La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a soutenu, hier, que la grève du Cnapeste à Tizi-Ouzou et Blida n'est pas un "bras de fer" entre ce syndicat et le ministère mais un conflit dont l'origine se résume à une seule revendication "le renvoi de deux fonctionnaire", ce qui n'est pas d'ordre professionnel mais relationnel. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a soutenu, hier, que la grève du Cnapeste à Tizi-Ouzou et Blida n'est pas un "bras de fer" entre ce syndicat et le ministère mais un conflit dont l'origine se résume à une seule revendication "le renvoi de deux fonctionnaire", ce qui n'est pas d'ordre professionnel mais relationnel. S' exprimant sur les ondes de la Radio nationale, la ministre de l'Education nationale a indiqué avoir instruit les deux responsables de l'éducation dans ces deux wilayas à faire appel à des enseignants vacataires et retraités pour assurer la continuité de la scolarisation des élèves privés de cours depuis plus d'un mois. Pour le cas de Tizi-Ouzou, la ministre de l'Education nationale a expliqué qu'il fallait juste que "l'enseignante à l'origine de la grève dépose plainte au lieu de demander le renvoi de deux fonctionnaires au sein de la direction de l'Education". La ministre de l'Education nationale a soutenu que le "dialogue est en cours dans la wilaya de Tizi-Ouzou et cela n'est pas synonyme de fin du conflit", avant d'appeler à "la raison pour mettre fin à la grève qui prive des élèves de leurs cours". Nouria Benghabrit a assuré que "le retard enregistré suite à ce mouvement de grève n'est à ce jour pas fatal et peut être rattrapé" tout en précisant que "l'inspection générale effectuée récemment par une commission ministérielle s'était penchée avec les chefs des établissements quant au plan de rattrapage des cours". A la question relative aux mouvements de protestation que connaît son secteur chaque année, la ministre a estimé "qu'il faut aller vers l'interdiction de la grève dans le secteur de l'Education eu égard à l'obligation de respecter un calendrier de scolarité des élèves bien précis surtout quand il s'agit de ceux qui sont concernés par les examens de fin d'année". Elle est allée jusqu'à évoquer "l'option d'introduite une loi interdisant la grève dans les écoles". Tamazight élargi à 10 autres wilayas L'enseignement de tamazigh va être élargi à une dizaine de nouvelles wilayas, en même temps qu'il sera renforcé dans les 38 autres où il existe déjà, a annoncé également la ministre de l'Education nationale, une décision, précise-t-elle, qui a été arrêtée par un Conseil interministériel réuni la veille sous la présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. S'exprimant durant l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, Nouria Benghebrit indique qu'en prévision de la rentrée prochaine, le conseil a également formulé une réponse favorable à la création d'environ 300 nouveaux postes d'enseignants. A ce propos, elle tient à souligner que la décision politique de donner "toute la place qu'il faut" à la langue amazighe existe, ajoutant "qu'il appartient aux experts, aux scientifiques et aux académiciens de décider comment donner place aux différentes cultures, (la graphie tifinagh pour le targui, arabe pour le m'Zab et les Aurès et latine pour la Kabylie)." Commentant, d'autre part, le contenu du nouveau manuel d'enseignement de cette langue, elle y signale l'introduction de textes en tamazight algérien dans les anthologies scolaire et littéraire ainsi que l'intégration de Yennayer, lequel fera l'objet d'un cours particulier. Que ce soit, dit-elle, "au niveau de la langue, de la culture ou du patrimoine amazighs, il a, en outre, été intégré ces trois éléments au niveau de l'enseignement, de la formation et de tout ce qui a trait à l'aspect festif". De ce manuel de 4e année primaire, la ministre explique qu'il est rédigé en tifinagh et en graphies arabe et latine. De la prochaine rentrée scolaire, elle observe qu'il y sera pris en compte l'amélioration de la didactique de l'enseignement des langues arabe, tamazight et étrangères, pour laquelle, ajoute-t-elle, "il a été élaboré un programme soutenu". S' exprimant sur les ondes de la Radio nationale, la ministre de l'Education nationale a indiqué avoir instruit les deux responsables de l'éducation dans ces deux wilayas à faire appel à des enseignants vacataires et retraités pour assurer la continuité de la scolarisation des élèves privés de cours depuis plus d'un mois. Pour le cas de Tizi-Ouzou, la ministre de l'Education nationale a expliqué qu'il fallait juste que "l'enseignante à l'origine de la grève dépose plainte au lieu de demander le renvoi de deux fonctionnaires au sein de la direction de l'Education". La ministre de l'Education nationale a soutenu que le "dialogue est en cours dans la wilaya de Tizi-Ouzou et cela n'est pas synonyme de fin du conflit", avant d'appeler à "la raison pour mettre fin à la grève qui prive des élèves de leurs cours". Nouria Benghabrit a assuré que "le retard enregistré suite à ce mouvement de grève n'est à ce jour pas fatal et peut être rattrapé" tout en précisant que "l'inspection générale effectuée récemment par une commission ministérielle s'était penchée avec les chefs des établissements quant au plan de rattrapage des cours". A la question relative aux mouvements de protestation que connaît son secteur chaque année, la ministre a estimé "qu'il faut aller vers l'interdiction de la grève dans le secteur de l'Education eu égard à l'obligation de respecter un calendrier de scolarité des élèves bien précis surtout quand il s'agit de ceux qui sont concernés par les examens de fin d'année". Elle est allée jusqu'à évoquer "l'option d'introduite une loi interdisant la grève dans les écoles". Tamazight élargi à 10 autres wilayas L'enseignement de tamazigh va être élargi à une dizaine de nouvelles wilayas, en même temps qu'il sera renforcé dans les 38 autres où il existe déjà, a annoncé également la ministre de l'Education nationale, une décision, précise-t-elle, qui a été arrêtée par un Conseil interministériel réuni la veille sous la présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. S'exprimant durant l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, Nouria Benghebrit indique qu'en prévision de la rentrée prochaine, le conseil a également formulé une réponse favorable à la création d'environ 300 nouveaux postes d'enseignants. A ce propos, elle tient à souligner que la décision politique de donner "toute la place qu'il faut" à la langue amazighe existe, ajoutant "qu'il appartient aux experts, aux scientifiques et aux académiciens de décider comment donner place aux différentes cultures, (la graphie tifinagh pour le targui, arabe pour le m'Zab et les Aurès et latine pour la Kabylie)." Commentant, d'autre part, le contenu du nouveau manuel d'enseignement de cette langue, elle y signale l'introduction de textes en tamazight algérien dans les anthologies scolaire et littéraire ainsi que l'intégration de Yennayer, lequel fera l'objet d'un cours particulier. Que ce soit, dit-elle, "au niveau de la langue, de la culture ou du patrimoine amazighs, il a, en outre, été intégré ces trois éléments au niveau de l'enseignement, de la formation et de tout ce qui a trait à l'aspect festif". De ce manuel de 4e année primaire, la ministre explique qu'il est rédigé en tifinagh et en graphies arabe et latine. De la prochaine rentrée scolaire, elle observe qu'il y sera pris en compte l'amélioration de la didactique de l'enseignement des langues arabe, tamazight et étrangères, pour laquelle, ajoute-t-elle, "il a été élaboré un programme soutenu".