Un observatoire national de l'épargne sera mis en place par les banques en vue d'appréhender la réalité de l'épargne en Algérie et de mettre en place des mécanismes adaptés pour mieux drainer les fonds. Un observatoire national de l'épargne sera mis en place par les banques en vue d'appréhender la réalité de l'épargne en Algérie et de mettre en place des mécanismes adaptés pour mieux drainer les fonds. C'est ce qu'a indiqué mardi à Alger le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. A travers cet observatoire, "il s'agira d'élaborer des études et de procéder à la collecte des données, des statistiques et des sondages d'opinion sur l'épargne, dont les résultats seront exploités par les banques pour une meilleure collecte de l'épargne", a expliqué M. Raouya en marge de l'inauguration du nouveau siège de la Cnep-Banque à Chéraga, en présence notamment du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal, du président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar, et des P.-dg des banques. Pour sa part, Boualem Djebbar a relevé que "l'accumulation, l'augmentation et le développement de l'épargne reste la préoccupation permanente des banques, en précisant que cet Observatoire activera sous l'égide de l'Abef". Selon lui, la "baisse de l'épargne au niveau des banques est principalementdue à une forte consommation des crédits". Par ailleurs, en marge de la cérémonie de l'inauguration du siège de la Cnep-Banque,Mohamed Loukal a indiqué à la presse que les réserves dechange de l'Algérie sont actuellement à "102 milliardsde dollars". Interrogé sur l'apport des banquesdans le financement du secteur économique, le gouverneurde la Banque d'Algérie a considéré que "ces établissements bancaires ont lescapacités pour poursuivre leur soutien à l'économienationale si bien que le tauxde croissance des crédits resteautour de 10 %, ce qui augure une performance assez remarquable". Concernant le financement non conventionnel,Mohamed Loukal a indiquéque sa mise en place est en cours, en précisant que ce dispositifsera accompagné d'unencadrement "très rigoureux" de façon à permettre àfinancer le déficit du Trésor public et de sa dette sansgénérer d'inflation. "Nous avons les outils pour maîtriser l'inflation et il n'yaura pas d'inflation", a-t-ilassuré. Pour ce qui est de la dépréciation de la monnaienationale par rapport aux devises étrangères, le gouverneur a observé que depuis juillet 2017, l'euro a connu une envolée sur les marchés internationaux de sorte que laparité de l'euro par rapport au dollar est passée de 1,04 dollar à 1,2 dollar. "Il est normal que les monnaiessubissent des dépréciations, et le dinar ne peutéchapper à cette évolution", a-t-il indiqué tout en exprimant son optimisme pour ce qui est de l'évolution du dinar en 2018. C'est ce qu'a indiqué mardi à Alger le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. A travers cet observatoire, "il s'agira d'élaborer des études et de procéder à la collecte des données, des statistiques et des sondages d'opinion sur l'épargne, dont les résultats seront exploités par les banques pour une meilleure collecte de l'épargne", a expliqué M. Raouya en marge de l'inauguration du nouveau siège de la Cnep-Banque à Chéraga, en présence notamment du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal, du président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar, et des P.-dg des banques. Pour sa part, Boualem Djebbar a relevé que "l'accumulation, l'augmentation et le développement de l'épargne reste la préoccupation permanente des banques, en précisant que cet Observatoire activera sous l'égide de l'Abef". Selon lui, la "baisse de l'épargne au niveau des banques est principalementdue à une forte consommation des crédits". Par ailleurs, en marge de la cérémonie de l'inauguration du siège de la Cnep-Banque,Mohamed Loukal a indiqué à la presse que les réserves dechange de l'Algérie sont actuellement à "102 milliardsde dollars". Interrogé sur l'apport des banquesdans le financement du secteur économique, le gouverneurde la Banque d'Algérie a considéré que "ces établissements bancaires ont lescapacités pour poursuivre leur soutien à l'économienationale si bien que le tauxde croissance des crédits resteautour de 10 %, ce qui augure une performance assez remarquable". Concernant le financement non conventionnel,Mohamed Loukal a indiquéque sa mise en place est en cours, en précisant que ce dispositifsera accompagné d'unencadrement "très rigoureux" de façon à permettre àfinancer le déficit du Trésor public et de sa dette sansgénérer d'inflation. "Nous avons les outils pour maîtriser l'inflation et il n'yaura pas d'inflation", a-t-ilassuré. Pour ce qui est de la dépréciation de la monnaienationale par rapport aux devises étrangères, le gouverneur a observé que depuis juillet 2017, l'euro a connu une envolée sur les marchés internationaux de sorte que laparité de l'euro par rapport au dollar est passée de 1,04 dollar à 1,2 dollar. "Il est normal que les monnaiessubissent des dépréciations, et le dinar ne peutéchapper à cette évolution", a-t-il indiqué tout en exprimant son optimisme pour ce qui est de l'évolution du dinar en 2018.