L'Intersyndicale va hausser le ton le 14 févier prochain en conduisant une grève nationale. Les syndicats de la Fonction publique, la santé et l'éducation ainsi que la Poste sont les secteurs concernés par ce débrayage. L'Intersyndicale va hausser le ton le 14 févier prochain en conduisant une grève nationale. Les syndicats de la Fonction publique, la santé et l'éducation ainsi que la Poste sont les secteurs concernés par ce débrayage. La dernière réunion qui a regroupé les 14 syndicats s'est soldée par une décision irrévocable de conduire la grève. "Ce que nous avons constaté, c'est que le gouvernement continue à pratiquer sa politique d'appauvrissement du peuple et à faire la sourde oreille à nos revendications. Nous avons adressé des courriers aux plus hautes instances du gouvernement sans qu'aucune d'entre elles daigne nous répondre,vlà c'est du mépris", a déclaré Idir Achour, SG du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). "Nous allons mobiliser l'ensemble de nos troupes pour que les autorités comprennent enfin que nous avons aussi notre mot à dire", a-t-il ajouté. C'est en effet depuis le mois de décembre que l'Intersyndicale avait décidé de relancer la protesta suite face à ce qu'elle considérait comme "un pourrissement de la situation sociale". Pour les acteurs syndicaux autonomes, les principales revendications se résumentà la cherté de la vie avec la dégradation continue dupouvoir d'achat que subissentles millions de salariés. Son souhait est de voir lesautorités fléchir les prix quine cessent d'augmenter,creusant ainsi la paritésalaire-pouvoir d'achat. Sur un autre front, les animateurssyndicaux signifient leur refus d'appliquer le nouveau code du travail. Selon le porte-parole des syndicats autonomes "lacommission que nous avonsinstallée a très bien travaillé,nos propositionsseront bientôt annoncées augrand public et aux médias". Les inquiétudesdes syndicats à ce propos sejustifient par "un code libéralqui se penche du côté du patronat et pourra donnerplus de libertés aux licenciementset à la précarité". Il faut rappeler, à ce sujet,que le gouvernement n'apas encore planché sur laquestion en attendant dupartenaire social desréponses à la première mouturedu projet. Mais ce n'estguère le cas pour les libertéssyndicales qui demeurent le point de discorde entre les autorités et les syndicatsa u t o n o m e s .L'Intersyndicale, qui a constaté de visu la répressionenvers les médecins résidents, s'est dite préoccupéepar "les atteintes auxlibertés syndicales dont lenombre ne cesse de s'accroître".Sa solidarité est intacte envers les deuxcadres syndicaux postiersdu SPA licenciés "abusivement" en 2014. Ces deuxderniers n'ont pas été réintégrés malgré une décisionde justice en leur faveur.L'Intersyndicale compte sur l'appui de ses adhérents quivont battre le pavé prochainementpour crier haut etfort concernant les droits constitutionnels à la grèveet à l'activité syndicalelibrement exercés et sansentraves. La dernière réunion qui a regroupé les 14 syndicats s'est soldée par une décision irrévocable de conduire la grève. "Ce que nous avons constaté, c'est que le gouvernement continue à pratiquer sa politique d'appauvrissement du peuple et à faire la sourde oreille à nos revendications. Nous avons adressé des courriers aux plus hautes instances du gouvernement sans qu'aucune d'entre elles daigne nous répondre,vlà c'est du mépris", a déclaré Idir Achour, SG du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). "Nous allons mobiliser l'ensemble de nos troupes pour que les autorités comprennent enfin que nous avons aussi notre mot à dire", a-t-il ajouté. C'est en effet depuis le mois de décembre que l'Intersyndicale avait décidé de relancer la protesta suite face à ce qu'elle considérait comme "un pourrissement de la situation sociale". Pour les acteurs syndicaux autonomes, les principales revendications se résumentà la cherté de la vie avec la dégradation continue dupouvoir d'achat que subissentles millions de salariés. Son souhait est de voir lesautorités fléchir les prix quine cessent d'augmenter,creusant ainsi la paritésalaire-pouvoir d'achat. Sur un autre front, les animateurssyndicaux signifient leur refus d'appliquer le nouveau code du travail. Selon le porte-parole des syndicats autonomes "lacommission que nous avonsinstallée a très bien travaillé,nos propositionsseront bientôt annoncées augrand public et aux médias". Les inquiétudesdes syndicats à ce propos sejustifient par "un code libéralqui se penche du côté du patronat et pourra donnerplus de libertés aux licenciementset à la précarité". Il faut rappeler, à ce sujet,que le gouvernement n'apas encore planché sur laquestion en attendant dupartenaire social desréponses à la première mouturedu projet. Mais ce n'estguère le cas pour les libertéssyndicales qui demeurent le point de discorde entre les autorités et les syndicatsa u t o n o m e s .L'Intersyndicale, qui a constaté de visu la répressionenvers les médecins résidents, s'est dite préoccupéepar "les atteintes auxlibertés syndicales dont lenombre ne cesse de s'accroître".Sa solidarité est intacte envers les deuxcadres syndicaux postiersdu SPA licenciés "abusivement" en 2014. Ces deuxderniers n'ont pas été réintégrés malgré une décisionde justice en leur faveur.L'Intersyndicale compte sur l'appui de ses adhérents quivont battre le pavé prochainementpour crier haut etfort concernant les droits constitutionnels à la grèveet à l'activité syndicalelibrement exercés et sansentraves.