L'Union nationale des personnels del'Education et de laFormation (UNPEF)tient à exprimer sasolidarité agissante avec les enseignants grévistes, notamment àceux qui ont été radiéspar le ministère de l'Education nationale. L'Union nationale des personnels del'Education et de laFormation (UNPEF)tient à exprimer sasolidarité agissante avec les enseignants grévistes, notamment àceux qui ont été radiéspar le ministère de l'Education nationale. L'UNPEF a ainsi appelé ses adhérents à se rassemblerdemain mardi à 13h30devant la direction de l'Educationnationale Alger-Ouest. Dans le communiqué, rendu public hier, ce syndicat n'a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le ministère del'Education nationale qu'il accuse,impliccitement, d'être à l'originede cette inextricable situationdans laquelle est plongé le secteurdepuis des semaines maintenant. Ce rassemblement se veut, selon l'UNPEF, une occasion pour"dénoncer les décisions arbitraires prises à l'encontre des enseignants radiés". Des centaines,n voire des milliers d'enseignantsaffiliés au Cnapeste ont,pour rappel, été radiés du corps enseignant suite à la grève illimitée déclenchée par ce syndicat depuis le mois de janvier. Selondes chiffres avancés ça et là, notamment par la tutelle, il sembleque pas moins de 4.000 enseignantsont déjà fait l'objet demesures de radiation. Et tout porteà croire que le ministère de l'Educationnationale ne compte pass'arrêter à ce stade puisqu'ilcompte poursuivre cette démarcheà l'encontre de tous les enseignants grévistes. Selon les chiffres déjà annoncés par des cadres du ministère 19.000 enseignants sont menacés par la mesure de radiation. L'UNPEF a demandé,via son communiqué, au ministèrede l'Education de revoir sa copie et mettre fin à cette démarche deradiation et d'exclusion. Car pource syndicat ces mesures sont "illégales" puisqu'elles ont été prisessans prendre en considération les réglementaires énoncéesdans les dispositions de la loi 02 / 09 relatives aux conflits collectifs.Cette position en lamatière rejoint celle déjà expriméepar d'autres syndicats autonomeset même le Cnapeste a dénoncé ces mesures les jugeant illégales puisque entachées d'irrégularités. Or le département de Nouria Benghabrit ne l'entend pas de cette oreille. Pour le ministèrede l'Education, en effet, sa démarche est légale dans la mesureoù des mises en demeure ont été envoyées aux enseignants-grévistes avant d'en arriver à la mesure de radiation. "On ne parle plus de grève. Du moment où la justice a tranché, ce n'est plus une grève. C'est une responsabilité individuelle. Le fonctionnaire qui n'est plus en grève est en abandon de poste. Les procédures sont claires, il y a une première mise en demeure, puis une deuxième et ensuite, il y a ce qu'on appelle le licenciement ou la radiation, non pas de l'Education nationale maisde la Fonction publique. Ce fonctionnaire ne pourra plus revenir travailler dans la Fonction publique" dira un cadre du ministère il y a quelques jours. En tout cas pour l'UNPEF ces radiations constituent une première dansl'exercice de l'activité syndicale et elle est même une menace claire contre les droits des travailleurs. Enfin l'UNPEF appelle le ministère à ouvrir les portes d'un dialogue sérieux et responsable et ce dans le but de préserver l'école publique. L'UNPEF a ainsi appelé ses adhérents à se rassemblerdemain mardi à 13h30devant la direction de l'Educationnationale Alger-Ouest. Dans le communiqué, rendu public hier, ce syndicat n'a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le ministère del'Education nationale qu'il accuse,impliccitement, d'être à l'originede cette inextricable situationdans laquelle est plongé le secteurdepuis des semaines maintenant. Ce rassemblement se veut, selon l'UNPEF, une occasion pour"dénoncer les décisions arbitraires prises à l'encontre des enseignants radiés". Des centaines,n voire des milliers d'enseignantsaffiliés au Cnapeste ont,pour rappel, été radiés du corps enseignant suite à la grève illimitée déclenchée par ce syndicat depuis le mois de janvier. Selondes chiffres avancés ça et là, notamment par la tutelle, il sembleque pas moins de 4.000 enseignantsont déjà fait l'objet demesures de radiation. Et tout porteà croire que le ministère de l'Educationnationale ne compte pass'arrêter à ce stade puisqu'ilcompte poursuivre cette démarcheà l'encontre de tous les enseignants grévistes. Selon les chiffres déjà annoncés par des cadres du ministère 19.000 enseignants sont menacés par la mesure de radiation. L'UNPEF a demandé,via son communiqué, au ministèrede l'Education de revoir sa copie et mettre fin à cette démarche deradiation et d'exclusion. Car pource syndicat ces mesures sont "illégales" puisqu'elles ont été prisessans prendre en considération les réglementaires énoncéesdans les dispositions de la loi 02 / 09 relatives aux conflits collectifs.Cette position en lamatière rejoint celle déjà expriméepar d'autres syndicats autonomeset même le Cnapeste a dénoncé ces mesures les jugeant illégales puisque entachées d'irrégularités. Or le département de Nouria Benghabrit ne l'entend pas de cette oreille. Pour le ministèrede l'Education, en effet, sa démarche est légale dans la mesureoù des mises en demeure ont été envoyées aux enseignants-grévistes avant d'en arriver à la mesure de radiation. "On ne parle plus de grève. Du moment où la justice a tranché, ce n'est plus une grève. C'est une responsabilité individuelle. Le fonctionnaire qui n'est plus en grève est en abandon de poste. Les procédures sont claires, il y a une première mise en demeure, puis une deuxième et ensuite, il y a ce qu'on appelle le licenciement ou la radiation, non pas de l'Education nationale maisde la Fonction publique. Ce fonctionnaire ne pourra plus revenir travailler dans la Fonction publique" dira un cadre du ministère il y a quelques jours. En tout cas pour l'UNPEF ces radiations constituent une première dansl'exercice de l'activité syndicale et elle est même une menace claire contre les droits des travailleurs. Enfin l'UNPEF appelle le ministère à ouvrir les portes d'un dialogue sérieux et responsable et ce dans le but de préserver l'école publique.