"L'Algérie prend note avec satisfaction" du rapport du Département d'Etat des Etats- Unis d'Amérique surl'évolution de la lutteantiterroriste en Algérie publiéavant-hier àWashington,rapport qui se distingue parune évaluation positive desefforts consentis durantl'année 2016 dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. "L'Algérie prend note avec satisfaction" du rapport du Département d'Etat des Etats- Unis d'Amérique surl'évolution de la lutteantiterroriste en Algérie publiéavant-hier àWashington,rapport qui se distingue parune évaluation positive desefforts consentis durantl'année 2016 dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le rapport du Département d'Etat relève, notamment, que l'Algérie a continué de mener une "campagne agressive de lutte contre les groupes terroristes ainsi que le crime organisé sur son territoire et à ses frontières" et que les efforts consentis et les actions menées dans ce cadre font régulièrement l'objet d'une communication publique de la part du ministère de la Défense nationale, tenant de cette manière la population informée. Le Département d'Etat constate aussi l'absence de kidnappings contre rançons durant l'année 2016 ainsi que "l'attachement de l'Etat algérien à la politique de non concessions aux preneurs d'otages", tout autant que la mise en conformité de la législation nationale avec les normes internationales instituées par les résolutions 2178 et 2199 du Conseil de Sécurité sur les combattants terroristes étrangers et sur les sanctions contre Daech. Concernant ce mouvement terroriste, le Département d'Etat relève que tout en n'étant pas membre de la Coalition anti-ISIS, l'Algérie a tenu à s'associer à la lutte contre cette organisation criminelle. Il souligne aussi la "haute priorité" accordée à la sécurité des frontières, notamment les zones frontalières et les installations pétrolières et les nombreuses mesures prises par l'Etat à cette fin, au titre desquelles celles appliquées pour renforcerle contrôle des points d'entrée et desortie du territoire, la détection de fauxdocuments et la densification de la coopération avec Interpol par l'utilisation des nombreuses ressources disponibles au niveau de cette organisation policière. Le rapport du Département d'Etat noteaussi la participation de l'Algérie à desprogrammes américains de lutte contre leterrorisme, l'organisation à Alger de rencontres du GCTF, ainsi que de conférences internationales sur des sujets précis liés à la lutte antiterroriste, à l'initiative de l'Algérie. En matière de lutte contre le financementdu terrorisme, le Département d'Etat signale la reconnaissance par les instancesinternationales concernées, principalementle Gafi (Groupe d'action financière), de la"totale conformité" des lois et règlements algériens avec les dernières normes internationalesen vigueur et leurs mises en oeuvre effective par le ministère algériendes Finances. Les efforts soutenus menés par l'Algérie en matière de protection et de promotion du référent religieux national, de prévention de la radicalisation et de dé-radicalisation ainsi que les politiques socioéconomiques engagées au profit de la jeunesse algérienne et visant à lui offrirdes opportunités de formation, d'emploi et d'intégration à la société ont retenu l'attentiondu partenaire américain.Au plan de la coopération régionale et internationale en matière de lutte contre leterrorisme, le Département d'Etat juge quel'Algérie est un "membre actif" d'un ensemble d'organisations régionales et internationales, parmi lesquelles sontmentionnées l'Union africaine,l'Organisation de la Coopérationislamique, la Ligue des Etats arabes,l'Organisation des Nations unies et sesdifférentes institutions chargées de la luttecontre le terrorisme et le crime organisétransnational ainsi que le Cemoc, Afripol, et le Forum global de lutte contre le terrorismedont elle copréside, avec le Canada,le Groupe de travail sur le Sahel. Enfin, le Département d'Etat a souligné le "puissant engagement" de l'Algérie enfaveur de la paix et la sécurité dans la région, notamment dans les conflits de Libye et du Mali et dans le renforcement de la coopération sécuritaire aux zones frontalières avec la Tunisie voisine. Manque d'informations sur certains domaines précis Par ailleurs, au titre des observations portant sur certains domaines précis qui ont été relevés dans le rapport du Département d'Etat, le ministère des Affaires étrangères note qu'"il convient de signaler un manque d'informations dans leur évaluation" .A titre d'exemple, précise le ministère "la référence à une utilisation abusive de la détention provisoire repose sur des sources non confirmées et ne tient pas dument compte de l'affirmation du gouvernement algérien selon laquelle la réforme du code pénal introduite en 2015 avait contribué à la réduction du recours à cette mesure" .Il en est de même de la lutte contre lefinancement du terrorisme. Le rapport signaleque "les arrêtés de gel et de saisie desavoirs des personnes faisant l'objet desanctions de la part du Conseil de Sécuritén'étaient pas suivis de mise en application,alors dans les faits les dix-huit personnesconcernées par ces mesures ne disposentpas, en Algérie, de comptes bancairespouvant être effectivement gelés ou saisis". Il en est de même aussi de l'appréciationsur "le secteur bancaire algérien,jugé sous-développé et étroitement contrôlé par l'Etat, situation qui favoriserait, selon le rapport l'économie informelle et la circulation incontrôlée de largessommes d'argent, approche réductrice des importants progrès fait par le pays tant en matière de modernisation et de diversificationdu secteur bancaire, que dans la luttecontre l'économie informelle", souligne leministère des Affaires étrangères. Enfin, sur la question du Sahara occidental,"c'est davantage le rejet de la positionde soutien à l'exercice par le peuplesahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination, tel que préconisé partoutes les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, et non le désaccordsur ce sujet, qui constitue un obstacle audéveloppement de la coopération bilatérale et régionale dans le domaine de la lutte antiterroriste, comme l'affirme lerapport du Département d'Etat", précise leministère. "Ces développements plus renseignéssur les efforts déployés parl'Algérie dans ces différents domainesseront portés à la connaissance de la partieaméricaine dans le cadre du dialogue stratégique que les deux pays entretiennentdéjà depuis de nombreuses années", conclut le communiqué. Le rapport du Département d'Etat relève, notamment, que l'Algérie a continué de mener une "campagne agressive de lutte contre les groupes terroristes ainsi que le crime organisé sur son territoire et à ses frontières" et que les efforts consentis et les actions menées dans ce cadre font régulièrement l'objet d'une communication publique de la part du ministère de la Défense nationale, tenant de cette manière la population informée. Le Département d'Etat constate aussi l'absence de kidnappings contre rançons durant l'année 2016 ainsi que "l'attachement de l'Etat algérien à la politique de non concessions aux preneurs d'otages", tout autant que la mise en conformité de la législation nationale avec les normes internationales instituées par les résolutions 2178 et 2199 du Conseil de Sécurité sur les combattants terroristes étrangers et sur les sanctions contre Daech. Concernant ce mouvement terroriste, le Département d'Etat relève que tout en n'étant pas membre de la Coalition anti-ISIS, l'Algérie a tenu à s'associer à la lutte contre cette organisation criminelle. Il souligne aussi la "haute priorité" accordée à la sécurité des frontières, notamment les zones frontalières et les installations pétrolières et les nombreuses mesures prises par l'Etat à cette fin, au titre desquelles celles appliquées pour renforcerle contrôle des points d'entrée et desortie du territoire, la détection de fauxdocuments et la densification de la coopération avec Interpol par l'utilisation des nombreuses ressources disponibles au niveau de cette organisation policière. Le rapport du Département d'Etat noteaussi la participation de l'Algérie à desprogrammes américains de lutte contre leterrorisme, l'organisation à Alger de rencontres du GCTF, ainsi que de conférences internationales sur des sujets précis liés à la lutte antiterroriste, à l'initiative de l'Algérie. En matière de lutte contre le financementdu terrorisme, le Département d'Etat signale la reconnaissance par les instancesinternationales concernées, principalementle Gafi (Groupe d'action financière), de la"totale conformité" des lois et règlements algériens avec les dernières normes internationalesen vigueur et leurs mises en oeuvre effective par le ministère algériendes Finances. Les efforts soutenus menés par l'Algérie en matière de protection et de promotion du référent religieux national, de prévention de la radicalisation et de dé-radicalisation ainsi que les politiques socioéconomiques engagées au profit de la jeunesse algérienne et visant à lui offrirdes opportunités de formation, d'emploi et d'intégration à la société ont retenu l'attentiondu partenaire américain.Au plan de la coopération régionale et internationale en matière de lutte contre leterrorisme, le Département d'Etat juge quel'Algérie est un "membre actif" d'un ensemble d'organisations régionales et internationales, parmi lesquelles sontmentionnées l'Union africaine,l'Organisation de la Coopérationislamique, la Ligue des Etats arabes,l'Organisation des Nations unies et sesdifférentes institutions chargées de la luttecontre le terrorisme et le crime organisétransnational ainsi que le Cemoc, Afripol, et le Forum global de lutte contre le terrorismedont elle copréside, avec le Canada,le Groupe de travail sur le Sahel. Enfin, le Département d'Etat a souligné le "puissant engagement" de l'Algérie enfaveur de la paix et la sécurité dans la région, notamment dans les conflits de Libye et du Mali et dans le renforcement de la coopération sécuritaire aux zones frontalières avec la Tunisie voisine. Manque d'informations sur certains domaines précis Par ailleurs, au titre des observations portant sur certains domaines précis qui ont été relevés dans le rapport du Département d'Etat, le ministère des Affaires étrangères note qu'"il convient de signaler un manque d'informations dans leur évaluation" .A titre d'exemple, précise le ministère "la référence à une utilisation abusive de la détention provisoire repose sur des sources non confirmées et ne tient pas dument compte de l'affirmation du gouvernement algérien selon laquelle la réforme du code pénal introduite en 2015 avait contribué à la réduction du recours à cette mesure" .Il en est de même de la lutte contre lefinancement du terrorisme. Le rapport signaleque "les arrêtés de gel et de saisie desavoirs des personnes faisant l'objet desanctions de la part du Conseil de Sécuritén'étaient pas suivis de mise en application,alors dans les faits les dix-huit personnesconcernées par ces mesures ne disposentpas, en Algérie, de comptes bancairespouvant être effectivement gelés ou saisis". Il en est de même aussi de l'appréciationsur "le secteur bancaire algérien,jugé sous-développé et étroitement contrôlé par l'Etat, situation qui favoriserait, selon le rapport l'économie informelle et la circulation incontrôlée de largessommes d'argent, approche réductrice des importants progrès fait par le pays tant en matière de modernisation et de diversificationdu secteur bancaire, que dans la luttecontre l'économie informelle", souligne leministère des Affaires étrangères. Enfin, sur la question du Sahara occidental,"c'est davantage le rejet de la positionde soutien à l'exercice par le peuplesahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination, tel que préconisé partoutes les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, et non le désaccordsur ce sujet, qui constitue un obstacle audéveloppement de la coopération bilatérale et régionale dans le domaine de la lutte antiterroriste, comme l'affirme lerapport du Département d'Etat", précise leministère. "Ces développements plus renseignéssur les efforts déployés parl'Algérie dans ces différents domainesseront portés à la connaissance de la partieaméricaine dans le cadre du dialogue stratégique que les deux pays entretiennentdéjà depuis de nombreuses années", conclut le communiqué.