes autorités du pays ces dernières années. Cette revendication amplementpartagée d'ailleurs par la classe politique nationale et le mouvement associatif, n'a jamais trouvée une oreille attentive du côté de la France. Paris a de tout temps usé de formules plus oumoins alambiquées pour dire non aux incessantes requêtes d'Alger. Cette épineuse question de l'histoire a souvent été à l'origine des relations par trop compliquées entre les deux pays. Il n'a pas été possible et ne le serapeut- être jamais de transcender ces divergences de fond pour aller de l'avant dans la construction d'une relation sereineet d'un partenariat comme voulu par les deux pays. Car le poids de l'histoire reste très pesant.