Les syndicats autonomes ont décidé d'organiser une conférence, le 1er mai prochain,sur les libertés syndicales. Une réponse sera apportée aux propos tenusrécemment par le ministre du Travail autour de la représentativité syndicale enAlgérie. Les syndicats autonomes ont décidé d'organiser une conférence, le 1er mai prochain,sur les libertés syndicales. Une réponse sera apportée aux propos tenusrécemment par le ministre du Travail autour de la représentativité syndicale enAlgérie. Les 13 syndicats, représentant l'Education,la Santé, la Poste et l'Administrationpublique, vont se regrouper le 1er maiprochain pour organiser leur conférence. Outre les syndicats des secteurs concernés,sera présent également un panel d'expertsdu monde du travail et des spécialistes dudroit du travail et conflits sociaux. Uneconférence qui est attendue par les syndicalistespour apporter, selon l'un desporte-parole du collectif "une réponse au ministre du Travail sur la question de lareprésentation syndicale mais en mêmetemps examiner les libertés des acteurssyndicaux". Il faut savoir que ces dernierstemps la polémique a enflé entre le ministèredu Travail et les syndicats autonomesautour du droit de grève, l'adhésion à unsyndicat en dehors de l'UGTA et bienentendu la question de la représentativité.Si le ministre du Travail, Mourad Zemali, a tenté de "revoir sa copie" après avoir minimisé le rôle des syndicats autonomeset leur durcissement des mouvements degrève, les syndicalistes estiment que "lespropos du ministre n'ont aucun fondementjuridique sur qui représente les travailleurs". Le représentant du Cla (Conseil des lycées d'Algérie) Idir Achour considère que "les libertés syndicales et le droit degrève ne sont pas des options mais desdroits constitutionnels" consacrés de manière claire dans la Constitution de2016. De plus, le collectif syndicalappelle le ministre "à s'en tenir à l'applicationdes lois qui régissent le secteur et de ne pas dépasser la caractère juridique ence qui concerne le droit de grève et autres". Pour les syndicalistes, il y a le contraire qui se fait à travers la multiplication des entorses à la liberté syndicale et les violationsdu cadre réglementaire qui régissent les arrêts de travail légitimes. Les syndicats ont tenu à dénoncer dans ce sillage "les ponctions sur salaires opérés et qui ne reposent sur aucune loi". En parallèle, les syndicats autonomes n'ont pas jugé utile d'inscrire dans leurs agendas un quelconque débrayage ou action de contestation tant que les décisions ne seront pas claires sur le statut des syndicats que tente d'imploser l'autorité de tutelle. Une menace qui pèse sérieusement sur ces syndicats qui ne comptent pas rester les brascroisés. Ils seront donc amenés à voir ce qui se dessine par les récentes déclarationsdu ministre surtout dans cette conjonctureparticulière de la fronde sociale. Le gouvernementse trouve ainsi sur des charbonsardents puisque les syndicats autonomes souhaitent établir des négociations pour apaiser l'agitation. Mais sans plus. Les 13 syndicats, représentant l'Education,la Santé, la Poste et l'Administrationpublique, vont se regrouper le 1er maiprochain pour organiser leur conférence. Outre les syndicats des secteurs concernés,sera présent également un panel d'expertsdu monde du travail et des spécialistes dudroit du travail et conflits sociaux. Uneconférence qui est attendue par les syndicalistespour apporter, selon l'un desporte-parole du collectif "une réponse au ministre du Travail sur la question de lareprésentation syndicale mais en mêmetemps examiner les libertés des acteurssyndicaux". Il faut savoir que ces dernierstemps la polémique a enflé entre le ministèredu Travail et les syndicats autonomesautour du droit de grève, l'adhésion à unsyndicat en dehors de l'UGTA et bienentendu la question de la représentativité.Si le ministre du Travail, Mourad Zemali, a tenté de "revoir sa copie" après avoir minimisé le rôle des syndicats autonomeset leur durcissement des mouvements degrève, les syndicalistes estiment que "lespropos du ministre n'ont aucun fondementjuridique sur qui représente les travailleurs". Le représentant du Cla (Conseil des lycées d'Algérie) Idir Achour considère que "les libertés syndicales et le droit degrève ne sont pas des options mais desdroits constitutionnels" consacrés de manière claire dans la Constitution de2016. De plus, le collectif syndicalappelle le ministre "à s'en tenir à l'applicationdes lois qui régissent le secteur et de ne pas dépasser la caractère juridique ence qui concerne le droit de grève et autres". Pour les syndicalistes, il y a le contraire qui se fait à travers la multiplication des entorses à la liberté syndicale et les violationsdu cadre réglementaire qui régissent les arrêts de travail légitimes. Les syndicats ont tenu à dénoncer dans ce sillage "les ponctions sur salaires opérés et qui ne reposent sur aucune loi". En parallèle, les syndicats autonomes n'ont pas jugé utile d'inscrire dans leurs agendas un quelconque débrayage ou action de contestation tant que les décisions ne seront pas claires sur le statut des syndicats que tente d'imploser l'autorité de tutelle. Une menace qui pèse sérieusement sur ces syndicats qui ne comptent pas rester les brascroisés. Ils seront donc amenés à voir ce qui se dessine par les récentes déclarationsdu ministre surtout dans cette conjonctureparticulière de la fronde sociale. Le gouvernementse trouve ainsi sur des charbonsardents puisque les syndicats autonomes souhaitent établir des négociations pour apaiser l'agitation. Mais sans plus.