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Des organisations patronales dénoncent
Fausses déclarations de soutien
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 07 - 2017

Tout indique que l'union sacrée des organisations patronales autour du président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, ne résistera pas à l'épreuve du temps et aux événements.
Tout indique que l'union sacrée des organisations patronales autour du président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, ne résistera pas à l'épreuve du temps et aux événements.
Les signes avant-coureurs sont d'ores et déjà bien là comme l'atteste si bien la position exprimée hier par l'Union nationale des investisseurs (UNI). Cette dernière s'est en effet clairement démarquée du communiqué signée avanthier mardi par des organisations patronales et l'UGTA. Mieux encore l'UNI, même s'il ne l'a pas dit explicitement, il accuse les signataires du communiqué de mardi de l'avoir associé à la réunion qui s'est tenue à l'hôtel El Aurassi alors qu'elle n'a signé aucun document.
En effet l'UNI fait part de sa position dans un courrier adressé au Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et signé de la main de son secrétaire général, le docteur farid Mellak. "Nous tenons à vous informer, semble-t-il et selon la déclaration portée dans la presse électronique qu'une réunion de l'UGTAFCE avec les associations patronales tenue ce jour, le 18 juillet 2017 à l'hôtel Aurassi, en ce qui nous concerne nous n'avons nullement participé ni signé aucune déclaration" indique d'emblée ce courrier adressé mardi dernier à Tebboune.
Plus grave encore cette organisation patronale précise qu'aucun "membre de l'Union nationale des investisseurs n'a assisté à cette réunion, ni souscrit à la déclaration. Nous regrettons vivement l'usurpation de notre signature sur la déclaration jointe en annexe".
Qui a usurpé la signature de l'UNI et pourquoi ? Assurément c'est une affaire qui risque d'avoir des rebondissements à l'avenir. En tout cas cette position de l'UNI est peut-être le prélude à l'implosion de ce conglomérat d'organisations patronales et de l'UGTA animé par Ali Haddad. Et ce dernier court le risque de se retrouver de plus en plus isolé et affaibli.
A quoi joue l'UGTA ?
L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) est-elle passée à l'opposition ? Il y a tout lieu de le croire car le communiqué signé avant-hier avec les organisations patronales ne laisse plus de doute quant à ce changement de fusil d'épaule de la part de la centrale syndicale qui ne fait plus mystère, désormais, de son opposition frontale au Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune.
En effet, ce communiqué, dont le contenu est on ne peut plus clair, s'est ouvertement attaqué au Premier ministre à qui il est même reproché de mettre en péril le pacte économique et social, signé entre le gouvernement et ses principaux partenaires sociaux, à savoir, justement, l'UGTA et les organisations patronales.
"La sagesse et la sérénité nous commandent de ne pas y voir, pour l'instant, un coup de canif au consensus douloureusement construit et qui porte, par le geste de Monsieur le Premier ministre, indéniablement préjudice à l'esprit et la lettre du Pacte national économique et social de croissance, moment fondamental de la consécration de la culture du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux", ont indiqué les organisations patronales et l'UGTA dans leur communiqué.
Par ce communiqué, au ton menaçant, les signataires ont surtout voulu exprimer "leur vive préoccupation après le traitement réservé au président du FCE, Ali Haddad, samedi 15 juillet 2017 à l'Institut supérieur de la Sécurité sociale". Haddad, signataire de ce communiqué au nom du FCE, dont il est président, a été, pour rappel, prié par le service du protocole du Premier ministre de quitter la salle.
Et c'est cette attitude qui a été à l'origine de ce courroux des 7 organisations patronales et de l'UGTA. Pour nombre d'observateurs la réaction des organisations patronales est somme toute assez logique. Elles viennent à la rescousse du président du plus grand syndicat du patronat, le FCE en l'occurrence. Autant dire qu'il s'agit d'un geste de solidarité.
En revanche, l'attitude de l'UGTA a, quant à elle, suscité curiosité, questionnements et réprobation. Pourquoi l'UGTA a-t-elle soutenue Ali Haddad ? L'UGTA n'a-t-elle pour vocation principale de défendre les intérêts des travailleurs et non des patrons ? A quoi joue son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, signataire du communiqué au nom de l'organisation syndicale, en se prononçant ouvertement contre le Premier ministre et, par ricochet, contre le gouvernement ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponses.
En tout cas en agissant de la sorte l'UGTA et son chef de file, Sidi Said, se sont attirés les foudres de larges pans de l'opinion publique et une partie de la classe politique qui ont du mal à saisir la portée de cette surprenante sortie d'un syndicat qui a de tout temps soutenu vaille que vaille le gouvernement. Et ce dernier n'a cessé de lui rendre la pareille en le considérant comme son seul partenaire social au grand dam des syndicats autonomes.
Les signes avant-coureurs sont d'ores et déjà bien là comme l'atteste si bien la position exprimée hier par l'Union nationale des investisseurs (UNI). Cette dernière s'est en effet clairement démarquée du communiqué signée avanthier mardi par des organisations patronales et l'UGTA. Mieux encore l'UNI, même s'il ne l'a pas dit explicitement, il accuse les signataires du communiqué de mardi de l'avoir associé à la réunion qui s'est tenue à l'hôtel El Aurassi alors qu'elle n'a signé aucun document.
En effet l'UNI fait part de sa position dans un courrier adressé au Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et signé de la main de son secrétaire général, le docteur farid Mellak. "Nous tenons à vous informer, semble-t-il et selon la déclaration portée dans la presse électronique qu'une réunion de l'UGTAFCE avec les associations patronales tenue ce jour, le 18 juillet 2017 à l'hôtel Aurassi, en ce qui nous concerne nous n'avons nullement participé ni signé aucune déclaration" indique d'emblée ce courrier adressé mardi dernier à Tebboune.
Plus grave encore cette organisation patronale précise qu'aucun "membre de l'Union nationale des investisseurs n'a assisté à cette réunion, ni souscrit à la déclaration. Nous regrettons vivement l'usurpation de notre signature sur la déclaration jointe en annexe".
Qui a usurpé la signature de l'UNI et pourquoi ? Assurément c'est une affaire qui risque d'avoir des rebondissements à l'avenir. En tout cas cette position de l'UNI est peut-être le prélude à l'implosion de ce conglomérat d'organisations patronales et de l'UGTA animé par Ali Haddad. Et ce dernier court le risque de se retrouver de plus en plus isolé et affaibli.
A quoi joue l'UGTA ?
L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) est-elle passée à l'opposition ? Il y a tout lieu de le croire car le communiqué signé avant-hier avec les organisations patronales ne laisse plus de doute quant à ce changement de fusil d'épaule de la part de la centrale syndicale qui ne fait plus mystère, désormais, de son opposition frontale au Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune.
En effet, ce communiqué, dont le contenu est on ne peut plus clair, s'est ouvertement attaqué au Premier ministre à qui il est même reproché de mettre en péril le pacte économique et social, signé entre le gouvernement et ses principaux partenaires sociaux, à savoir, justement, l'UGTA et les organisations patronales.
"La sagesse et la sérénité nous commandent de ne pas y voir, pour l'instant, un coup de canif au consensus douloureusement construit et qui porte, par le geste de Monsieur le Premier ministre, indéniablement préjudice à l'esprit et la lettre du Pacte national économique et social de croissance, moment fondamental de la consécration de la culture du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux", ont indiqué les organisations patronales et l'UGTA dans leur communiqué.
Par ce communiqué, au ton menaçant, les signataires ont surtout voulu exprimer "leur vive préoccupation après le traitement réservé au président du FCE, Ali Haddad, samedi 15 juillet 2017 à l'Institut supérieur de la Sécurité sociale". Haddad, signataire de ce communiqué au nom du FCE, dont il est président, a été, pour rappel, prié par le service du protocole du Premier ministre de quitter la salle.
Et c'est cette attitude qui a été à l'origine de ce courroux des 7 organisations patronales et de l'UGTA. Pour nombre d'observateurs la réaction des organisations patronales est somme toute assez logique. Elles viennent à la rescousse du président du plus grand syndicat du patronat, le FCE en l'occurrence. Autant dire qu'il s'agit d'un geste de solidarité.
En revanche, l'attitude de l'UGTA a, quant à elle, suscité curiosité, questionnements et réprobation. Pourquoi l'UGTA a-t-elle soutenue Ali Haddad ? L'UGTA n'a-t-elle pour vocation principale de défendre les intérêts des travailleurs et non des patrons ? A quoi joue son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, signataire du communiqué au nom de l'organisation syndicale, en se prononçant ouvertement contre le Premier ministre et, par ricochet, contre le gouvernement ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponses.
En tout cas en agissant de la sorte l'UGTA et son chef de file, Sidi Said, se sont attirés les foudres de larges pans de l'opinion publique et une partie de la classe politique qui ont du mal à saisir la portée de cette surprenante sortie d'un syndicat qui a de tout temps soutenu vaille que vaille le gouvernement. Et ce dernier n'a cessé de lui rendre la pareille en le considérant comme son seul partenaire social au grand dam des syndicats autonomes.


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