L'affaire du blocage d'équipements spécifiques destinés à un projet de trituration de graines oléagineuses du groupe Cevital atterrit à l'Assemblée populaire nationale (APN). En plein débat sur le plan d'action du gouvernement, un groupe de députés interpelle le Premier ministre sur cette affaire en lui demandant d'intervenir en urgence. Une lettre signée par 24 députés appartenant au RCD et au Front El-Moustakbal a été remise hier au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, afin qu'il débloque la situation. L'affaire du blocage d'équipements spécifiques destinés à un projet de trituration de graines oléagineuses du groupe Cevital atterrit à l'Assemblée populaire nationale (APN). En plein débat sur le plan d'action du gouvernement, un groupe de députés interpelle le Premier ministre sur cette affaire en lui demandant d'intervenir en urgence. Une lettre signée par 24 députés appartenant au RCD et au Front El-Moustakbal a été remise hier au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, afin qu'il débloque la situation. "Nous, députés de la nation, avons l'honneur de vous solliciter pour une intervention urgente concernant un projet industriel phare pour notre pays qui est bloqué par les agissements du P.-dg du Port de Béjaïa", écrivent-ils d'emblée, affirmant que "ce projet industriel, porté par la société Cevital, a pour objectif de rendre notre pays indépendant pour deux catégories de produits, à savoir les huiles végétales et les tourteaux de soja, qui sont aujourd'hui importés à 100 % par notre pays". "Nous avons déjà interpellé devant l'Assemblée populaire nationale votre prédécesseur sur ce dossier que nous estimons d'une importance stratégique pour notre pays et la région de Béjaïa", rappellent-ils, soulignant que "les équipements pour la réalisation de ce projet sont bloqués par le P.-dg de l'Entreprise portuairede Béjaïa qui en a interdit ledéchargement au motif que Cevitaln'a pas obtenu les autorisations pource type de projet et que cette dernièresouhaite installer son usine dans soncomplexe industriel à l'intérieur del'enceinte portuaire". "L'EPB a, pour ces raisons, empêchél'accostage et le déchargement de deux navires transportant leséquipements pour la construction del'usine, alors que ces équipements ontété intégralement payés et ont mêmeobtenu les avantages de l'Andi, selonles informations que nous avons puvérifier auprès de la société", relèventces députés, qui affirment qu'aprèsenquête et analyse ainsi qu'une visite effectuée au complexe de Cevital àBéjaïa, "nous pouvons vous confirmer,entre autres, qu'aucune autorisationn'est prévue par la loi pour importerdes équipements industriels et que laloi et la règlementation en vigueur nedonnent aucune autorité à l'EPB ou àson P.-dg pour réclamer une quelconqueautorisation avant deau déchargementd'équipements ou de toute autremarchandise." "Nous, députés de la nation, avons l'honneur de vous solliciter pour une intervention urgente concernant un projet industriel phare pour notre pays qui est bloqué par les agissements du P.-dg du Port de Béjaïa", écrivent-ils d'emblée, affirmant que "ce projet industriel, porté par la société Cevital, a pour objectif de rendre notre pays indépendant pour deux catégories de produits, à savoir les huiles végétales et les tourteaux de soja, qui sont aujourd'hui importés à 100 % par notre pays". "Nous avons déjà interpellé devant l'Assemblée populaire nationale votre prédécesseur sur ce dossier que nous estimons d'une importance stratégique pour notre pays et la région de Béjaïa", rappellent-ils, soulignant que "les équipements pour la réalisation de ce projet sont bloqués par le P.-dg de l'Entreprise portuairede Béjaïa qui en a interdit ledéchargement au motif que Cevitaln'a pas obtenu les autorisations pource type de projet et que cette dernièresouhaite installer son usine dans soncomplexe industriel à l'intérieur del'enceinte portuaire". "L'EPB a, pour ces raisons, empêchél'accostage et le déchargement de deux navires transportant leséquipements pour la construction del'usine, alors que ces équipements ontété intégralement payés et ont mêmeobtenu les avantages de l'Andi, selonles informations que nous avons puvérifier auprès de la société", relèventces députés, qui affirment qu'aprèsenquête et analyse ainsi qu'une visite effectuée au complexe de Cevital àBéjaïa, "nous pouvons vous confirmer,entre autres, qu'aucune autorisationn'est prévue par la loi pour importerdes équipements industriels et que laloi et la règlementation en vigueur nedonnent aucune autorité à l'EPB ou àson P.-dg pour réclamer une quelconqueautorisation avant deau déchargementd'équipements ou de toute autremarchandise."