Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a recensé depuisdébut janvier au 9 juillet 2017 plus de 3.500 piqures de scorpion dans les wilayas des Hauts-Plateaux et celles du Sud ayant causé le décès de 15 personnes, a-t-on appris auprès de la direction de la prévention et de la promotion de la santé au ministère. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a recensé depuisdébut janvier au 9 juillet 2017 plus de 3.500 piqures de scorpion dans les wilayas des Hauts-Plateaux et celles du Sud ayant causé le décès de 15 personnes, a-t-on appris auprès de la direction de la prévention et de la promotion de la santé au ministère. La wilaya de Tamanrasset occupe la première place avec 460 cas, suivie de Biskra (près de 400), Djelfa (271 cas), Tiaret (260) et Béchar (206), selon la même source, soulignant que 56 % de ces piqures avaient été enregistrées au niveau des domiciles notamment dans la literie et les chaussures. Selon le docteur Mohamed-Lamine Saidani, expert à la commission nationale de lutte contre les piqures de scorpion, le plus grand nombre de piqures de scorpion a été enregistré durant les mois de juin et de juillet, mais en raison des changements climatiques, le ministère avait enregistré quelques cas en début d'année, avant la survenue de la canicule et la reproduction de cet animal, soit 15 décès dont 6 à Adrar recensés jusqu'à présent. En vue de protéger les citoyens de ces régions des piqures de scorpion, l'expert a insisté sur l'impératif "de mettre les poubelles et les amas de pierres loin des domiciles, outre la garantie de l'éclairage public". Egalement chef de laboratoire à l'Institut Pasteur d'Alger, l'expert a affirmé que les habitants de certains quartiers où prolifèrent les scorpions étaient inconscients du danger de l'amoncellement des ordures et des pierres devant leurs domiciles, qui les exposent aux piqures de scorpion, parfois mortelles. Les scorpions vivent dans toutes les régions du pays mais sont plus dangereux et plus toxiques dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud, a-t-il précisé, appelant à la sensibilisation des citoyens de ces régions, notamment lors de la période de reproduction des scorpions, car un scorpion peut engendrer près de 120 petits, d'où l'importance de l'hygiène près des domiciles et sur les routes, outre la garantie de l'éclairage public. Parmi les régions les plus exposées aux piqures de scorpion, l'expert a cité les wilayas de Msila, Naâma, Béchar, Tiaret et Khenchela, classant les wilayas de Tamanrasset, Adrar, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla et Illizi parmi les wilayas "les plus exposés à ce danger". En dépit des campagnes menées par l'Institut Pasteur depuis avril et mai derniers dans le cadre du Programme national de prévention contre les piqures de scorpion, le spécialiste a indiqué que les efforts déployés par le ministère, l'Institut, la Protection civile, les mosquées et certains médias restent "insuffisants", soulignant la nécessité d'impliquer les ministères de l'Intérieur, à travers les collectivités locales, l'Agriculture et l'Habitat outre le citoyen en tant que premier concerné par les piqures de scorpion. Il a par ailleurs déploré les comportements de certains citoyens attachés à certaines traditions et croyances, préférant l'utilisation de plantes et herbes "inefficaces" pour soigner les piqures de scorpion au lieu de se rendre aux urgences médicales, ce qui provoque, a-t-il ajouté, le décès de la personne envenimée. Il a dans ce sens mis l'accent sur l'importance assister le personnen atteinte durant les deux premières heures suivant la piqure de scorpion afin d'éviter la propagation du venin dans le corps qui peut engendrer une paralysie du cerveau puis le décès. S'agissant des antidotes sérums (antiscorpioniques) produits par l'Institut Pasteur, estimés à 70.000 doses, l'intervenant a indiqué que cette quantité était amplement suffisante et couvrait toutes les régions, ajoutant que "certaines régions bénéficiaient de quantités supérieures à la demande". Il a précisé à ce propos que l'Institut Pasteur produit cette quantité à partir descorpions capturés par des citoyens deswilayas qui connaissent une présence accrue de scorpions, notamment El-Oued et Biskra, faisant remarquer que l'Institut offre 85 DA par scorpion. Le spécialiste a fait savoir que les moyens de l'Institut sont "très limités", ajoutant que l'Institut achète la quantité nécessaireselon la demande, mettant l'accent sur l'importance que les collectivités locales encouragent les opérations de collecte de scorpions par les associations et les citoyens en vue de réduire la multiplication de cet animal et, par conséquent, le taux d'exposition aux piqures de scorpion. La wilaya de Tamanrasset occupe la première place avec 460 cas, suivie de Biskra (près de 400), Djelfa (271 cas), Tiaret (260) et Béchar (206), selon la même source, soulignant que 56 % de ces piqures avaient été enregistrées au niveau des domiciles notamment dans la literie et les chaussures. Selon le docteur Mohamed-Lamine Saidani, expert à la commission nationale de lutte contre les piqures de scorpion, le plus grand nombre de piqures de scorpion a été enregistré durant les mois de juin et de juillet, mais en raison des changements climatiques, le ministère avait enregistré quelques cas en début d'année, avant la survenue de la canicule et la reproduction de cet animal, soit 15 décès dont 6 à Adrar recensés jusqu'à présent. En vue de protéger les citoyens de ces régions des piqures de scorpion, l'expert a insisté sur l'impératif "de mettre les poubelles et les amas de pierres loin des domiciles, outre la garantie de l'éclairage public". Egalement chef de laboratoire à l'Institut Pasteur d'Alger, l'expert a affirmé que les habitants de certains quartiers où prolifèrent les scorpions étaient inconscients du danger de l'amoncellement des ordures et des pierres devant leurs domiciles, qui les exposent aux piqures de scorpion, parfois mortelles. Les scorpions vivent dans toutes les régions du pays mais sont plus dangereux et plus toxiques dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud, a-t-il précisé, appelant à la sensibilisation des citoyens de ces régions, notamment lors de la période de reproduction des scorpions, car un scorpion peut engendrer près de 120 petits, d'où l'importance de l'hygiène près des domiciles et sur les routes, outre la garantie de l'éclairage public. Parmi les régions les plus exposées aux piqures de scorpion, l'expert a cité les wilayas de Msila, Naâma, Béchar, Tiaret et Khenchela, classant les wilayas de Tamanrasset, Adrar, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla et Illizi parmi les wilayas "les plus exposés à ce danger". En dépit des campagnes menées par l'Institut Pasteur depuis avril et mai derniers dans le cadre du Programme national de prévention contre les piqures de scorpion, le spécialiste a indiqué que les efforts déployés par le ministère, l'Institut, la Protection civile, les mosquées et certains médias restent "insuffisants", soulignant la nécessité d'impliquer les ministères de l'Intérieur, à travers les collectivités locales, l'Agriculture et l'Habitat outre le citoyen en tant que premier concerné par les piqures de scorpion. Il a par ailleurs déploré les comportements de certains citoyens attachés à certaines traditions et croyances, préférant l'utilisation de plantes et herbes "inefficaces" pour soigner les piqures de scorpion au lieu de se rendre aux urgences médicales, ce qui provoque, a-t-il ajouté, le décès de la personne envenimée. Il a dans ce sens mis l'accent sur l'importance assister le personnen atteinte durant les deux premières heures suivant la piqure de scorpion afin d'éviter la propagation du venin dans le corps qui peut engendrer une paralysie du cerveau puis le décès. S'agissant des antidotes sérums (antiscorpioniques) produits par l'Institut Pasteur, estimés à 70.000 doses, l'intervenant a indiqué que cette quantité était amplement suffisante et couvrait toutes les régions, ajoutant que "certaines régions bénéficiaient de quantités supérieures à la demande". Il a précisé à ce propos que l'Institut Pasteur produit cette quantité à partir descorpions capturés par des citoyens deswilayas qui connaissent une présence accrue de scorpions, notamment El-Oued et Biskra, faisant remarquer que l'Institut offre 85 DA par scorpion. Le spécialiste a fait savoir que les moyens de l'Institut sont "très limités", ajoutant que l'Institut achète la quantité nécessaireselon la demande, mettant l'accent sur l'importance que les collectivités locales encouragent les opérations de collecte de scorpions par les associations et les citoyens en vue de réduire la multiplication de cet animal et, par conséquent, le taux d'exposition aux piqures de scorpion.