L' université algérienne va mal. Les docteurs d'Etat et titulaires de magister exigent de l'autorité de tutelle de meilleurs conditions d'exercice. Ils plaident pour des contrats à long terme et l'amélioration de leurs salaires. C'est ce qu'a fait sortir le bureau de coordination national des docteurs d'Et1at et du magister à rompre le silence pour protester contre leur marginalisation et l'absence de contrats effectifs dont ils se plaignent la plupart. L' université algérienne va mal. Les docteurs d'Etat et titulaires de magister exigent de l'autorité de tutelle de meilleurs conditions d'exercice. Ils plaident pour des contrats à long terme et l'amélioration de leurs salaires. C'est ce qu'a fait sortir le bureau de coordination national des docteurs d'Et1at et du magister à rompre le silence pour protester contre leur marginalisation et l'absence de contrats effectifs dont ils se plaignent la plupart. Ces derniers, estime cette coordination sont classés comme vacataires et ne sont recrutés qu'à titre temporaire. Ils sont en effet 21.000 titulaires de ces diplômes qui se disent exclus des concours qui leur donnent accès à des postes stables. Ces universitaires ont attendu longtemps la réponse de la tutelle qui n'a pas tenu compte de leurs doléances. Le porte-parole de la coordination Khaled Bouchareb se dit consterné par le retard pris dans la mise en place d'une plate-forme de dialogue afin d'aboutir au recrutement direct de cette frange d'enseignants ou de leur ouvrir la voie par concours pour occuper des postes selon le classement actuel de l'enseignement supérieur. Sachant que le décret 254-98 de l'année 1998 consacre de droit l'accès aux poste de maîtres-assistants et d'attachés de recherche pour les titulaires de magister par voie de concours selon les besoins des postes dans les universités ou centre de recherche accrédités à l'enseignement supérieur. Il faut rappeler que les enseignants vacataires du supérieur avaient déjà attiré l'attention du département de Mébarki sur leurs conditions socioprofessionnelles qui est loin de les satisfaire. En outre, les titulaires de docteurs d'Etat sont normalement exclus des concours si les postes recherchés ne sont pas pourvus. Au lieu de cela, estime la coordination de ces diplômés, le ministère préfère désigner ceux du nouveau système LMD et laisser de côté les titulaires des diplômes dits « classique » végéter dans des postes à contrat réduit avec des salaires jugés indécents. Ainsi, la coordination s'offusque du fait qu'un enseignant de cette catégorie est rangé dans la vacation avec des salaires de 10.000 et 15.000 DA pour quelques heures de travail. Autrement dit, ces enseignants sont payés selon l'heure avec des anciens barèmes des postes de la Fonction publique. Pourtant dans le statut des professeurs de l'université, les titulaires de contrats indéterminés perçoivent des salaires plus au moins corrects par rapport au volume exigé du travail. Le ministère de son côté n'a pas jugé utile de répondre à cette catégorie d'universitaires sachant que la dernière grève des enseignants universitaires qui a paralysé les campus va dans le même sens des exigences d'une frange de diplômés qui constitue le gros de la troupe. Les universitaires ne veulent pas fermer la parenthèse sur une situation qui a trop duré. Ils vont maintenir sit-in et protesta jusqu'au bout affirme la coordination nationale des docteurs et magisters. Ces derniers, estime cette coordination sont classés comme vacataires et ne sont recrutés qu'à titre temporaire. Ils sont en effet 21.000 titulaires de ces diplômes qui se disent exclus des concours qui leur donnent accès à des postes stables. Ces universitaires ont attendu longtemps la réponse de la tutelle qui n'a pas tenu compte de leurs doléances. Le porte-parole de la coordination Khaled Bouchareb se dit consterné par le retard pris dans la mise en place d'une plate-forme de dialogue afin d'aboutir au recrutement direct de cette frange d'enseignants ou de leur ouvrir la voie par concours pour occuper des postes selon le classement actuel de l'enseignement supérieur. Sachant que le décret 254-98 de l'année 1998 consacre de droit l'accès aux poste de maîtres-assistants et d'attachés de recherche pour les titulaires de magister par voie de concours selon les besoins des postes dans les universités ou centre de recherche accrédités à l'enseignement supérieur. Il faut rappeler que les enseignants vacataires du supérieur avaient déjà attiré l'attention du département de Mébarki sur leurs conditions socioprofessionnelles qui est loin de les satisfaire. En outre, les titulaires de docteurs d'Etat sont normalement exclus des concours si les postes recherchés ne sont pas pourvus. Au lieu de cela, estime la coordination de ces diplômés, le ministère préfère désigner ceux du nouveau système LMD et laisser de côté les titulaires des diplômes dits « classique » végéter dans des postes à contrat réduit avec des salaires jugés indécents. Ainsi, la coordination s'offusque du fait qu'un enseignant de cette catégorie est rangé dans la vacation avec des salaires de 10.000 et 15.000 DA pour quelques heures de travail. Autrement dit, ces enseignants sont payés selon l'heure avec des anciens barèmes des postes de la Fonction publique. Pourtant dans le statut des professeurs de l'université, les titulaires de contrats indéterminés perçoivent des salaires plus au moins corrects par rapport au volume exigé du travail. Le ministère de son côté n'a pas jugé utile de répondre à cette catégorie d'universitaires sachant que la dernière grève des enseignants universitaires qui a paralysé les campus va dans le même sens des exigences d'une frange de diplômés qui constitue le gros de la troupe. Les universitaires ne veulent pas fermer la parenthèse sur une situation qui a trop duré. Ils vont maintenir sit-in et protesta jusqu'au bout affirme la coordination nationale des docteurs et magisters.