Le président du Parlement catalan a décidé ce mardi de repousser la session d'investiture de l'indépendantiste Carles Puigdemont mais l'a défendue, assurant qu'il avait tous les droits d'être investi. Le président du Parlement catalan a décidé ce mardi de repousser la session d'investiture de l'indépendantiste Carles Puigdemont mais l'a défendue, assurant qu'il avait tous les droits d'être investi. Il a expliqué que l'ajournement avait pour but de défendre la tenue d'un débat d'investiture avec "toutes les garanties" pour Carles Puigdemont, autrement dit, sans risque d'arrestation. Puigdemont est installé à Bruxelles où il échappe depuis trois mois aux poursuites de la justice espagnole. "Ni la vice-présidente du gouvernement espagnol ni le tribunal constitutionnel ne décideront qui doit être le président" de Catalogne, a martelé Roger Torrent, en accusant la cour de "violer les droits de millions de Catalans" ayant voté pour M. Puigdemont. Puigdemont, destitué par Madrid, est à ce stade le seul candidat à la direction de la région de 7,5 millions d'habitants. La Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement central, avait annoncé qu'en cas d'investiture à distance, le vote ne serait pas valable. Ce nouveau conflit judiciaire intervient trois mois après la déclaration d'indépendance unilatérale votée au Parlement le 27 octobre 2017, point d'orgue d'une crise politique sans précédent en Espagne. La crise avait démarré avec l'organisation d'un référendum d'autodétermination interdit, le 1er octobre 2017, marqué par des violences policières. Il a expliqué que l'ajournement avait pour but de défendre la tenue d'un débat d'investiture avec "toutes les garanties" pour Carles Puigdemont, autrement dit, sans risque d'arrestation. Puigdemont est installé à Bruxelles où il échappe depuis trois mois aux poursuites de la justice espagnole. "Ni la vice-présidente du gouvernement espagnol ni le tribunal constitutionnel ne décideront qui doit être le président" de Catalogne, a martelé Roger Torrent, en accusant la cour de "violer les droits de millions de Catalans" ayant voté pour M. Puigdemont. Puigdemont, destitué par Madrid, est à ce stade le seul candidat à la direction de la région de 7,5 millions d'habitants. La Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement central, avait annoncé qu'en cas d'investiture à distance, le vote ne serait pas valable. Ce nouveau conflit judiciaire intervient trois mois après la déclaration d'indépendance unilatérale votée au Parlement le 27 octobre 2017, point d'orgue d'une crise politique sans précédent en Espagne. La crise avait démarré avec l'organisation d'un référendum d'autodétermination interdit, le 1er octobre 2017, marqué par des violences policières.