Par Arris Touffan On connaît l'histoire. Une députée, Nadia Chouitem, propose un amendement portant promotion de la langue amazighe et la généralisation de l'enseignement de tamazight. Les députés rejettent la proposition. Leur geste confirme, d'une certaine manière, que l'officialisation de tamazight dans la Constitution est un colifichet consenti pour lutter contre la montée du séparatisme. Personne ne doutait de cette finalité. Lorsqu'il s'agirait de passer aux choses concrètes, il en serait autrement. Bon, tout cela, on le sait. Mais ce qui est passé inaperçu, c'est que la proposition d'amendement n'est pas venue d'élus appartenant à des formations réputées pour défendre tamazight comme le FFS ou le RCD. Non, ça vient du PT. Inutile de dire que ça remonte l'estime pour le parti de Louisa Hanoune ! A. T.