Le syndicat dénonce "une atteinte à l'intégrité physique et morale du corps médical". Il dresse un constat alarmant sur "la situation dans les établissements publics qui est devenue insupportable". Le syndicat dénonce "une atteinte à l'intégrité physique et morale du corps médical". Il dresse un constat alarmant sur "la situation dans les établissements publics qui est devenue insupportable". Le corps médical est dans tous ses états. Sa colère ne cesse d'enfler de jour en jour. En riposte à la situation catastrophique dans laquelle ils exercent leur métier, caractérisé notamment par l'insécurité qui règne dans les établissements hospitaliers, ils promettent de faire entendre leur voix dès la rentrée sociale. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a promis, hier samedi,un mouvement de grande envergure à la rentrée sociale pour sauver le secteur de la santé. Lors d'une conférence de presse, le docteur Naoufel Chibane, secrétaire général du syndicat, a estimé que "le responsable de la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur de la santé est bien le ministère. On refuse d'être des boucs émissaires", affirmet- il. Le syndicat dénonce "une atteinte à l'intégrité physique et morale du corps médical". Il dresse un constat alarmant sur "la situation dans les établissements publics qui est devenue insupportable". Il cite "l'insécurité, le manque de moyens et le manque d'effectifs auxquels s'ajoutent l'insulte et l'invective". Difficile à quantifier, les cas d'agressions contre les personnels dans les hôpitaux seraient en hausse depuis quelques semaines. Régulièrement, sur les réseaux sociaux, des médecins dénoncent des violences de la part depatients ou de leurs proches."Aujourd'hui, on est présentés à devant l'opinion publique comme des criminels, des hommes et femmes sansfoi, sans conscience. Où allons-nousavec cette mentalité ?", regrette-t-il.Pour Dr Chibane, les décès dans leshôpitaux publics "ce n'est pas nouveau.Chaque jour on enregistre descas similaires dans plusieurs régionsdu pays", souligne-t-il.De son côté le docteur Missaoui, viceprésidentdu syndicat, accuse le ministère de la Santé d'être à l'origine dece dysfonctionnement. "Les seulsresponsables qui devraient être en prison sont ceux du ministère de la Santé", a-t-il affirmé, en référence àl'affaire de Djelfa. Six personnes,dont une gynécologue, sont actuellementen détention provisoirePour le docteur Missaoui, le cas dudécès de la parturiente et son bébé àDjelfa relève de "la responsabilité duministère de la Santé qui a envoyédeux gynécologues seulement pourcouvrir trois daïras. Le personnel médical n'y est pour rien dans cette affaire", a-t-ilaffirmé. Le corps médical est dans tous ses états. Sa colère ne cesse d'enfler de jour en jour. En riposte à la situation catastrophique dans laquelle ils exercent leur métier, caractérisé notamment par l'insécurité qui règne dans les établissements hospitaliers, ils promettent de faire entendre leur voix dès la rentrée sociale. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a promis, hier samedi,un mouvement de grande envergure à la rentrée sociale pour sauver le secteur de la santé. Lors d'une conférence de presse, le docteur Naoufel Chibane, secrétaire général du syndicat, a estimé que "le responsable de la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur de la santé est bien le ministère. On refuse d'être des boucs émissaires", affirmet- il. Le syndicat dénonce "une atteinte à l'intégrité physique et morale du corps médical". Il dresse un constat alarmant sur "la situation dans les établissements publics qui est devenue insupportable". Il cite "l'insécurité, le manque de moyens et le manque d'effectifs auxquels s'ajoutent l'insulte et l'invective". Difficile à quantifier, les cas d'agressions contre les personnels dans les hôpitaux seraient en hausse depuis quelques semaines. Régulièrement, sur les réseaux sociaux, des médecins dénoncent des violences de la part depatients ou de leurs proches."Aujourd'hui, on est présentés à devant l'opinion publique comme des criminels, des hommes et femmes sansfoi, sans conscience. Où allons-nousavec cette mentalité ?", regrette-t-il.Pour Dr Chibane, les décès dans leshôpitaux publics "ce n'est pas nouveau.Chaque jour on enregistre descas similaires dans plusieurs régionsdu pays", souligne-t-il.De son côté le docteur Missaoui, viceprésidentdu syndicat, accuse le ministère de la Santé d'être à l'origine dece dysfonctionnement. "Les seulsresponsables qui devraient être en prison sont ceux du ministère de la Santé", a-t-il affirmé, en référence àl'affaire de Djelfa. Six personnes,dont une gynécologue, sont actuellementen détention provisoirePour le docteur Missaoui, le cas dudécès de la parturiente et son bébé àDjelfa relève de "la responsabilité duministère de la Santé qui a envoyédeux gynécologues seulement pourcouvrir trois daïras. Le personnel médical n'y est pour rien dans cette affaire", a-t-ilaffirmé.