Les attaques dont a fait l'objet son partiaprès la polémique etles manifestations suscitées par le rejetde l'amendement sur la généralisation de l'enseignement duTamazight a été l'objet de la conférenceanimée hier par lasecrétaire générale du Parti dersbtravailleurs (PT°) Louisa Hanoune Les attaques dont a fait l'objet son partiaprès la polémique etles manifestations suscitées par le rejetde l'amendement sur la généralisation de l'enseignement duTamazight a été l'objet de la conférenceanimée hier par lasecrétaire générale du Parti dersbtravailleurs (PT°) Louisa Hanoune «Le Parti des travailleurs dépose cet amendement depuis que le Tamazight est devenu langue nationale en 2002. J'ai eu moi-même à le déposer en 2002. C'est donc pour la quinzième fois que nous le proposons pour l'effectivité de la constitutionnalisation du Tamazight comme langue nationale et officielle », a-t-elle indiqué d'emblée. Louisa Hanoune a rappelé le combat mené par sa formation pour cette question avant de revenir sur les manifestations organisées pour dénoncer le rejet de cet amendement notamment en Kabylie. « Pourquoi y-a-t-il eu des manifestations cette fois-ci ? Surtout dans les wilayas de la Kabylie et à Batna ? En réalité, c'est la situation qui a changé dans le pays. L'Algérie de 2017 n'est pas l'Algérie (d'avant). Quand il y a une tension sociale, personne ne sait quand peut intervenir le déclic », a expliqué la secrétaire générale du PT qui précise que les « manifestations étaient pacifiques excepté à Bouira ». « Les manifestations ont commencé en Kabylie et cela est très normal puisqu'il s'agit du bastion (deces revendications) », a-t-elle insisté. Les militants du MAK qui ont rejoint la contestation était quelque chose de « prévisible », selon elle. « Que des aventuriers tentent de monter lavague, c'est prévisible. À Tizi Ouzou, le drapeau nationalétait brandi avec le drapeauberbère. Il y a eu des affrontements entre des étudiants et des militants du MAK qui ont tenté d'enlever le drapeau national (...) Où est la manipulation ? Celui qui parle de manipulation méprise le peuplealgérien. C'est du paternalisme», a-t-elle lâché. Pourelle, les députés de la majorité(présidentielle) qui ont rejetél'amendement sur le Tamazightet qui « osent accuser le PT », « assumeront seuls les conséquencesde ce rejet ». « Les partis de l'opposition n'assument pas cette responsabilité de ce qui s'est passé ou de cequi peut se passer. En janvier,les prix des produits (...) vont augmenter à cause de l'augmentation des prix du carburant. Est-ce le PT qui va assumer les conséquences deces augmentations ou ceux qui ont voté pour cette loi de, finances anticonstitutionnelle ?», s'est interrogée LouisaCette dernière a affirméne pas comprendre les réactions du FFS et du RCD. « Je n'ai pas compris les déclarationsdu FFS et du RCD. Il estcertain que je ne vais pastomber dans le piège de ladiversion. Je suis surprise», at-elle déclaré. La secrétaire générale du PT a estimé que les manifestants se mobilisent non seulementpour le Tamazight mais aussi et plus globalement contre la nouvelle loi de finances. « Il est impossible que la majorité accepte de mourir la boucheouverte. Les luttes connaissentaujourd'hui une maturation »,a-t-elle assuré. «Le Parti des travailleurs dépose cet amendement depuis que le Tamazight est devenu langue nationale en 2002. J'ai eu moi-même à le déposer en 2002. C'est donc pour la quinzième fois que nous le proposons pour l'effectivité de la constitutionnalisation du Tamazight comme langue nationale et officielle », a-t-elle indiqué d'emblée. Louisa Hanoune a rappelé le combat mené par sa formation pour cette question avant de revenir sur les manifestations organisées pour dénoncer le rejet de cet amendement notamment en Kabylie. « Pourquoi y-a-t-il eu des manifestations cette fois-ci ? Surtout dans les wilayas de la Kabylie et à Batna ? En réalité, c'est la situation qui a changé dans le pays. L'Algérie de 2017 n'est pas l'Algérie (d'avant). Quand il y a une tension sociale, personne ne sait quand peut intervenir le déclic », a expliqué la secrétaire générale du PT qui précise que les « manifestations étaient pacifiques excepté à Bouira ». « Les manifestations ont commencé en Kabylie et cela est très normal puisqu'il s'agit du bastion (deces revendications) », a-t-elle insisté. Les militants du MAK qui ont rejoint la contestation était quelque chose de « prévisible », selon elle. « Que des aventuriers tentent de monter lavague, c'est prévisible. À Tizi Ouzou, le drapeau nationalétait brandi avec le drapeauberbère. Il y a eu des affrontements entre des étudiants et des militants du MAK qui ont tenté d'enlever le drapeau national (...) Où est la manipulation ? Celui qui parle de manipulation méprise le peuplealgérien. C'est du paternalisme», a-t-elle lâché. Pourelle, les députés de la majorité(présidentielle) qui ont rejetél'amendement sur le Tamazightet qui « osent accuser le PT », « assumeront seuls les conséquencesde ce rejet ». « Les partis de l'opposition n'assument pas cette responsabilité de ce qui s'est passé ou de cequi peut se passer. En janvier,les prix des produits (...) vont augmenter à cause de l'augmentation des prix du carburant. Est-ce le PT qui va assumer les conséquences deces augmentations ou ceux qui ont voté pour cette loi de, finances anticonstitutionnelle ?», s'est interrogée LouisaCette dernière a affirméne pas comprendre les réactions du FFS et du RCD. « Je n'ai pas compris les déclarationsdu FFS et du RCD. Il estcertain que je ne vais pastomber dans le piège de ladiversion. Je suis surprise», at-elle déclaré. La secrétaire générale du PT a estimé que les manifestants se mobilisent non seulementpour le Tamazight mais aussi et plus globalement contre la nouvelle loi de finances. « Il est impossible que la majorité accepte de mourir la boucheouverte. Les luttes connaissentaujourd'hui une maturation »,a-t-elle assuré.