Oran, connue pour sa grande culture et sonrespect d'autrui, etsurtout à la veilled'accueillir un grand événement régional en l'occurrence, lesJeux méditerranéensde 2021, s'offre unemauvaise presse, quipourrait bien ternir son image. Oran, connue pour sa grande culture et sonrespect d'autrui, etsurtout à la veilled'accueillir un grand événement régional en l'occurrence, lesJeux méditerranéensde 2021, s'offre unemauvaise presse, quipourrait bien ternir son image. En effet et à en croire la Ligue algérienne pourla défense des droits del'Homme (LADDH), lesmoeurs et les codessont farouchement surveillésdans la capitale de l'Ouest par une "armée del'ombre" ! En effet, après la fermeture de deux églises sur décision du wali, après proposition du directeur dela réglementation et desaffaires générales, deuxbureaux de deux organisations de défense des droits des femmes ont eu le mêmesort, dénonce la LADDH dans un communiqué.Ladite organisation a exprimé sa solidarité avec les deux associations féminines : Femmes algériennes revendiquant leurs droits(Fard) et l'Associationféministe pour l'épanouissementde la personne etl'exercice de la citoyenneté (Afepec). La LADDH affirme que cette décision aété appliquée "sans aucunedécision de la justice",expliquant que le waliévoque "le motif que cesassociations ne sont pas agréées". Dans le même communiqué, cette organisation pour la protection des droits de l'Homme a affirmé que les deux associations, "considérées comme illégales" parMouloud Cherifi, se sont conformées "à la loi 12/06", en dépit du fait que ce texte soit "loi scélérate et liberticide en flagrante contradiction avec la constitution algérienne et les conventions internationales ratifiées parl'Algérie". Dans un communiqué, l'association Fard a affirmé avoir déposé un dossier de conformité avec la loi 12/06, citant notamment le récépissé comme preuve. "Le défaut d'octroi d'agrément incombe ainsi à l'administration", ont rajouté les responsables de cette association. L'association Afepec a dénoncé de son côté une décision "injuste et brutale", expliquant dans une réaction sur Facebook avoir également déposé le dossier pour se conformer à ladite loi, évoquant pour prouver ce fait l'accusé de réception du dépôt du dossier. De soncôté, Amnesty International, va dans lemême sens que la LADDH, en dénonçant ces pratiques à travers un communiqué. "Le ciblage de ces organisa ionsde défense des droits des femmes est une attaque honteuse au droit à la liberté d'expression et d'association. Il s'agit encore d'un autre exemple de l'inquiétante répression des organisations de la société civile de la part des autorités algériennes. Il faut mettre fin à cette répression maintenant", écrit l'ONG. "Les deux organisations doivent être autorisées à reprendre leurs activités immédiatement, sans crainte de représailles. Ces tactiques rappellent une époque révolue et sont contraires aux obligations de l'Algérie en vertu du droit international", poursuit Amnesty. Officiellement, l'administration n'exprime même pas ses motivations, ce qui nouslaisse dire que c'est juste des alibis. L'avenir n'augurepas de bonnes choses, compte tenu de la situation générale inquiétante sur les plans politique et social, des libertés et des droits, notamment les droits socioécono iques. Le pouvoir veut museler to tes les voix discordantes et tous les témoins gênants, à savoir la société civile et les médias autonomes ? En effet et à en croire la Ligue algérienne pourla défense des droits del'Homme (LADDH), lesmoeurs et les codessont farouchement surveillésdans la capitale de l'Ouest par une "armée del'ombre" ! En effet, après la fermeture de deux églises sur décision du wali, après proposition du directeur dela réglementation et desaffaires générales, deuxbureaux de deux organisations de défense des droits des femmes ont eu le mêmesort, dénonce la LADDH dans un communiqué.Ladite organisation a exprimé sa solidarité avec les deux associations féminines : Femmes algériennes revendiquant leurs droits(Fard) et l'Associationféministe pour l'épanouissementde la personne etl'exercice de la citoyenneté (Afepec). La LADDH affirme que cette décision aété appliquée "sans aucunedécision de la justice",expliquant que le waliévoque "le motif que cesassociations ne sont pas agréées". Dans le même communiqué, cette organisation pour la protection des droits de l'Homme a affirmé que les deux associations, "considérées comme illégales" parMouloud Cherifi, se sont conformées "à la loi 12/06", en dépit du fait que ce texte soit "loi scélérate et liberticide en flagrante contradiction avec la constitution algérienne et les conventions internationales ratifiées parl'Algérie". Dans un communiqué, l'association Fard a affirmé avoir déposé un dossier de conformité avec la loi 12/06, citant notamment le récépissé comme preuve. "Le défaut d'octroi d'agrément incombe ainsi à l'administration", ont rajouté les responsables de cette association. L'association Afepec a dénoncé de son côté une décision "injuste et brutale", expliquant dans une réaction sur Facebook avoir également déposé le dossier pour se conformer à ladite loi, évoquant pour prouver ce fait l'accusé de réception du dépôt du dossier. De soncôté, Amnesty International, va dans lemême sens que la LADDH, en dénonçant ces pratiques à travers un communiqué. "Le ciblage de ces organisa ionsde défense des droits des femmes est une attaque honteuse au droit à la liberté d'expression et d'association. Il s'agit encore d'un autre exemple de l'inquiétante répression des organisations de la société civile de la part des autorités algériennes. Il faut mettre fin à cette répression maintenant", écrit l'ONG. "Les deux organisations doivent être autorisées à reprendre leurs activités immédiatement, sans crainte de représailles. Ces tactiques rappellent une époque révolue et sont contraires aux obligations de l'Algérie en vertu du droit international", poursuit Amnesty. Officiellement, l'administration n'exprime même pas ses motivations, ce qui nouslaisse dire que c'est juste des alibis. L'avenir n'augurepas de bonnes choses, compte tenu de la situation générale inquiétante sur les plans politique et social, des libertés et des droits, notamment les droits socioécono iques. Le pouvoir veut museler to tes les voix discordantes et tous les témoins gênants, à savoir la société civile et les médias autonomes ?