Lors de sa visite dimanche dernier au pôle pétrochimique d'Arzew, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait souligné la nécessité qu'investir dans le gaz du schiste eu égard aux énormes gisements dont dispose le pays. Lors de sa visite dimanche dernier au pôle pétrochimique d'Arzew, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait souligné la nécessité qu'investir dans le gaz du schiste eu égard aux énormes gisements dont dispose le pays. Le "dossier du gaz de schiste est encore au stade d'étude et sera traité d'une manière convenable à l'instar de ce qui se fait dans les autres pays", a déclaré lundi à l'APS le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, en marge des travaux de la réunion du Conseil d'affaires algéroaméricain. Tout en citant les nouvelles technologies permettant d'extraire le gaz du schiste avec moins de risques environnementaux, le ministre a souligné que ce gaz non conventionnel est une "option" qui a été prise et vers laquelle "on va y aller et on doit y aller" vu la forte consommation enregistrée en matière du gaz naturel. "Il s'agit de l'avenir des futures générations", a-til enchaîné. Par ailleurs, il a précisé que "le tiers de la production nationale de gaz naturel est consommé par le marché interne contre un tiers destiné à l'exportation, tandis que l'autre tiers est réinjecté dans le puits de production pour maintenir la pression du gaz". D'autant plus, a-t-il observé, que "la consommation interne du gaz naturel augmente continuellement et pourra atteindre un niveau très élevé en face duquel il faudra agir". Lors de sa visite dimanche dernier au pôle pétrochimique d'Arzew, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia,avait souligné la nécessité qu'investirdans le gaz du schiste eu égardaux énormes gisements dont disposele pays.Ouyahia a également relevé que "legouvernement encourage l'investissementdans cette ressourcetout en soulignant qu'il ne s'agit paslà d'une démarche aventurière maisd'une option visant à garantir l'avenir du pays en matière énergétique". Revision de la loi sur les hydrocarbures S'agissant de la loi sur les hydrocarburesle ministre a indiqué qu'uneréflexion est engagée pour la révisionde ce texte de loi"Une réflexion est engagée pourréviser la loi sur les hydrocarbures àl'effet d'améliorer l'attractivité denotre pays en direction des partenairesétrangers, notamment dans laprospection et l'exploitation des hydrocarbures", a affirmé le ministre dans son allocution d'ouverture destravaux de la réunion du Conseil d'affairesalgéro-américain, en présencede représentants de grandes compagniesaméricaines de plusieurs secteurs dont essentiellement ceuxde l'énergie et des énergies renouvelables. Questionné par l'APS, en marge decette rencontre, sur les modificationsqui vont être apportées au texteactuel, le ministre a expliqué que laplupart des appels d'offres lancés parl'Algérie pour la recherche et l'explorationpétrolières s'étaient avérésinfructueux."Le signal (pour la révision du texte) a été donné parce que la situation (del'infructuosité de ces appels d'offres)ne pouvait continuer (sans réagir)alors que les revenus (pétroliers) s'amenuisent et les activités derecherche et d'exploration diminuent. Nous avions lancé quatre oucinq appels d'offres pour l'exploration mais qui ont été infructueux. Face à cette situation, nous avonsdonc engagé une réflexion et noussommes en train de travailler sur laloi relative aux hydrocarbures en vigueur et sur ses aspects fiscaux,(de façon) que l'investisseur etl'Algérie soient gagnant-gagnant".En conséquence, a-t-il poursuivi, "la loi doit s'adapter à ce contexte à l'instar de tous les autres pays. Nousréfléchissons encore mais on va lefaire. Quand une loi est élaborée,elle doit épouser la conjonctureactuelle du monde pétrolier qui n'estpas statique mais dynamique et quiévolue continuellement".Quant aux aspects de la loi qui serontrévisés, Guitouni a cité essentiellementla fiscalité en expliquant quelorsque le dispositif fiscal avait été introduit dans la loi en vigueur, lebaril du pétrole était à plus de 100 dollars: "Ce qui n'est pas le casaujourd'hui avec un baril qui tourneautour de 50 dollars. Nous ne pouvonsappliquer le même dispositif fiscalaussi bien pour un baril à 150dollars qu'à 50 dollars, car l'investisseurne viendra pas puisquenon intéressé". La loi actuelle sur les hydrocarburesdate de 2013 qui a modifié et complétécelle du 28 avril 2005.Lors de sa visite dimanche dernier aupôle pétrochimique d'Arzew, le Premier ministre, avait soutenu qu'une révision de la loi sur leshydrocarbures en vigueur étaitnécessaire "pour attirer de nouveauxinvestisseurs et améliorer les recettes financières du pays". Le "dossier du gaz de schiste est encore au stade d'étude et sera traité d'une manière convenable à l'instar de ce qui se fait dans les autres pays", a déclaré lundi à l'APS le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, en marge des travaux de la réunion du Conseil d'affaires algéroaméricain. Tout en citant les nouvelles technologies permettant d'extraire le gaz du schiste avec moins de risques environnementaux, le ministre a souligné que ce gaz non conventionnel est une "option" qui a été prise et vers laquelle "on va y aller et on doit y aller" vu la forte consommation enregistrée en matière du gaz naturel. "Il s'agit de l'avenir des futures générations", a-til enchaîné. Par ailleurs, il a précisé que "le tiers de la production nationale de gaz naturel est consommé par le marché interne contre un tiers destiné à l'exportation, tandis que l'autre tiers est réinjecté dans le puits de production pour maintenir la pression du gaz". D'autant plus, a-t-il observé, que "la consommation interne du gaz naturel augmente continuellement et pourra atteindre un niveau très élevé en face duquel il faudra agir". Lors de sa visite dimanche dernier au pôle pétrochimique d'Arzew, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia,avait souligné la nécessité qu'investirdans le gaz du schiste eu égardaux énormes gisements dont disposele pays.Ouyahia a également relevé que "legouvernement encourage l'investissementdans cette ressourcetout en soulignant qu'il ne s'agit paslà d'une démarche aventurière maisd'une option visant à garantir l'avenir du pays en matière énergétique". Revision de la loi sur les hydrocarbures S'agissant de la loi sur les hydrocarburesle ministre a indiqué qu'uneréflexion est engagée pour la révisionde ce texte de loi"Une réflexion est engagée pourréviser la loi sur les hydrocarbures àl'effet d'améliorer l'attractivité denotre pays en direction des partenairesétrangers, notamment dans laprospection et l'exploitation des hydrocarbures", a affirmé le ministre dans son allocution d'ouverture destravaux de la réunion du Conseil d'affairesalgéro-américain, en présencede représentants de grandes compagniesaméricaines de plusieurs secteurs dont essentiellement ceuxde l'énergie et des énergies renouvelables. Questionné par l'APS, en marge decette rencontre, sur les modificationsqui vont être apportées au texteactuel, le ministre a expliqué que laplupart des appels d'offres lancés parl'Algérie pour la recherche et l'explorationpétrolières s'étaient avérésinfructueux."Le signal (pour la révision du texte) a été donné parce que la situation (del'infructuosité de ces appels d'offres)ne pouvait continuer (sans réagir)alors que les revenus (pétroliers) s'amenuisent et les activités derecherche et d'exploration diminuent. Nous avions lancé quatre oucinq appels d'offres pour l'exploration mais qui ont été infructueux. Face à cette situation, nous avonsdonc engagé une réflexion et noussommes en train de travailler sur laloi relative aux hydrocarbures en vigueur et sur ses aspects fiscaux,(de façon) que l'investisseur etl'Algérie soient gagnant-gagnant".En conséquence, a-t-il poursuivi, "la loi doit s'adapter à ce contexte à l'instar de tous les autres pays. Nousréfléchissons encore mais on va lefaire. Quand une loi est élaborée,elle doit épouser la conjonctureactuelle du monde pétrolier qui n'estpas statique mais dynamique et quiévolue continuellement".Quant aux aspects de la loi qui serontrévisés, Guitouni a cité essentiellementla fiscalité en expliquant quelorsque le dispositif fiscal avait été introduit dans la loi en vigueur, lebaril du pétrole était à plus de 100 dollars: "Ce qui n'est pas le casaujourd'hui avec un baril qui tourneautour de 50 dollars. Nous ne pouvonsappliquer le même dispositif fiscalaussi bien pour un baril à 150dollars qu'à 50 dollars, car l'investisseurne viendra pas puisquenon intéressé". La loi actuelle sur les hydrocarburesdate de 2013 qui a modifié et complétécelle du 28 avril 2005.Lors de sa visite dimanche dernier aupôle pétrochimique d'Arzew, le Premier ministre, avait soutenu qu'une révision de la loi sur leshydrocarbures en vigueur étaitnécessaire "pour attirer de nouveauxinvestisseurs et améliorer les recettes financières du pays".