La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a dénoncé hier matin certaines attitudes des syndicats de l'éducation qui ont osé La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a dénoncé hier matin certaines attitudes des syndicats de l'éducation qui ont osé «Manipuler » et pris « en otage » les élèves à des fins qui ne servent ni leurs intérêts ni l'intérêt de l'école algérienne . Abordant ce point lors d'une conférence de presse, Nouria Benghebrit a dit ensubstance que « certaines parties ontincité les élèves à sortir dans la rue pourréclamer la réhabilitation de leurs enseignants qui ont été radiés selon une instruction ministérielle et conformément àla loi », a t-elle justifié. Face à ce comportement qu'elle qualifie de« dangereux » , la ministre de l'Education nationale appelle à l'ouverture d'une enquête sur "les manipulateurs", rassurant parents que les cours se poursuivront de façon "normale" au cours de ce deuxième trimestre et ce , pour "rattraper le retard scolaire". Vers la révision du programme- "Le programme scolaire sera révisé cette pour rattraper le retard causé par la grève enclenché depuis plus de trois mois", a déclaré la ministre, qui affirme que son département enregistre quotidiennement le retour des enseignants grévistes à leurs postes. Pour ce qui est des enseignants licenciés qui n'ont pas encore regagné leurs postes, ils sont invités par leur tutelle àdéposer des recours auprès de la direction de l'éducation pour leur réhabilitation. La ministre s'est, par ailleurs, dite déçue de voir certains enseignants des classes d'examen abandonner leurs postes, sans assurer un service minimum. La première responsable du secteur insiste sur le retour à la table des négociations avec les syndicats de l'Education : "Les portes du dialogue sont ouvertes et n'ont jamais été fermées", a-t-elle soutenu. Des lycéens tentent de sortir dans la rue Pour la seconde journée, des lycéens d'Alger ont tenté d'investir la rue pourexprimer, à la fois leur solidarité avec leurs enseignants objets de sanctions administratives et refuser de suivre les cours avec les contractuels. « Nous sommes solidaires de nos professeurs », peut-on lire noir sur blanc sur une banderole déployée depuis dimanche matin sur la grille d'entrée du nouveau lycée de Rouiba, à la sortie ouest de la ville. Un dispositif de policiers en tenue et en civil , sur les dents, s'est affairé hier matin à contenir gentiment les élèves au niveau de l'esplanade qui fait face à la porte principale du lycée. Le souci des policiers est d'empêcher ces élèves de sortir dans la rue pour ne pas interrompre la circulation dans les deux sens. Pour éviter surtout une jonction avec leurs camarades du lycée Abdelmoumène, situé à l'autre bout de la ville. « On veut reprendre très vite les cours,mais avec nos professeurs, les contractuelsne maîtrisent pas le programme, c'est du n'importe quoi », a protesté Samir L, éléve en terminale S2. « On est fatigué, cela dure depuis plusd'un mois, on vient, on attend jusqu'à dix heures, puis l'administration nous libère pour rentrer à la maison. Nous sommes complétement déconcentrés », renchérit Hassiba. S pour qui « l'année est déjà foutue » Si l'angoisse des élèves des lycées de Rouiba, un des bastion du CNAPESTE, est partagée par les parents d'élèves, mais pas les motivations de leur tentative de sortie dans la rue. « Ce ne sont pas leurs arguments, ce sont leurs professeurs qui leur disent de ne pas suivre les cours avec les contractuels, les élèves sont utilisés comme moyen de pression contre l'administration », accuse une parente d'élève venue raccompagner sa fille à la maison. Le Cnapeste dénonce une « humiliation » de l'enseignant Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE) a réagi hier à la décision de la tutelle de réhabiliter desenseignants radiés, notamment à Blida. Interrogé, le porte-parole du Cnapeste, Messaoud Boudiba, estime que le ministère de l'Education nationale est en traind'essayer de « justifier ses erreurs » en autorisant la réhabilitation des enseignants licenciés.Selon lui, la ministre viserait, à traverscette forme d'autorité, « l' humiliation des enseignants », alors qu'elle n'avait pas le droit de radier un enseignant qui a observé une grève. La grève est « un droit constitutionnel », a-t-il argué. Le ministère "prétend"et veut convaincre l'opinion publique qu'il est en train d'appliquer la loi, alors que c'est le contraire,il est à l'origine de toutes les "irrégularités". Il est le "seul responsable" de ces agissements "provocateurs" qui en'"aucun cas ne favorise l'intérêt de l'élève". Le Cnapeste rejette les décisions de licenciements qui reflètent, selon lui, des"carences" pédagogiques qui continuent de "perturber" à plus d'un tit e l'école algérienne. Un ultimatum pour la réhabilitation Le département de Bengabrit a annoncé hier que les enseignants radiés pouvaient demander leur réhabilitation dans un délaide 60 jours.5 446 enseignants grévistes ont repris le travail entre le 30 janvier et 22 février2018, a affirmé hier dimanche, le responsable de la communication du ministère, Abdelkrim Kadourli. En effet , il estimequ'il ne faut pas se focaliser sur le langagedes chiffres, mais plutôt, analyser le fond du problème pour trouver de vraies solutions pouvant « réformer » l'école algérienne de plus en plus instable. M Kadourli affirme aussi qu'un nombre non inestimable d'enseignants sont en train de rejoindre leurs postes. Revenant sur certaines revendications, il a indiqué que « réclamer un logement », est absurde ! Une revendication qui nerelève pas des prorogatives du ministère de l'Education. Certaines revendications,juge t-il, ne sont pas « légales», d'autres,en revanche, sont d'ordre personnel. «Manipuler » et pris « en otage » les élèves à des fins qui ne servent ni leurs intérêts ni l'intérêt de l'école algérienne . Abordant ce point lors d'une conférence de presse, Nouria Benghebrit a dit ensubstance que « certaines parties ontincité les élèves à sortir dans la rue pourréclamer la réhabilitation de leurs enseignants qui ont été radiés selon une instruction ministérielle et conformément àla loi », a t-elle justifié. Face à ce comportement qu'elle qualifie de« dangereux » , la ministre de l'Education nationale appelle à l'ouverture d'une enquête sur "les manipulateurs", rassurant parents que les cours se poursuivront de façon "normale" au cours de ce deuxième trimestre et ce , pour "rattraper le retard scolaire". Vers la révision du programme- "Le programme scolaire sera révisé cette pour rattraper le retard causé par la grève enclenché depuis plus de trois mois", a déclaré la ministre, qui affirme que son département enregistre quotidiennement le retour des enseignants grévistes à leurs postes. Pour ce qui est des enseignants licenciés qui n'ont pas encore regagné leurs postes, ils sont invités par leur tutelle àdéposer des recours auprès de la direction de l'éducation pour leur réhabilitation. La ministre s'est, par ailleurs, dite déçue de voir certains enseignants des classes d'examen abandonner leurs postes, sans assurer un service minimum. La première responsable du secteur insiste sur le retour à la table des négociations avec les syndicats de l'Education : "Les portes du dialogue sont ouvertes et n'ont jamais été fermées", a-t-elle soutenu. Des lycéens tentent de sortir dans la rue Pour la seconde journée, des lycéens d'Alger ont tenté d'investir la rue pourexprimer, à la fois leur solidarité avec leurs enseignants objets de sanctions administratives et refuser de suivre les cours avec les contractuels. « Nous sommes solidaires de nos professeurs », peut-on lire noir sur blanc sur une banderole déployée depuis dimanche matin sur la grille d'entrée du nouveau lycée de Rouiba, à la sortie ouest de la ville. Un dispositif de policiers en tenue et en civil , sur les dents, s'est affairé hier matin à contenir gentiment les élèves au niveau de l'esplanade qui fait face à la porte principale du lycée. Le souci des policiers est d'empêcher ces élèves de sortir dans la rue pour ne pas interrompre la circulation dans les deux sens. Pour éviter surtout une jonction avec leurs camarades du lycée Abdelmoumène, situé à l'autre bout de la ville. « On veut reprendre très vite les cours,mais avec nos professeurs, les contractuelsne maîtrisent pas le programme, c'est du n'importe quoi », a protesté Samir L, éléve en terminale S2. « On est fatigué, cela dure depuis plusd'un mois, on vient, on attend jusqu'à dix heures, puis l'administration nous libère pour rentrer à la maison. Nous sommes complétement déconcentrés », renchérit Hassiba. S pour qui « l'année est déjà foutue » Si l'angoisse des élèves des lycées de Rouiba, un des bastion du CNAPESTE, est partagée par les parents d'élèves, mais pas les motivations de leur tentative de sortie dans la rue. « Ce ne sont pas leurs arguments, ce sont leurs professeurs qui leur disent de ne pas suivre les cours avec les contractuels, les élèves sont utilisés comme moyen de pression contre l'administration », accuse une parente d'élève venue raccompagner sa fille à la maison. Le Cnapeste dénonce une « humiliation » de l'enseignant Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE) a réagi hier à la décision de la tutelle de réhabiliter desenseignants radiés, notamment à Blida. Interrogé, le porte-parole du Cnapeste, Messaoud Boudiba, estime que le ministère de l'Education nationale est en traind'essayer de « justifier ses erreurs » en autorisant la réhabilitation des enseignants licenciés.Selon lui, la ministre viserait, à traverscette forme d'autorité, « l' humiliation des enseignants », alors qu'elle n'avait pas le droit de radier un enseignant qui a observé une grève. La grève est « un droit constitutionnel », a-t-il argué. Le ministère "prétend"et veut convaincre l'opinion publique qu'il est en train d'appliquer la loi, alors que c'est le contraire,il est à l'origine de toutes les "irrégularités". Il est le "seul responsable" de ces agissements "provocateurs" qui en'"aucun cas ne favorise l'intérêt de l'élève". Le Cnapeste rejette les décisions de licenciements qui reflètent, selon lui, des"carences" pédagogiques qui continuent de "perturber" à plus d'un tit e l'école algérienne. Un ultimatum pour la réhabilitation Le département de Bengabrit a annoncé hier que les enseignants radiés pouvaient demander leur réhabilitation dans un délaide 60 jours.5 446 enseignants grévistes ont repris le travail entre le 30 janvier et 22 février2018, a affirmé hier dimanche, le responsable de la communication du ministère, Abdelkrim Kadourli. En effet , il estimequ'il ne faut pas se focaliser sur le langagedes chiffres, mais plutôt, analyser le fond du problème pour trouver de vraies solutions pouvant « réformer » l'école algérienne de plus en plus instable. M Kadourli affirme aussi qu'un nombre non inestimable d'enseignants sont en train de rejoindre leurs postes. Revenant sur certaines revendications, il a indiqué que « réclamer un logement », est absurde ! Une revendication qui nerelève pas des prorogatives du ministère de l'Education. Certaines revendications,juge t-il, ne sont pas « légales», d'autres,en revanche, sont d'ordre personnel.