La décolonisation du Sahara occidental est "une question urgente et cruciale" pour la stabilité de la région, a indiqué l'ambassadeur et représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Onu, Sabri Boukadoum, affirmant qu'il n'y a pas d'alternative au respect de l'exercice du droit à l'autodétermination. La décolonisation du Sahara occidental est "une question urgente et cruciale" pour la stabilité de la région, a indiqué l'ambassadeur et représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Onu, Sabri Boukadoum, affirmant qu'il n'y a pas d'alternative au respect de l'exercice du droit à l'autodétermination. Il n'y a pas "d'alternative au respect de la doctrine établie par l'Onu sur la décolonisation. Nous ne pouvons pas rester silencieux", a déclaré M. Boukadoum à la quatrième commission de l'Onu chargée de la décolonisation. "Pour l'Algérie, la résolution du conflit du Sahara occidental est une question urgente et cruciale, pour la stabilité, le progrès et l'intégration du Maghreb, seule sous-région d'Afrique qui ne connait pas encore un tel processus", a affirmé le diplomate algérien. Et "comme disait José Marta", a-t-il poursuivi, "Nous sommes libres de ne pas être mauvais mais nous ne pouvons pas être indifférents à la souffrance humaine". M. Boukadoum a estimé "déplorable" qu'en 2017 il reste encore 17 territoires non autonomes à décoloniser, jugeant "épouvantable" que les discussions à la commission portent encore sur "les mérites des restes du colonialisme", de la domination, de l'asservissement des peuples et de la spoliation de leurs richesses. "Notre débat devrait se focaliser sur la façon de mettre fin rapidement et pacifiquement aux situations de colonialisme et non pas (s'interroger) si le colonialisme a des effets positifs, pour nous c'est un non-sens", a regretté l'ambassadeur. La troisième décennie internationale de l'élimination du colonialisme tire à sa fin sans qu'aucun progrès ne soit réalisé dans le processus de décolonisation des 17 territoires non autonomes, at-il dit en substance. "Allons-nous léguer à la génération future une quatrième décennie? Une cinquième décennie ? Ce ne serait plusun combat mais une fête! Allons-nous célébrer le colonialisme dans cinquante ans ?", s'est-il indigné. L'ambassadeur a tenu à soulignerdevant la commission que le statut du Sahara occidental ne souffrait d'aucune ambiguïté. Il s'agit bel et bien d'une question de décolonisation inscrite à l'ordre du jour des Nations unies depuis plus de 50 ans.Dans sa réponse à son homologue marocain, Omar Hilale, qui a prétendu que l'avis consultatif de la Cour de justice internationale de 1975 reconnaissaitl'union des tribus du Sahara avec le peuple marocain dans leur allégeance au roi du Maroc, l'ambassadeur a préciséque la Cour avait confirmé sans équivoque le droit inaliénable du peupledu Sahara occidental à l'autodétermination. Pour lui rafraîchir la mémoire, l'ambassadeur Boukadoum a invité son homologue marocain à relire cet avisconsultatif qui a conclu à l'inexistencede lien juridique entre le Sahara occidentalet le Maroc qui puisse empêcher la mise en oeuvre de la résolution 1514 portant sur l'octroi de l'indépendanceaux pays et peuples coloniaux. "Toutes les résolutions de l'Onu sur leSahara occidental adoptées à la fois par l'assemblée générale et par le Conseilde sécurité ont réaffirmé de façon constanteet sans équivoque la naturejuridique de ce conflit ainsi que leprincipe d'autodétermination à ettreen oeuvre", a-t-il rappelé. Il n'y a pas "d'alternative au respect de la doctrine établie par l'Onu sur la décolonisation. Nous ne pouvons pas rester silencieux", a déclaré M. Boukadoum à la quatrième commission de l'Onu chargée de la décolonisation. "Pour l'Algérie, la résolution du conflit du Sahara occidental est une question urgente et cruciale, pour la stabilité, le progrès et l'intégration du Maghreb, seule sous-région d'Afrique qui ne connait pas encore un tel processus", a affirmé le diplomate algérien. Et "comme disait José Marta", a-t-il poursuivi, "Nous sommes libres de ne pas être mauvais mais nous ne pouvons pas être indifférents à la souffrance humaine". M. Boukadoum a estimé "déplorable" qu'en 2017 il reste encore 17 territoires non autonomes à décoloniser, jugeant "épouvantable" que les discussions à la commission portent encore sur "les mérites des restes du colonialisme", de la domination, de l'asservissement des peuples et de la spoliation de leurs richesses. "Notre débat devrait se focaliser sur la façon de mettre fin rapidement et pacifiquement aux situations de colonialisme et non pas (s'interroger) si le colonialisme a des effets positifs, pour nous c'est un non-sens", a regretté l'ambassadeur. La troisième décennie internationale de l'élimination du colonialisme tire à sa fin sans qu'aucun progrès ne soit réalisé dans le processus de décolonisation des 17 territoires non autonomes, at-il dit en substance. "Allons-nous léguer à la génération future une quatrième décennie? Une cinquième décennie ? Ce ne serait plusun combat mais une fête! Allons-nous célébrer le colonialisme dans cinquante ans ?", s'est-il indigné. L'ambassadeur a tenu à soulignerdevant la commission que le statut du Sahara occidental ne souffrait d'aucune ambiguïté. Il s'agit bel et bien d'une question de décolonisation inscrite à l'ordre du jour des Nations unies depuis plus de 50 ans.Dans sa réponse à son homologue marocain, Omar Hilale, qui a prétendu que l'avis consultatif de la Cour de justice internationale de 1975 reconnaissaitl'union des tribus du Sahara avec le peuple marocain dans leur allégeance au roi du Maroc, l'ambassadeur a préciséque la Cour avait confirmé sans équivoque le droit inaliénable du peupledu Sahara occidental à l'autodétermination. Pour lui rafraîchir la mémoire, l'ambassadeur Boukadoum a invité son homologue marocain à relire cet avisconsultatif qui a conclu à l'inexistencede lien juridique entre le Sahara occidentalet le Maroc qui puisse empêcher la mise en oeuvre de la résolution 1514 portant sur l'octroi de l'indépendanceaux pays et peuples coloniaux. "Toutes les résolutions de l'Onu sur leSahara occidental adoptées à la fois par l'assemblée générale et par le Conseilde sécurité ont réaffirmé de façon constanteet sans équivoque la naturejuridique de ce conflit ainsi que leprincipe d'autodétermination à ettreen oeuvre", a-t-il rappelé.