Le ministère de l'Industrie et des Mines a lancé trois enquêtes pour mieux connaître le tissu industriel national, notamment celui du secteur privé pour pouvoir assurer le suivi, l'évaluation et l'appui à ses entreprises, a indiqué, mardi à Alger, le secrétaire général de ce ministère, Kheiredine Medjoubi. Le ministère de l'Industrie et des Mines a lancé trois enquêtes pour mieux connaître le tissu industriel national, notamment celui du secteur privé pour pouvoir assurer le suivi, l'évaluation et l'appui à ses entreprises, a indiqué, mardi à Alger, le secrétaire général de ce ministère, Kheiredine Medjoubi. "On doit connaître le tissu industriel national, ses produits et sa capacité de production pour pouvoir le défendre. Nous avons des données précises sur le secteur industriel public, ses capacités et sa production, mais pas suffisamment d'informations sur les entreprises privées. C'est pourquoi le ministère a lancé trois enquêtes pour mieux connaître le tissu industriel national afin d'assurer le suivi, l'évaluation et l'appui à ses entreprises", a précisé M. Medjoubi. Il s'exprimait lors d'un panel sur l'industrie nationale, organisé en marge de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne (FPA), tenue du 21 au 27 décembre au palais des expositions (Pins maritime- Alger) sous le thème "Economie diversifiée et performance à l'export". Soulignant "qu'on ne peut promouvoir la production nationale sans la connaître", M. Medjoubi a affirmé qu'une fois achevées, ces enquêtes permettront "de savoir exactement ce que nous produisons localement et mettre des barrièresaux produits de l'importation afin de laisser place à la production nationale". A cet effet, le responsable a lancé un appel, notammentaux opérateurs privés, les sollicitantà communiquer la nature et les capacités de leur production, ce qui permettra aux pouvoirs publics d'avoirune base de données susceptiblede définir la nature de laproduction nationale, sonvolume et sa qualité pour mesurer sa capacité à répondreaux besoins nationaux dans les différents domaines et substitueraux importations. S'agissant des barrières à mettre pour faire face au phénomène de l'importation au détriment du produit national, le responsable a assuré qu'en plus des barrières tarifaires, notamment les droits de douanes, l'Etat a mis plusieurs barrières non tarifaires à l'image des normes nationales et lescahiers de charges afin de promouvoirles produits issus des entreprises nationales, publiques ou privées. Par ailleurs, en réponse aux préoccupations des opérateurs privés, présents au panel, notamment l'indisponibilité du foncier industriel, M. Medjoubi a expliqué que depuis 1990 à ce jour, l'Etat a mis plus 30.000 hectares de industriel sur le marché, dont plus de 50 % inexploité, d'où, selon lui, la taxe de 5 % sur la valeur vénale, prévue par la loi de finances 2018, à l'encontre des opérateurs disposants de foncier industriel non encore exploité. A une question sur la disponibilité de la main-d'oeuvre qualifiée, M. Medjoubi a assuré que l'Etat a décidé la réouverture de tous les centres de formation à travers le territoire national, permettant la formation et la qualification des techniciens supérieurs dans les différents métiers et filières pour accompagner l'émergence d'une industrie nationale avec des compétences locales. Il a, en outre, affirmé le regroupement prochain des différents et instruments d'aide des entreprises, notamment ceux destinés aux PME en un guichet unique afin de faciliter les procédures de création et d'accompagnement de ces entreprises. Par ailleurs, ledirecteur général de la Petite et moyenne entreprise (PME) auprès du ministère de l'Industrie et des Mines, MouradAarif, a révélé à l'APS en marge du panel, la création prochaine d'une agence pour le développement des PME et lapromotion de l'innovation, uninstrument de l'Etat en matière de mise en oeuvre de la politique de développement de ces entreprises. "On doit connaître le tissu industriel national, ses produits et sa capacité de production pour pouvoir le défendre. Nous avons des données précises sur le secteur industriel public, ses capacités et sa production, mais pas suffisamment d'informations sur les entreprises privées. C'est pourquoi le ministère a lancé trois enquêtes pour mieux connaître le tissu industriel national afin d'assurer le suivi, l'évaluation et l'appui à ses entreprises", a précisé M. Medjoubi. Il s'exprimait lors d'un panel sur l'industrie nationale, organisé en marge de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne (FPA), tenue du 21 au 27 décembre au palais des expositions (Pins maritime- Alger) sous le thème "Economie diversifiée et performance à l'export". Soulignant "qu'on ne peut promouvoir la production nationale sans la connaître", M. Medjoubi a affirmé qu'une fois achevées, ces enquêtes permettront "de savoir exactement ce que nous produisons localement et mettre des barrièresaux produits de l'importation afin de laisser place à la production nationale". A cet effet, le responsable a lancé un appel, notammentaux opérateurs privés, les sollicitantà communiquer la nature et les capacités de leur production, ce qui permettra aux pouvoirs publics d'avoirune base de données susceptiblede définir la nature de laproduction nationale, sonvolume et sa qualité pour mesurer sa capacité à répondreaux besoins nationaux dans les différents domaines et substitueraux importations. S'agissant des barrières à mettre pour faire face au phénomène de l'importation au détriment du produit national, le responsable a assuré qu'en plus des barrières tarifaires, notamment les droits de douanes, l'Etat a mis plusieurs barrières non tarifaires à l'image des normes nationales et lescahiers de charges afin de promouvoirles produits issus des entreprises nationales, publiques ou privées. Par ailleurs, en réponse aux préoccupations des opérateurs privés, présents au panel, notamment l'indisponibilité du foncier industriel, M. Medjoubi a expliqué que depuis 1990 à ce jour, l'Etat a mis plus 30.000 hectares de industriel sur le marché, dont plus de 50 % inexploité, d'où, selon lui, la taxe de 5 % sur la valeur vénale, prévue par la loi de finances 2018, à l'encontre des opérateurs disposants de foncier industriel non encore exploité. A une question sur la disponibilité de la main-d'oeuvre qualifiée, M. Medjoubi a assuré que l'Etat a décidé la réouverture de tous les centres de formation à travers le territoire national, permettant la formation et la qualification des techniciens supérieurs dans les différents métiers et filières pour accompagner l'émergence d'une industrie nationale avec des compétences locales. Il a, en outre, affirmé le regroupement prochain des différents et instruments d'aide des entreprises, notamment ceux destinés aux PME en un guichet unique afin de faciliter les procédures de création et d'accompagnement de ces entreprises. Par ailleurs, ledirecteur général de la Petite et moyenne entreprise (PME) auprès du ministère de l'Industrie et des Mines, MouradAarif, a révélé à l'APS en marge du panel, la création prochaine d'une agence pour le développement des PME et lapromotion de l'innovation, uninstrument de l'Etat en matière de mise en oeuvre de la politique de développement de ces entreprises.