La date du 7e congrès du Mouvement de lasociété pour la paix(MSP) a, désormais,été fixée. Ceconclave aura lieu ainsi les 10, 11 et 12 mai prochain. La date du 7e congrès du Mouvement de lasociété pour la paix(MSP) a, désormais,été fixée. Ceconclave aura lieu ainsi les 10, 11 et 12 mai prochain. Autant dire que le compte à rebours a déjàcommencé pour les différentsprotagonistes qui luttentpour le leadership au sein de cette formation politique islamiste. L'actuel président du Mouvement, AbderrazakMakri, sera-t-il candidat à sapropre succession ? Son prédécesseurà la tête du mouvement,Bouguerra Soltani, a-till'ambition de revenir auxcommandes en briguant la succession de Makri ? Ce sontlà deux question qui taraudent non seulement l'esprit des observateurs et analystes,mais aussi et surtout celui descadres et les militants du MSP. Car depuis des années, soit depuis l'accession deMakri à la présidence duMouvement, la vie interne de ce mouvement est rythmée par les désaccords entre ces deux influents noms. Entre Abderrazak Makri etBouguerra Soltani c'est l'affrontementà couteaux tirés.Des divergences qui ont largementdépassé le cadre internepuisqu'elles sont désormaisétalées sur la place publique.Chacun défend une ligne politique. S'il est connu que Makri prône une ligne d'opposition au pouvoir, Bouguerra est, quant à lui, un farouche défenseur de la ligne participationniste. Très souvent ces dernières années ilsse sont affrontés lors des réunionsorganiques internes des instances du mouvement mais aussi sur les colonnes des journaux et les plateaux de télévisions. C'est simple Bouguerra Soltani ne conçoit pas une existence du mouvement en dehors de sa participation au gouvernement. Il a, pour ce faire, souvent accusé son détracteur d'avoir, en prônant une ligne radicale contre le pouvoir, dévié même des principes cardinaux héritées du défunt fondateur Mahfoudh Nahnah. En somme pour Soltani, Makri a dévié de la ligne originelle du Mouvement. Ce que, à l'évidence, rejette Makri de toutes ses forces. Pour le président sortant du Mouvement, qui a été à l'origine de la sortie du MSP de l'Alliance présidentielle d'abord et de la coalitiongouvernementale ensuite, il est hors de question de cautionner à l'infini la politique du pouvoir. A un peu plus de deux mois donc de la tenue du 7e congrès les deux camps n'ont pas, pour l'heure, abattu leurs cartes. En effet, ni Makri ni Soltani n'ont affiché clairement leurs ambitions de briguer la présidence du Mouvement. S'il est toutefois certain que Makri postulera à sa propre succession, le doute persiste pour Bouguerra Soltani. Ce dernier a d'ailleurs ouvertement critiqué la manière avec laquelle l'actuelle direction politique du MSP a préparé le prochaincongrès. Certes il ne l'a pas explicitement déclaré mais il n'en pense pas moins que lors du prochain conclave le jeu est pratiquement verrouillé. Pour Bouguerra Soltani la préparation de ce congrès ordinaire devrait être placé sous la coupe du conseilconsultatif. Il conteste le fait que la commission de préparationsoit placée sous l'égide du bureau national. Cependantle bureau national invoque, lui aussi, l'article 26 du règlement intérieur pour appuyer sa démarche. Autant dire que le compte à rebours a déjàcommencé pour les différentsprotagonistes qui luttentpour le leadership au sein de cette formation politique islamiste. L'actuel président du Mouvement, AbderrazakMakri, sera-t-il candidat à sapropre succession ? Son prédécesseurà la tête du mouvement,Bouguerra Soltani, a-till'ambition de revenir auxcommandes en briguant la succession de Makri ? Ce sontlà deux question qui taraudent non seulement l'esprit des observateurs et analystes,mais aussi et surtout celui descadres et les militants du MSP. Car depuis des années, soit depuis l'accession deMakri à la présidence duMouvement, la vie interne de ce mouvement est rythmée par les désaccords entre ces deux influents noms. Entre Abderrazak Makri etBouguerra Soltani c'est l'affrontementà couteaux tirés.Des divergences qui ont largementdépassé le cadre internepuisqu'elles sont désormaisétalées sur la place publique.Chacun défend une ligne politique. S'il est connu que Makri prône une ligne d'opposition au pouvoir, Bouguerra est, quant à lui, un farouche défenseur de la ligne participationniste. Très souvent ces dernières années ilsse sont affrontés lors des réunionsorganiques internes des instances du mouvement mais aussi sur les colonnes des journaux et les plateaux de télévisions. C'est simple Bouguerra Soltani ne conçoit pas une existence du mouvement en dehors de sa participation au gouvernement. Il a, pour ce faire, souvent accusé son détracteur d'avoir, en prônant une ligne radicale contre le pouvoir, dévié même des principes cardinaux héritées du défunt fondateur Mahfoudh Nahnah. En somme pour Soltani, Makri a dévié de la ligne originelle du Mouvement. Ce que, à l'évidence, rejette Makri de toutes ses forces. Pour le président sortant du Mouvement, qui a été à l'origine de la sortie du MSP de l'Alliance présidentielle d'abord et de la coalitiongouvernementale ensuite, il est hors de question de cautionner à l'infini la politique du pouvoir. A un peu plus de deux mois donc de la tenue du 7e congrès les deux camps n'ont pas, pour l'heure, abattu leurs cartes. En effet, ni Makri ni Soltani n'ont affiché clairement leurs ambitions de briguer la présidence du Mouvement. S'il est toutefois certain que Makri postulera à sa propre succession, le doute persiste pour Bouguerra Soltani. Ce dernier a d'ailleurs ouvertement critiqué la manière avec laquelle l'actuelle direction politique du MSP a préparé le prochaincongrès. Certes il ne l'a pas explicitement déclaré mais il n'en pense pas moins que lors du prochain conclave le jeu est pratiquement verrouillé. Pour Bouguerra Soltani la préparation de ce congrès ordinaire devrait être placé sous la coupe du conseilconsultatif. Il conteste le fait que la commission de préparationsoit placée sous l'égide du bureau national. Cependantle bureau national invoque, lui aussi, l'article 26 du règlement intérieur pour appuyer sa démarche.