Le Mouvement de la société pour la paix (MSP-HMS) amorce lentement et sûrement son retour au bercail du gouvernement après la fin de sa cure au sein de l'opposition. Et c'est son irréductible président, Abderrazak Makri, qui l'envisage sérieusement. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP-HMS) amorce lentement et sûrement son retour au bercail du gouvernement après la fin de sa cure au sein de l'opposition. Et c'est son irréductible président, Abderrazak Makri, qui l'envisage sérieusement. Dans une déclaration faite hier matin en marge d'une réunion organique, le chef du parti islamiste n'a pas exclu que son mouvement rejoigne le gouvernement. "Après les élections législatives, nous allons trancher si notre parti doit rejoindre ou pas le gouvernement", a avoué Makri à la surprise de tous. En effet et sous son autorité, le MSP qui a depuis sa création évolué à la périphérie puis à l'intérieur du pouvoir en participant au gouvernement pendant plus d'une décade, a divorcé brusquement d'avec les autorités. Makri a imprimé une ligne politique résolument d'opposition dans le sillage de ce qu'il est convenu d'appeler le "printemps arabe". Parti d'obédience des Frères musulmans, le MSP se voyait prendre le pouvoir lui aussi en Algérie comme l'ont fait ses "frères" en Egypte, au Maroc et en Tunisie. De guerre lasse, Makri a sans doute fini par se rendre compte qu'il s'est trompé de calcul et qu'il lui faut désormais "replacer" le MSP là où il n'aurait jamais dû sortir, c'est-à-dire au gouvernement. Il faut dire qu'il subit depuis deux ans, des attaques frontales de l'aile participationniste incarnée par son prédécesseur Bouguerra Soltani et son lieutenant Abderrahmane Saidi. Par ailleurs, Makri a annoncé également que la fusion du MSP avec le Front du changement de Menasra interviendra dans dix mois après les législatives au terme d'un "congrès unitaire". Il a enfin souligné qu'il va co-présider d'ici là, le mouvement avec Abdelmadjid Menasra, à tour de rôle à raison d'une période de dix mois pour chacun. Dans une déclaration faite hier matin en marge d'une réunion organique, le chef du parti islamiste n'a pas exclu que son mouvement rejoigne le gouvernement. "Après les élections législatives, nous allons trancher si notre parti doit rejoindre ou pas le gouvernement", a avoué Makri à la surprise de tous. En effet et sous son autorité, le MSP qui a depuis sa création évolué à la périphérie puis à l'intérieur du pouvoir en participant au gouvernement pendant plus d'une décade, a divorcé brusquement d'avec les autorités. Makri a imprimé une ligne politique résolument d'opposition dans le sillage de ce qu'il est convenu d'appeler le "printemps arabe". Parti d'obédience des Frères musulmans, le MSP se voyait prendre le pouvoir lui aussi en Algérie comme l'ont fait ses "frères" en Egypte, au Maroc et en Tunisie. De guerre lasse, Makri a sans doute fini par se rendre compte qu'il s'est trompé de calcul et qu'il lui faut désormais "replacer" le MSP là où il n'aurait jamais dû sortir, c'est-à-dire au gouvernement. Il faut dire qu'il subit depuis deux ans, des attaques frontales de l'aile participationniste incarnée par son prédécesseur Bouguerra Soltani et son lieutenant Abderrahmane Saidi. Par ailleurs, Makri a annoncé également que la fusion du MSP avec le Front du changement de Menasra interviendra dans dix mois après les législatives au terme d'un "congrès unitaire". Il a enfin souligné qu'il va co-présider d'ici là, le mouvement avec Abdelmadjid Menasra, à tour de rôle à raison d'une période de dix mois pour chacun.