L ' abrogation, par le gouvernement, du dispositif de licences d'importation, qu'il avait institué en 2016, a été l'un des principaux points à avoir été commenté,hier mercredi, au cours de l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne. L ' abrogation, par le gouvernement, du dispositif de licences d'importation, qu'il avait institué en 2016, a été l'un des principaux points à avoir été commenté,hier mercredi, au cours de l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne. Le directeur général du commerce extérieur au ministère du même nom, qui avait, à un moment, à qualifier l'introduction de ces licences de "meilleur instrument de régulation du commerce extérieur", tient à rappeler que cette mesure avait permis de réduire substantiellement le niveau des importations. Il rappelle qu'après les véhicules, le rond à béton et le ciment, se traduisant par un gain de 3 milliards de dollars, cette dernière avait été élargie à 22 autres groupes de produits, contribuant à faire l'économie de 2,3 milliards de dollars. La diminution progressive des importations, note Saïd Djellab, a fait passer leur financement de 58 milliards de dollars, en 2014, à 51 milliards, en 2015, puis à 46 milliards en 2016, et à 42 milliards durant les onze mois de 2017. Commentant la récente révision du dispositif de licences, il explique qu'elle est motivée par plusieurs facteurs, parmi lesquels il cite l'installation dans le pays de plusieurs constructeurs automobiles, ainsi que la réalisation d'une autosuffisance en matière de production de rond à béton et de ciment notamment. Il annonce que d'autres instruments appelés à se substituer au système des licences à l'importation sont sur le point d'êtreactivés, pour cibler d'autres produits. Reprenant l'annonce faite, mardi, par leministre du Commerce, il confirme,d'autre part, la "suspension provisoire"d'importation de 851 produits, une décision qu'il qualifie de "mesure de sauvegarde"et dont les effets, ajoute-t-il, vontavoir une valeur ajoutée locale destinée àune substitution des marchandises habituellement importés. Parmi les groupes concernés par ces suspensions provisoires décidées, soulignet-il, afin que les industriels nationaux"consolident leurs investissements", il fait mention des produits agroalimentaires, des tracteurs et moissonneusesbatteuses,des articles de céramique, deséquipements de robineterie et des produitsplastiques.Il relève que l'ensemble de ce train demesure a, jusqu'alors, permis de réduirele déficit de la balance des paiements de17 milliards de dollars, entre 2014 et2015, de 17 milliards de dollars entre 2015 et 2016, et de 10 milliards de dollars pour la période s'étalant de 2016 à novembre 2017. Djellab rejette l'idée selon laquelle laremise en cause du système des licencesaurait été décidée en raison de "pressions"émanant des organisations patronales,dont le FCE. En réalité, répond-t-il, il s'agit seulement d'un "changement de cap, dont la finalité est de remplacer les licences par des instruments plus adaptés". Le directeur général du commerce extérieur au ministère du même nom, qui avait, à un moment, à qualifier l'introduction de ces licences de "meilleur instrument de régulation du commerce extérieur", tient à rappeler que cette mesure avait permis de réduire substantiellement le niveau des importations. Il rappelle qu'après les véhicules, le rond à béton et le ciment, se traduisant par un gain de 3 milliards de dollars, cette dernière avait été élargie à 22 autres groupes de produits, contribuant à faire l'économie de 2,3 milliards de dollars. La diminution progressive des importations, note Saïd Djellab, a fait passer leur financement de 58 milliards de dollars, en 2014, à 51 milliards, en 2015, puis à 46 milliards en 2016, et à 42 milliards durant les onze mois de 2017. Commentant la récente révision du dispositif de licences, il explique qu'elle est motivée par plusieurs facteurs, parmi lesquels il cite l'installation dans le pays de plusieurs constructeurs automobiles, ainsi que la réalisation d'une autosuffisance en matière de production de rond à béton et de ciment notamment. Il annonce que d'autres instruments appelés à se substituer au système des licences à l'importation sont sur le point d'êtreactivés, pour cibler d'autres produits. Reprenant l'annonce faite, mardi, par leministre du Commerce, il confirme,d'autre part, la "suspension provisoire"d'importation de 851 produits, une décision qu'il qualifie de "mesure de sauvegarde"et dont les effets, ajoute-t-il, vontavoir une valeur ajoutée locale destinée àune substitution des marchandises habituellement importés. Parmi les groupes concernés par ces suspensions provisoires décidées, soulignet-il, afin que les industriels nationaux"consolident leurs investissements", il fait mention des produits agroalimentaires, des tracteurs et moissonneusesbatteuses,des articles de céramique, deséquipements de robineterie et des produitsplastiques.Il relève que l'ensemble de ce train demesure a, jusqu'alors, permis de réduirele déficit de la balance des paiements de17 milliards de dollars, entre 2014 et2015, de 17 milliards de dollars entre 2015 et 2016, et de 10 milliards de dollars pour la période s'étalant de 2016 à novembre 2017. Djellab rejette l'idée selon laquelle laremise en cause du système des licencesaurait été décidée en raison de "pressions"émanant des organisations patronales,dont le FCE. En réalité, répond-t-il, il s'agit seulement d'un "changement de cap, dont la finalité est de remplacer les licences par des instruments plus adaptés".