La Commission des finances et du budget de l'APN a surpris tous les observateurs en proposant un amendement annulant l'impôt sur la fortune(ISF) pourtant figurant en bonne place dans le projet de loi de finances 2018 présenté par le gouvernement à la Chambre basse du parlement. La Commission des finances et du budget de l'APN a surpris tous les observateurs en proposant un amendement annulant l'impôt sur la fortune(ISF) pourtant figurant en bonne place dans le projet de loi de finances 2018 présenté par le gouvernement à la Chambre basse du parlement. Cette initiative de la commission, dominée faut-il encore le rappeler par les députés du FLN et du RND, a eu l'effet d'une bombe. En tout cas cette proposition a provoqué un tollé général au sein des partis de l'opposition représentés à l'APN . C'est ainsi le cas du Parti des travailleurs (PT) qui rue dans les brancards. «Le puissant lobby des =hommes d'affaires, présents à l'APN et dans la sphère du pouvoir, fait tomber l'impôt sur la fortune, pourtant d'une banalité incroyable, proposé par le gouvernement », souligne le député du PT, Ramdane Tazibt, sur sa page Facebook. Ce coup de force rappelle à M. Tazibt, l'amendement sur l'importation de friperie que le président Bouteflika avait proposé dans une loi de finances (en 2010) et que la coalition FLN /RND /MSP a abrogé à l'APN. Ce qui avait alors poussé le Président, qui venait de consacrer deux milliards de dollars au secteur du textile, à qualifier ces partis, en Conseil des ministres,de «tahalouf echifoune» (coalition de la friperie).«Par la suppression de l'ISF, a poursuiviM.Tazibt, les pouvoirspublics démontrent l'absencede toute volonté de réforme de la politique d'imposition dans notre pays.» Pour ce cadre du PT, l'Algérie est «un des rares pays au monde où l'impôt sur le revenu global (IRG) versé par les travailleurs et les retraités est largement supérieur à l'apport de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS)». Il rappelle dans ce sillage que «25% de l'assiette fiscale proviennent de l'IRG et 15% seulement del'IBS». Autrement dit, lesalarié paie plus, proportionnellementaux revenusengrangés, que le patron.Ramdane Tazibt estimeainsi que «le gouvernement n'a ni le courage nila volonté politiquesd'aller chercher l'argentlà où il est : 12 000 milliardsde dinars d'impôts n recouvrés, 800 milliardsde crédits non remboursés, 20 milliards dedollars de surfacturationdans le commerceextérieur, 400 milliards de dinars de réévaluat on des marchés...». Cette initiative de la commission, dominée faut-il encore le rappeler par les députés du FLN et du RND, a eu l'effet d'une bombe. En tout cas cette proposition a provoqué un tollé général au sein des partis de l'opposition représentés à l'APN . C'est ainsi le cas du Parti des travailleurs (PT) qui rue dans les brancards. «Le puissant lobby des =hommes d'affaires, présents à l'APN et dans la sphère du pouvoir, fait tomber l'impôt sur la fortune, pourtant d'une banalité incroyable, proposé par le gouvernement », souligne le député du PT, Ramdane Tazibt, sur sa page Facebook. Ce coup de force rappelle à M. Tazibt, l'amendement sur l'importation de friperie que le président Bouteflika avait proposé dans une loi de finances (en 2010) et que la coalition FLN /RND /MSP a abrogé à l'APN. Ce qui avait alors poussé le Président, qui venait de consacrer deux milliards de dollars au secteur du textile, à qualifier ces partis, en Conseil des ministres,de «tahalouf echifoune» (coalition de la friperie).«Par la suppression de l'ISF, a poursuiviM.Tazibt, les pouvoirspublics démontrent l'absencede toute volonté de réforme de la politique d'imposition dans notre pays.» Pour ce cadre du PT, l'Algérie est «un des rares pays au monde où l'impôt sur le revenu global (IRG) versé par les travailleurs et les retraités est largement supérieur à l'apport de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS)». Il rappelle dans ce sillage que «25% de l'assiette fiscale proviennent de l'IRG et 15% seulement del'IBS». Autrement dit, lesalarié paie plus, proportionnellementaux revenusengrangés, que le patron.Ramdane Tazibt estimeainsi que «le gouvernement n'a ni le courage nila volonté politiquesd'aller chercher l'argentlà où il est : 12 000 milliardsde dinars d'impôts n recouvrés, 800 milliardsde crédits non remboursés, 20 milliards dedollars de surfacturationdans le commerceextérieur, 400 milliards de dinars de réévaluat on des marchés...».