Les vives critiques émises par de hauts responsables de l'Union européenne à l'égard des mesures prises par l'Algérie de limiter ses importations pour soulagerson déficit budgétaire, ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Les vives critiques émises par de hauts responsables de l'Union européenne à l'égard des mesures prises par l'Algérie de limiter ses importations pour soulagerson déficit budgétaire, ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. En effet l'Algérie, via les représentants du patronat et des partenairessociaux et économiques, vient deriposter.A commencer par le Forum des chefsd'entreprise (FCE) et l'UGTA qui ont exprimé avant-hier leur "préoccupation"suite aux déclarations récurrentesde hauts responsables d'institutions del'Union européenne sur les mesuresengagées par l'Algérie pour faire faceau déséquilibre important de la balance des paiements. Ces deux partenaires signataires avec le gouvernement du Pacte économique et de croissance ontsigné un communiqué commun danslequel ils répliquent aux critiques de l'UE, en évoquant une "menace sur la souveraineté financière et économique"de l'Algérie. Ils assurent ainsi que les actions entreprises par l'Algérie pour protéger son économie "ne relèvent nullement d'une volonté de restreindre les échanges commerciaux mais de mieux maîtriserles importations, précisément dans le cadre de son redéploiement économique". Le FCE et l'UGTA pensent aucontraire que les partenaires européensdevraient plutôt "appuyer les efforts del'Algérie tant les réformes introduites sont de nature à renforcer ses performanceséconomiques, et, de façon corollaire, à intensifier le volume de sa coopération internationale". UGTA, FCE, Cnes... Même tonalité dans le propos du viceprésident du Conseil national économiqueet social (Cnes), Mustapha Mékideche, qui juge même "paradoxales"les remarques de dirigeantseuropéens parce que, dit-il, "exprimées à un moment mal choisi".S'exprimant, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3, Mustapha Mékideche, déclare "ne pas comprendre que l'UE s'aventure à mettre les pieds dans le plat", en s'adonnant à des critiques contre les décisionsprises par les autorités algériennes "sur la base du principe de précaution et de sauvegarde". D'autant plus, estime-t-il, que ces réactions ont eu lieu "au moment où sont levées les restrictions sur certains intrants nécessaires à l'économie Algérienne et que, par ailleurs, sont conclus des contrats importants avec l'Italie dans le domaine des hydrocarbures et avec des entreprises Européennes dans le secteur de l'automobile". Le vice-président du Cnes a jugé également "exagérés" les propos de la Commissaire au Commerce de l'Union, tout comme ceux de son ambassadeur à Alger, écorchant la vision européenne de l'Algérie considérée davantage comme un marché et non pas comme un partenaire. A l'instar duduo FCE- UGTA, Mustapha Mékideche du Cnes s'étonne de ce que les Européens fassent un "faux procès" àl'Algérie, "curieusement au moment où elle met en place des politiques de diversificationset de promotions du secteur privé". L'invité de la rédaction suggère ainsi que l'Algérie a perdu plus qu'elle n'en a gagné du fameux Accord d'association signé en 2005. Pour cause, en dix années d'applications, les pays de l'Union européenne ont exporté pour 200 milliards d'euros vers l'Algérie et n'ont en importé qu'une dizaine. Pratiquant un dumping social qui ne dit pas son nom, l'Europe s'est refermée àndouble tours sur les produits algériens foulant ainsi aux pieds le principe du partenariat "gagnant-gagnant et de la prospérité partagée". Il a estimé que pour réduire cette dernière, il ne faudrait pas que les relations entre les deux rives soient réduites aux seules considérationscommerciales. "Or, relève-t-il,d'après les réactions que nous entendons, ce principe ne semble pas avoir été suffisamment pris en compte". L'intervenant trouve curieux, par ailleurs,que c'est justement au momentoù l'Algérie met en place des politiques de diversifications et de promotions dusecteur privé qu'on lui fait "un fauxprocès" en l'accusant de limiter ses importations. En effet l'Algérie, via les représentants du patronat et des partenairessociaux et économiques, vient deriposter.A commencer par le Forum des chefsd'entreprise (FCE) et l'UGTA qui ont exprimé avant-hier leur "préoccupation"suite aux déclarations récurrentesde hauts responsables d'institutions del'Union européenne sur les mesuresengagées par l'Algérie pour faire faceau déséquilibre important de la balance des paiements. Ces deux partenaires signataires avec le gouvernement du Pacte économique et de croissance ontsigné un communiqué commun danslequel ils répliquent aux critiques de l'UE, en évoquant une "menace sur la souveraineté financière et économique"de l'Algérie. Ils assurent ainsi que les actions entreprises par l'Algérie pour protéger son économie "ne relèvent nullement d'une volonté de restreindre les échanges commerciaux mais de mieux maîtriserles importations, précisément dans le cadre de son redéploiement économique". Le FCE et l'UGTA pensent aucontraire que les partenaires européensdevraient plutôt "appuyer les efforts del'Algérie tant les réformes introduites sont de nature à renforcer ses performanceséconomiques, et, de façon corollaire, à intensifier le volume de sa coopération internationale". UGTA, FCE, Cnes... Même tonalité dans le propos du viceprésident du Conseil national économiqueet social (Cnes), Mustapha Mékideche, qui juge même "paradoxales"les remarques de dirigeantseuropéens parce que, dit-il, "exprimées à un moment mal choisi".S'exprimant, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3, Mustapha Mékideche, déclare "ne pas comprendre que l'UE s'aventure à mettre les pieds dans le plat", en s'adonnant à des critiques contre les décisionsprises par les autorités algériennes "sur la base du principe de précaution et de sauvegarde". D'autant plus, estime-t-il, que ces réactions ont eu lieu "au moment où sont levées les restrictions sur certains intrants nécessaires à l'économie Algérienne et que, par ailleurs, sont conclus des contrats importants avec l'Italie dans le domaine des hydrocarbures et avec des entreprises Européennes dans le secteur de l'automobile". Le vice-président du Cnes a jugé également "exagérés" les propos de la Commissaire au Commerce de l'Union, tout comme ceux de son ambassadeur à Alger, écorchant la vision européenne de l'Algérie considérée davantage comme un marché et non pas comme un partenaire. A l'instar duduo FCE- UGTA, Mustapha Mékideche du Cnes s'étonne de ce que les Européens fassent un "faux procès" àl'Algérie, "curieusement au moment où elle met en place des politiques de diversificationset de promotions du secteur privé". L'invité de la rédaction suggère ainsi que l'Algérie a perdu plus qu'elle n'en a gagné du fameux Accord d'association signé en 2005. Pour cause, en dix années d'applications, les pays de l'Union européenne ont exporté pour 200 milliards d'euros vers l'Algérie et n'ont en importé qu'une dizaine. Pratiquant un dumping social qui ne dit pas son nom, l'Europe s'est refermée àndouble tours sur les produits algériens foulant ainsi aux pieds le principe du partenariat "gagnant-gagnant et de la prospérité partagée". Il a estimé que pour réduire cette dernière, il ne faudrait pas que les relations entre les deux rives soient réduites aux seules considérationscommerciales. "Or, relève-t-il,d'après les réactions que nous entendons, ce principe ne semble pas avoir été suffisamment pris en compte". L'intervenant trouve curieux, par ailleurs,que c'est justement au momentoù l'Algérie met en place des politiques de diversifications et de promotions dusecteur privé qu'on lui fait "un fauxprocès" en l'accusant de limiter ses importations.