La session "exceptionnelle" du baccalauréat est en train de tourner à la risée publique, discréditant davantage le système d'enseignement qui va chaque année de Charybde en Scylla. Et pour cause, le nombre d'absents pour le premier jour est de l'ordre de 75,66 %, soit quelque 78.672 candidats absents, sur les 104.000, selon le chiffre révélé hier par la ministre de l'Education. La session "exceptionnelle" du baccalauréat est en train de tourner à la risée publique, discréditant davantage le système d'enseignement qui va chaque année de Charybde en Scylla. Et pour cause, le nombre d'absents pour le premier jour est de l'ordre de 75,66 %, soit quelque 78.672 candidats absents, sur les 104.000, selon le chiffre révélé hier par la ministre de l'Education. La majorité des absents sont des candidats libres, qui sont soit des étudiants, à la recherche d'une meilleure moyenne pour pouvoir changer de filière à la faculté ou encore de fonctionnaires, désireux d'accéder à l'université. Au deuxième jour des ép euves, le phénomène a pris une plusgrande ampleur, atteignant un pourcentage de 85 % selon des témoignages des statistiques syndicales. Deux candidats dans la salle "Dans une salle nous étions deux à composer pour trois enseignants", nous aindiqué un candidat de Rouiba qui a ressenti"une gêne et une pression" à se retrouveravec son camarade face à trois surveillants. Pire, il y a des salles d'examen où aucuncandidat ne s'est présenté, selon destémoignages cités par une chaine de télévisionprivée qui rapporte cette anecdote d'un candidat qui a décidé de jeter carrément l'éponge en se retrouvant tout seul dans une salle, sous la surveillance de trois enseignants. Ces absences massives donnent, a postériori, raison à la ministre de l'Education qui n'était pas d'accord avec cette session qui s'apparente à un gâchis sur le plan logistique et financier. "Nous avions mis en garde contre l'organisationde cette session", a déclaré vendredi Méziane Mériane, président duSnapest, "voilà ce que ça donne quand on mélan e la politique avec la pédagogie." La majorité des absents sont des candidats libres, qui sont soit des étudiants, à la recherche d'une meilleure moyenne pour pouvoir changer de filière à la faculté ou encore de fonctionnaires, désireux d'accéder à l'université. Au deuxième jour des ép euves, le phénomène a pris une plusgrande ampleur, atteignant un pourcentage de 85 % selon des témoignages des statistiques syndicales. Deux candidats dans la salle "Dans une salle nous étions deux à composer pour trois enseignants", nous aindiqué un candidat de Rouiba qui a ressenti"une gêne et une pression" à se retrouveravec son camarade face à trois surveillants. Pire, il y a des salles d'examen où aucuncandidat ne s'est présenté, selon destémoignages cités par une chaine de télévisionprivée qui rapporte cette anecdote d'un candidat qui a décidé de jeter carrément l'éponge en se retrouvant tout seul dans une salle, sous la surveillance de trois enseignants. Ces absences massives donnent, a postériori, raison à la ministre de l'Education qui n'était pas d'accord avec cette session qui s'apparente à un gâchis sur le plan logistique et financier. "Nous avions mis en garde contre l'organisationde cette session", a déclaré vendredi Méziane Mériane, président duSnapest, "voilà ce que ça donne quand on mélan e la politique avec la pédagogie."