le Cnapeste oppose une ferme intention quant à la poursuite de sa grève ouverte A la décision du ministère de l'Education nationale de radier définitivement les enseignants grévistes, le Cnapeste oppose une ferme intention quant à la poursuite de sa grève ouverte. Le feuilleton de la grève, qui mine le secteur de l'Education nationale, tarde à connaître son dénouement. A la décision du ministère de l'Education nationale de radier définitivement les enseignants grévistes, le Cnapeste oppose une ferme intention quant à la poursuite de sa grève ouverte. Préalablement annoncée par la première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, ce qui au début, n'était qu'une menace, a fini par être appliquée sur le terrain. Le porte-parole du syndicat, Messaoud Boudiba, a avancé dans des déclarations récentes qu'approximativement, le nombre des éducateurs radiés de la Fonction publique est évalué à 30 000. Toutefois, il a affirmé que la majorité des enseignants concernés a refusé de prendre ces décisions émanant de la tutelle, qualifiant ces mesures d'illégales. Dans un communiqué du Cnapeste, les représentants de ce syndicat se sont insurgés contre les décisions de la tutelle. Selon eux, la réaction du ministère de l'Education traduit une politique de fuite en avant. Et ce, «à travers l'humiliation des éducateurs en essayant de retourner l'opinion publique», est-il écrit sur le document. Par ailleurs la même source dénonce «les mesures administratives répressives que la tutelle a signées, continuant de refuser la tenue d'un dialogue sérieux pour trouver la solution à cette impasse». Ils font savoir en outre que la grève illimitée se poursuivra tant que le ministère de l'Education «continue d'user de ces moyens de pression». Et d'ajouter que les dispositions mises en place par la tutelle ne font qu'exacerber la colère de l'ensemble des protestataires». Pour les membres du Cnapeste, les menaces ne sont pas une voie à même de contrer cette crise. Et que, la solution réside dans l'ouverture de négociations sérieuses entre les deux parties. Ils expliquent que du moment que les procès verbaux ne sont pas respectés par la tutelle, le recours à une grève ouverte est parfaitement légitime. Pour rappel, la ministre de l'Education nationale a commencé à envoyer officiellement des décisions de radiation aux enseignants en grève. En effet, c'est ce qu'a mentionné une lettre adressée à l'ensemble des directeurs d'établissements moyens et secondaires qui ont été appelés à «prendre les décisions de licenciements adressées aux enseignants qui n'ont à ce jour, pas encore rejoint leurs postes de travail au niveau de leurs établissements respectifs. «Quelques jours auparavant, un conseiller du département de l'éducation avait indiqué que plus de 500 éducateurs ont été licenciés dans la wilaya de Blida et que 19.000 autres étaient dans la liste des radiés. Par cette démarche légale, la ministre de l'Education a définitivement exclu le Cnapeste du groupe de ses partenaires sociaux. En sachant de surcroît que le reste de ses partenaires se sont rangés du côté de la tutelle, accusant le syndicat de faire preuve d'«inconscience» dans son action. Les associations de parents d'élèves dans leurs différentes rencontres se disent «pour l'application des lois», et que par conséquent, des enseignants qui abandonnent leurs classes de la sorte, «méritent d'être ainsi corrigés». Car ne pensant pas à l'intérêt de l'élève en priorité. En attendant l'épilogue, le Cnapeste se montre résolu à poursuivre sur sa cadence pendant que Nouria Benghebrit parle d'une «surenchère syndicale qui fait fi des lois de la République». Toutefois, face à l'exécution des menaces de la tutelle, comment le syndicat compte riposter?