Le tourisme se débat dans d'inextricables problèmes. L'arrivée du nouveau ministre, Hassen Mermouri, est un test d'entrée pour évaluer un secteur rongé par toutes les difficultés et de présenter un plan de sortie de crise. Le tourisme se débat dans d'inextricables problèmes. L'arrivée du nouveau ministre, Hassen Mermouri, est un test d'entrée pour évaluer un secteur rongé par toutes les difficultés et de présenter un plan de sortie de crise. Nommé tout récemment après 46 jours de poste vacant, le nouveau ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hassen Mermouri, aura une tâche titanesque pour réhabiliter le secteur. L'enfant de Djanet qui est également auteur et ancien cadre au ministère de la Culture possède l'avantage de proximité avec la société civile. Mais face à l'ampleur de la mission qui lui a été confiée, il est de notoriété que les dossiers les plus chauds seront mis en avant. Le premier est celui de l'investissement touristique qui peine encore à mettre en valeur le secteur malgré la volonté de l'Etat de redresser la situation. Si jusque-là, des sommes importantes ont été injectées pour la restauration des infrastructures de base (complexes, hôtels et villages touristiques), les experts relèvent que "l'offre reste toujours insuffisante et les prix des prestations très élevés". L'aménagement de quelques ZET (zone d'extension touristique) et la création de pôles régionaux de tourisme n'ont pas encore traduit les résultats escomptés. C'est que sur le terrain, les Algériens passent leurs vacances à l'étranger. La destination rêvée des algériens reste la Tunisie, le Maroc ou la Turquie selon un sondage établi récemment par une association professionnelle du tourisme.L'Algérie dispose pourtant d'unpotentiel reconnu mondialementcomme des sites naturels, des vestigeshistoriques millénaires, une natureabondante en forêts et montagnes etun désert féerique qui attire curieux etvoyageurs étrangers. Dans ce cadre, lamission du nouveau ministre serait de réévaluer ce potentiel et de l'inscriredans un cadre commercial qui aideraità l'amélioration de la destinationAlgérie. Trop de temps a été perdu etles discours de bonne volonté ne suffisentplus. On apprend, à cet effet, quele Premier ministre vient de nommer une commission spéciale pour entreprendreun audit dans le secteur.Revoir les ZET, alléger les procédurespour attirer davantage les investisseursprivés, assainissement dufoncier et révision de la politique du marketing touristique sont les priorités de Tebboune. Il est questiond'un nouveau cahier de charges pour les professionnels qui devra servir dorénavant de référent selon une source autorisée du gouvernement. L'attractivité touristique, une priorité Pour ce faire, l'investisseur devra faire dans le tourisme réceptif, qu'il soit local ou étranger. Les agences de voyage dont une bonne partie devra se soumettre à cette condition, sont dans le collimateur. Avec l'interdiction pour elles d'organiser les voyages du hadj et de la Omra en juin dernier en triant sur le volet quelques-unes d'entre- elles, les agences de voyage et de tourisme sont déjà soumises à rude épreuve. Pour rendre attractive la destination Algérie, les professionnels interpellent les autorités pour l'urgence de dynamiser l'offre balnéaire l'été et celle du tourisme saharien l'hiver. L'hygiène publique, la restauration des sites et monuments historiques suivie d'une implantation hôtelière à des tarifs bien étudiés sont les urgences de la saison estivale. Une première action a été enregistrée, rappelons-le, à savoir celle de laconcession des plages. Beaucoup decitoyens estivants se plaignent de lamédiocrité des services dans les complexes touristiques et des tarifs affichés au plus haut qui dissuadentles vacanciers à un séjour plein. Danscertains endroits, les hôtels etauberges font défaut, ce qui oblige les clients à louer des appartements de particuliers au prix fort. Là aussi, le gouvernement devra revoir ses tarifs et obliger les contractants tout comme les compagnies aériennes à baisser les prix en fonction des saisons touristiques. En somme, c'est l'indice de fréquentation d'un pays qui confirme que sa destination est bien entretenue. Nommé tout récemment après 46 jours de poste vacant, le nouveau ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hassen Mermouri, aura une tâche titanesque pour réhabiliter le secteur. L'enfant de Djanet qui est également auteur et ancien cadre au ministère de la Culture possède l'avantage de proximité avec la société civile. Mais face à l'ampleur de la mission qui lui a été confiée, il est de notoriété que les dossiers les plus chauds seront mis en avant. Le premier est celui de l'investissement touristique qui peine encore à mettre en valeur le secteur malgré la volonté de l'Etat de redresser la situation. Si jusque-là, des sommes importantes ont été injectées pour la restauration des infrastructures de base (complexes, hôtels et villages touristiques), les experts relèvent que "l'offre reste toujours insuffisante et les prix des prestations très élevés". L'aménagement de quelques ZET (zone d'extension touristique) et la création de pôles régionaux de tourisme n'ont pas encore traduit les résultats escomptés. C'est que sur le terrain, les Algériens passent leurs vacances à l'étranger. La destination rêvée des algériens reste la Tunisie, le Maroc ou la Turquie selon un sondage établi récemment par une association professionnelle du tourisme.L'Algérie dispose pourtant d'unpotentiel reconnu mondialementcomme des sites naturels, des vestigeshistoriques millénaires, une natureabondante en forêts et montagnes etun désert féerique qui attire curieux etvoyageurs étrangers. Dans ce cadre, lamission du nouveau ministre serait de réévaluer ce potentiel et de l'inscriredans un cadre commercial qui aideraità l'amélioration de la destinationAlgérie. Trop de temps a été perdu etles discours de bonne volonté ne suffisentplus. On apprend, à cet effet, quele Premier ministre vient de nommer une commission spéciale pour entreprendreun audit dans le secteur.Revoir les ZET, alléger les procédurespour attirer davantage les investisseursprivés, assainissement dufoncier et révision de la politique du marketing touristique sont les priorités de Tebboune. Il est questiond'un nouveau cahier de charges pour les professionnels qui devra servir dorénavant de référent selon une source autorisée du gouvernement. L'attractivité touristique, une priorité Pour ce faire, l'investisseur devra faire dans le tourisme réceptif, qu'il soit local ou étranger. Les agences de voyage dont une bonne partie devra se soumettre à cette condition, sont dans le collimateur. Avec l'interdiction pour elles d'organiser les voyages du hadj et de la Omra en juin dernier en triant sur le volet quelques-unes d'entre- elles, les agences de voyage et de tourisme sont déjà soumises à rude épreuve. Pour rendre attractive la destination Algérie, les professionnels interpellent les autorités pour l'urgence de dynamiser l'offre balnéaire l'été et celle du tourisme saharien l'hiver. L'hygiène publique, la restauration des sites et monuments historiques suivie d'une implantation hôtelière à des tarifs bien étudiés sont les urgences de la saison estivale. Une première action a été enregistrée, rappelons-le, à savoir celle de laconcession des plages. Beaucoup decitoyens estivants se plaignent de lamédiocrité des services dans les complexes touristiques et des tarifs affichés au plus haut qui dissuadentles vacanciers à un séjour plein. Danscertains endroits, les hôtels etauberges font défaut, ce qui oblige les clients à louer des appartements de particuliers au prix fort. Là aussi, le gouvernement devra revoir ses tarifs et obliger les contractants tout comme les compagnies aériennes à baisser les prix en fonction des saisons touristiques. En somme, c'est l'indice de fréquentation d'un pays qui confirme que sa destination est bien entretenue.